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Mondiaux en salle : Pour les Bleus, avec Lesueur, l'avenir s'annonce radieux

ParAFP

Mis à jour 10/03/2014 à 18:16 GMT+1

Les médailles de Lesueur, Martinot-Lagarde et Darien dessinent un futur plein de promesses pour l'athlétisme français.

pascal martinot-lagarde garfield darien mondiaux sopot argent bronze 60m haies

Crédit: Eurosport

Trois médailles, une de chaque métal, la France a très bien conclu ses Mondiaux en salle à Sopot en Pologne. Bredouille jusqu'à dimanche, la délégation tricolore s'est bien rattrapé grâce à la nouvelle garde de son athlétisme. Eloyse Lesueur a ouvert le bal de cette journée riche en émotion. Sacrée à la longueur avec un saut à 6,85 à son 4e essai, la Parisienne s'offre la plus belle victoire de sa carrière, tout sauf un hasard pour cette athlète travailleuse, au caractère enjoué.
Lesueur, 25 ans, incarne à merveille cette nouvelle génération d'athlètes français décomplexés qui, dans le sillage du leader Renaud Lavillenie, affirment, disent et prouvent que des Français peuvent répondre présents lors des grands événements. Le perchiste, forfait mais présent à Sopot, et qui lui est tombé dans les bras pour la féliciter, ne s'est d'ailleurs pas trompé. Lesueur connaissait déjà le goût de la victoire, en témoigne son titre de championne d'Europe en 2012 à Helsinki en plein air, titre qu'elle défendra cet été à Zürich. "Aujourd'hui, j'ai réussi à être là où il fallait, je suis contente d'avoir ouvert le compteur pour les Français en saut en longueur. Ca représente le fruit du travail. C'est une médaille en salle, mais ça reste un titre. J'espère confirmer ça cet été", a ajouté Lesueur.
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Eloyse Lesueur, championne du monde de la longueur à Sopot en 2014

Crédit: AFP

Doublé français sur 60 m haies

Cet esprit conquérant, les hurdleurs Pascal Martinot-Lagarde et Garfield Darien l'avaient bien emmené dans leurs bagages. Malheureusement, en devenant champion du monde du 60 m haies devant les deux tricolores. "La jeunesse ne doit pas être une excuse à la performance. J'ai horreur qu'on me dise que je suis jeune et que j'ai l'avenir devant moi. Pour moi, c'est une médaille d'or de perdue", a expliqué Martinot-Lagarde, 22 ans, débarqué en Pologne avec le meilleur chrono mondial (7"45), exactement celui qu'Osaghae a signé pour être sacré. Martinot-Lagarde a "chuté sur ses premiers appuis. C'était irrattrapable", a-t-il regretté, 2e et battu pour un centième (7"46), juste devant Darien (7"47). "Il faut garder le positif, le travail va payer cet été", a assuré ce dernier.
Pour la Jamaïcaine Fraser-Pryce, le travail paye déjà depuis quelques années. La reine du sprint, la Bolt au féminin, a ajouté une nouveau bijou à sa couronne en devenant pour la première fois championne du monde du 60 m, en 6"98, améliorant son record personnel sur la distance. "Je fais partie de ces gens qui ne s'intéressent pas aux chronos. Pour moi, il était important de participer à ces Mondiaux en salle. Les prochains seront en année olympique (en 2016) donc je ne suis pas sûre que j'y participerai de nouveau. Gagner l'or, pour moi, c'est à chaque fois comme si c'était la première fois", a commenté la Jamaïcaine de poche (1,52 m).
Les Mondiaux de Sopot, très réussis, se terminent donc avec au final un seul record du monde battu, celui du relais américain masculin du 4x400 m. Le concours de saut en hauteur, qui a sourit au Qatari Mutaz Barshim à 2,38 m, n'a pas offert de nouveau record du monde malgré les attentes. L'Ethiopienne Genzebe Dibaba, sur 3000 m, et son compatriote Mohammed Aman sur 800 m, ont eux répondu aux attentes en glanant le titre qu'ils étaient venus chercher. C'est Portland, aux Etats-Unis, qui accueillera le prochain rendez-vous mondial en salle en 2016.
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