Mondiaux 2013 : Un jour, cinq vidéos : On nous a changé Bolt

Pas de frime. Ou très peu. Pas de petits pas de danse. Pas de grimaces. Juste quelques rares sourires échangés avec le public du stade Loujniki. Mais surtout un sérieux inhabituel chez l’homme le plus rapide sur Terre. Deux ans après sa désillusion en finale du 100m à Daegu, Usain Bolt retrouvait la ligne droite dans le cadre des Mondiaux. Présent dans la septième et dernière série, le fantas(ti)que Jamaïcain n’a pas tenté le diable au moment de quitter les starts. Ensuite ? Il a déroulé. Comme toujours.

Les organisateurs avaient décidé de programmer le marathon dames à 14h, heure locale ce samedi. Bien mal leur en a pris. 71 filles étaient au départ. Seules 46 d’entre elles ont rallié l’arrivée (dans un stade aux trois quarts vide), pour 23 abandons (et deux non-partantes). Couru sous une chaleur écrasante, le marathon dames a fait des dégâts. A l’image de Meselech Melkamu, à la dérive après le fameux mur du 30e kilomètre. Après avoir marché quelques mètres, complètement hagarde et le regard dans le vide, l’Ethiopienne a dit stop. Au bout de ses forces.

Très déçu par sa médaille d’argent il y a deux ans à Daegu, Mo Farah n’a pas laissé passer sa chance, cette fois-ci. Grand favori du 10 000m moscovite, le Britannique a pris sa revanche sur Ibrahim Jeilan qui l’avait devancé en 2011. Avec un dernier kilomètre effacé en 2’30", le double champion olympique de Londres n’a pas flanché pour dominer son rival éthiopien. Son ultime tour de piste est tout simplement décoiffant.

Comme les frères Bubka, Sergueï et Vassiliy, 20 ans plus tôt, à Stuttgart, les frangins Lavillenie disputeront ensemble la finale du concours de la perche à Moscou, lundi (17h). Si Renaud n’a débuté ses qualifications qu’à 5,65m (passés au deuxième essai), son cadet, Valentin, a connu un concours plus compliqué. Après une belle frayeur à 5,25m, effacés à sa troisième et ultime tentative, puis un saut plus convaincant à 5,40m, le plus jeune des Lavillenie a fait le métier à 5,55m (au deuxième essai). Une hauteur suffisante pour rallier la finale.

Ifrish Alberg. Ce nom ne vous dit sûrement pas grand-chose. Totalement inconnu, le sprinter du Surinam avait peu de chance de se qualifier pour les demi-finales du 100m. Alors, il a pris tous les risques. Malheureusement, son effort ne s’est pas éternisé. La faute à une chute survenue dès les premiers mètres de la course. Dur…