Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Sur la route de Rio, Lavillenie vise un énième titre

ParAFP

Publié 17/03/2016 à 12:20 GMT+1

A quelques mois des Jeux Olympiques de Rio où Renaud Lavillenie défendra sa couronne, le Clermontois s'aligne à Portland aux Mondiaux en salle pour marquer son territoire.

Renaud Lavillenie à Berlin - 2015

Crédit: AFP

"Une médaille d'or aux Mondiaux, ça ne se refuse pas": à la différence des autres cadors de l'athlétisme, comme le Jamaïcain Usain Bolt qui boude systématiquement la saison indoor ou les stars américains (Allyson Felix, Justin Gatlin et Tyson Gay), Lavillenie a fait des Mondiaux 2016 un rendez-vous important sur la route de Rio. Le détenteur du record du monde (6,16 m), champion olympique 2012, retrouvera au Centre des Congrès de Portland celui qui pourrait être son principal adversaire à Rio, Shawn Barber.
Le Canadien, sacré champion du monde en 2015, en plein air à Shanghai, est entré en janvier à 21 ans dans le club fermé des perchistes à 6 m, mais Lavillenie a repris l'ascendant depuis. Le champion du monde 2012 en salle, absent en 2014 à Sopot sur blessure, a fini la préparation du rendez-vous de Portland en passant une barre à 6,03 m à Jablonec (Rép. tchèque) pour conforter sa première place au bilan de la saison.

Lavillenie n'est pas seul

Lavillenie, 29 ans, n'est pas la seule chance française lors de ces Mondiaux 2016, deux ans après les trois médailles engrangées en 2014 à Sopot. Pascal Martinot-Lagarde avait ramené de Pologne une médaille d'argent sur 60 m haies, synonyme d'énorme déception puisqu'il avait manqué le titre, revenu à l'Américain Omo Osaghae, pour 1/100e de seconde. "PML", 24 ans, débarque aux Etats-Unis avec le 3e meilleur chrono de la saison (7.47) et son premier rival sera son compatriote Dimitri Bascou, en tête du bilan annuel (7"41).
Le concours féminin de saut à la perche pourrait aussi se décider à très haute altitude: l'Américaine Jenn Suhr, qui a porté son record du monde à 5,03 m fin janvier, a finalement décidé d'aller à Portland pour croiser le fer avec sa compatriote Sandi Morris (4,95 m le week-end dernier lors des Championnats des Etats-Unis, dans la même salle de Portland) et la Grecque Ekaterini Stefanidi (4,90 m).

Powell pour réparer une anomalie ?

Sur 60 m, Powell, ancien détenteur du record du 100 m et N.1 mondial sur la distance cette saison (6"49), va tenter de remédier à une incroyable anomalie: jamais un Jamaïcain n'a remporté le titre mondial en salle. Mais il aura à faire à un contingent américain musclé avec Trayvon Bromell et Mike Rodgers, au vétéran Kim Collins ou encore au Chinois Su Bingtian. Les Jamaïcaines collectionnent en revanche les couronnes mondiales sur 60 m, mais la tenante du titre, Shelly-Ann Fraser-Pryce, a préféré se concentrer sur Rio.
picture

Asafa Powell

Crédit: Eurosport

Elle ainsi laisse le champ libre à la Néerlandaise Dafne Schippers, championne du monde 2015 du 200 m et vice-championne du monde du 100 m qui s'est toutefois fait rejoindre en tête du bilan annuel du 60 m (7"00) par l'Américaine Barbara Pierre. Les Mondiaux 2016 se disputeront sans la Russie, nation-phare de la discipline, suspendue par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) pour ses nombreuses infractions au règlement antidopage et sa participation aux JO 2016 n'est pas encore acquise.
Sacrés en 2014 à Sopot, Ekaterina Koneva (triple saut dames), Maria Kuchina (hauteur dames) et Lyukman Adams (triple saut messieurs) n'ont pas pu faire le déplacement pour l'Oregon, tout comme le champion olympique 2012 à la hauteur, Ivan Ukhov. Au palmarès 2014 figurait aussi la Suédoise d'origine éthiopienne Abeba Aregawi, lauréate du titre mondial sur 1500 m, rattrapée par l'épidémie de contrôles positif au meldonium, le médicament qui a fait tomber la star du tennis féminin, Maria Sharapova.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité