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Avec deux médailles de bronze, la France a réalisé son plus mauvais bilan depuis 22 ans

Julien Chesnais

Mis à jour 30/08/2015 à 21:13 GMT+2

MONDIAUX 2015 - La France quitte les championnats du monde d'athlétisme de Pékin avec deux médailles de bronze. Celles de Renaud Lavillenie (perche) et Alexandra Tavernier (marteau). C'est son plus mauvais bilan depuis le zéro pointé de Stuttgart en 1993. Pour autant, à un an des Jeux Olympiques de Rio, l'inquiétude n'est pas à l'ordre du jour.

Nouvelle déception mondiale pour Renaud Lavillenie

Crédit: Imago

Pékin ne laissera pas un souvenir impérissable à l'équipe de France. Loin de là. De ces Mondiaux 2015 en Chine, les Bleus ne rapportent que deux médailles. Toutes de bronze. La première a une saveur très amère. Grandissime favori du saut à la perche, Renaud Lavillenie a une nouvelle fois échoué dans sa quête d'un titre mondial.
La seconde est elle plus réjouissante. Pour sa première campagne mondiale, la lanceuse de marteau Alexandra Tavernier, 21 ans, a confirmé les promesses nées de son titre mondial juniors en 2012.
La France se classe ainsi 31e au tableau des médailles. Coincée entre la Tunisie et la Bosnie-Herzégovine. Le "placing table" (classement par points) livre un regard moins sévère à la performance des Bleus, 11e nation grâce à 13 places de finaliste.
Deux médailles. Ce maigre total, la France l'avait déjà connu à quatre reprises (Tokyo 1991, Athènes 1997, Edmonton 2001, Osaka 2007). Mais il y avait eu à chaque fois l'or ou l'argent au bout. Ainsi, derrière les zéro pointés d'Helsinki 1983 et Stuttgart 1993, cette campagne 2015 constitue le troisième bilan le plus mauvais pour la France dans l'histoire des Mondiaux.
ÉditionOrArgentBronzeTotal médaillesRang au classement des nations
Paris 200333283e
Helsinki 200522485e
Moscou 2013121410e
Séville 1999120314e
Tokyo 1991110210e
Goteborg 1995102318e
Athènes 1997101219e
Rome 1987021316e
Osaka 2007020224e
Daegu 2011013418e
Berlin 2009012320e
Edmonton 2001011226e
Pékin 2015002231e
Sttutgart 19930000/
Helsinki 19830000/
Ce scénario catastrophe n'est pas une vraie surprise. Nous l'avions même envisagé. Et d'ailleurs, il ne faut pas s'en inquiéter outre-mesure à un an des JO. D'une part, briller dans la foulée d'une campagne morose, les Bleus l'ont déjà fait. Avant le feu d'artifice record de Paris, ils avaient été décevants à Edmonton deux ans plus tôt.
D'autre part, cet échec n'est pas celui d'une génération, qui avait d'ailleurs brillé l'an passé à l'Euro de Zurich (23 médailles, 2e nation derrière la Grande-Bretagne). Plutôt la conséquence redoutée d'une cascade de blessures à grande ampleur. Tamgho, Diniz, Mekhissi, Lesueur, Nana-Djimou, Mayer... tous ont déclaré forfait avec, pour beaucoup, l'idée de ne pas hypothéquer ses chances pour Rio 2016. L'échéance olympique est la priorité absolue de l'équipe de France. Et c'est seulement au Brésil que le véritable bilan de cette génération-là pourra être tiré.
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