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Mondiaux Moscou 2013 - Relais 4x100 - Les Françaises ont appris leur disqualification sur Twitter

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/08/2013 à 18:16 GMT+2

Stella Akakpo, dernière relayeuse du 4x100m tricolore revient sur la disqualification de son équipe plus de trois heures après leur médaille d'argent. Selon la sprinteuse, c'est sur Twitter qu'elles ont appris la nouvelle.

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Crédit: Eurosport

Le relais 4x100m féminin aurait pu clôturer en beauté les Championnats du monde de Moscou. Malheureusement, il aurait pu. Un peu plus de trois heures après la fin de la course, et l'inattendue deuxième place des françaises, l'IAAF a annoncé la disqualification des Bleues. Cette décision, c'est Stella Akakpo qui l'a appris sur Twitter. Dans un entretien accordé à La Voix du Nord, la sprinteuse raconte ce revirement de situation. "On avait regagné notre hôtel, on se préparait pour se rendre au club France afin de fêter cette médaille et on répondait en même temps aux messages de félicitations de nos proches a expliqué Akakpo. C’est là que nous avons vu un tweet de la Fédération internationale (IAAF) annonçant notre disqualification. Dans la foulée, on a vu que la presse française en parlait, nous avons alors appelé Adrian Verdugo, le chargé des relations avec les médias à la Fédération et il nous a confirmé la nouvelle. Nous nous sommes alors toutes effondrées".
Les Françaises savaient pourtant que le passage de témoin entre la deuxième et troisième relayeuse avait été à la limite du hors-zone. Mais une fois la remise des médailles effectuée et tant de temps qui s'était écoulé, pour elles, de l'eau avait coulé sous les ponts. "On a attendu pour être vraiment sûres, poursuit Stella Akakpo. On savait qu’il y avait trente minutes pour un appel. Mais après, avec le podium, la médaille, on pensait que c’était bon. Après avoir appris la nouvelle, le manager des relais Djamel Boudebibah est venu nous voir mais il ne savait pas trop quoi dire. Nous sommes restées un long moment entre nous". Mais la révolte a vite pris le relais à l'incompréhension. Stella Akakpo n'est pas connue pour mâcher ses mots et l'a fait savoir: "’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne comprends pas comment l’IAAF a pu nous faire ça. C’est une première dans l’histoire de l’athlé, c’est inhumain".
Akakpo n'a pas rendu sa médaille
"L’IAAF ne s’est même pas excusée, a-t-elle déploré. Je crois que l’on va avoir besoin de prendre un peu de distance. Je sais que j’ai fait une belle course car j’ai revu les images en rentrant à la maison. Cette équipe a sans doute de l’avenir mais rien ne nous rendra ce que l’on nous a pris. Si on enlève à Bolt ses 9’’58, il ne pourra peut-être jamais les refaire. C’était peut-être la course de notre vie, il y avait eu la part de chance nécessaire en sport mais nous avions signé le meilleur chrono de l’histoire du relais français. Nous étions vice-championnes du monde, ça ne se reproduira peut-être plus…"
Mais pour l'athlète tricolore, l'histoire ne s'arrête pas là. Révoltée contre l'IAAF, elle est tout de même rentrée en France avec sa médaille. "Mon prénom et mon nom sont gravés dessus, a-t-elle fait remarquer. Avec ce qu’ils nous ont fait, je ne pense pas qu’ils vont oser nous demander de les rendre."
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