Bosse, Mayer, Diniz, Robert-Michon : En vidéos, les 10 frissons du clan français à Londres
ParLucile Alard
Mis à jour 14/08/2017 à 01:16 GMT+2
MONDIAUX 2017 - Avec trois médailles d’or en individuel et cinq en tout, la France a connu un très grand cru lors des championnats du monde de Londres. Voici les 10 moments qu’il ne fallait pas louper.
Lundi 7 août
22h39. Darien échoue d’un souffle
Déjà quatre jours que les Mondiaux de Londres ont commencé et la France attend toujours une première médaille. Il n’y a pas eu de miracle sur 100m pour Jimmy Vicaut ou à l’heptathlon pour Antoinette Nana Djimou. Alors Garfield Darien, deuxième temps la veille lors des demi-finales du 110m haies, fait figure de première grosse chance pour le clan tricolore. Mais trois haies touchées en fin de course le condamnent à échouer à deux centièmes du podium. Les Bleus attendront.
Mardi 8 août
22h23. Une dernière ligne droite de folie mais pas de médaille pour Mekhissi
Troisième à Daegu et à Moscou, médaillé lors des trois dernières éditions des JO, Mahiedine Mekhissi fait figure de valeur sûre dans le clan français. Lors de la finale, il laisse partir le bon coup sans lui. La dernière ligne droite de son 3000m steeple est magnifique. Mais l’Américain Evan Jager ne se laisse pas surprendre par le baroud d’honneur du Triclore et sauve sa médaille de bronze d’un peu plus de trois dixièmes.
22h28. Lavillenie : le bronze, plus qu’un lot de consolation
Il ne sait pas encore que ce sera sa dernière barre franchie. Mais après un échec à 5,82m et un autre à 5,89m, Renaud Lavillenie exulte. Il vient de passer 5,89m à son dernier essai. La médaille est assurée. Reste à connaître le métal. Il sera de bronze puisque ses tentatives à 5,95m et 6,01m sont infructueuses. A la fin de son concours, le perchiste assistera au sacre de Bosse. Un honneur après lequel il court toujours lors des Mondiaux mais cette troisième place, reste, au vu de sa saison, plus que satisfaisante.
22h42. La sensation Bosse
Les Bleus ont patienté cinq jours mais la récompense est à la hauteur des attentes. Pierre-Ambroise Bosse enflamme la piste londonienne lors de la finale du 800m avec une accélération foudroyante à 250m de la ligne. Suicidaire ? Non, ni le favori Adam Kszczot ni le Kenyan Kipyegon Bett ne le rattrapent. C’est bien le "Bosse" qui se pare d’or et offre une médaille du plus précieux métal au clan bleu.
Mercredi 9 août
19h58. "Je suis champion du monde"
La piste londonienne est luisante d’eau et la pluie s’abat sur le stade mais "PAB" n’en a cure. Tout sourire, il est revenu 24 heures après par la grande porte pour chercher sa médaille d’or. Sa première. Il entonne la main sur le cœur la Marseillaise. Et termine l’hymne national en remodelant les paroles à sa sauce. Le titre de champion du monde ne l’a pas changé.
Vendredi 11 août
11h20. Mayer rentre de plein pied dans son décathlon
En l’absence d’Ashton Eaton, désormais retraité, Kevin Mayer se présente au départ de la première épreuve dans la peau du favori du décathlon. Et le Français montre tout de suite qu’il est prêt à assumer son nouveau statut. Il claque un 10’’70 sur 100m, nouveau record personnel. Il n’est pas encore en tête du concours (4e) mais ce n’est qu’une question d’heures.
Samedi 12 août
15h13. Proche du 0 à la perche, Mayer se reprend in extremis
Il faut lancer la vidéo pour comprendre. Les genoux, les cuisses, le bassin : c’est toute une partie du corps de Mayer qui effleure la barre, tremblotante. Mais elle reste accrochée et avec elle, l’espoir de titre de Mayer. Pour ce troisième essai à 5,10m, Kevin Mayer est dos au mur mais parvient à se reprendre au dernier moment. Cardiaque, s’abstenir.
23h16. Les larmes de Mayer
Pierre-Ambroise Bosse avait réécrit les paroles de la Marseillaise. Kevin Mayer, lui, parvient à peine à balbutier l’hymne. Submergé par l’émotion, le Français a toutes les peines du monde à retenir ses larmes sur le podium de son premier titre mondial.
Dimanche 13 août
12h25. L’incroyable joie de Diniz
La rage de Yohann Diniz au moment de franchir en vainqueur la ligne d’arrivée du 50km marche est communicative. Elle montre aussi que le Français a pris une incroyable revanche sur sa course de Rio l’an passé. A 39 ans, le marcheur décroche son premier titre de champion du monde, avec une avance énorme sur la concurrence (plus de huit minutes d’écart avec le deuxième). "J’ai dompté Yohann Diniz," lâche-t-il devant les micros. Et ça l’a amené au sommet.
21h17. Robert-Michon pour une cinquième médaille
Un premier essai à 65,49m pour mettre la pression sur ses adversaires et s'offrir une place sur le podium. Un dernier à 66,21m pour savourer le bronze et approcher le record de France (66,73m). Comme souvent lors des compétitions majeures, Mélina Robert-Michon a sorti les jets qu'il fallait au moment où cela comptait le plus. Pour la troisième fois, elle décroche une médaille en disque lors d'un rendez-vous majeur (Mondiaux 2013, Jeux 2016 et Mondiaux 2017).
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