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Procès Pistorius : Les 5 phrases-clefs de l’audience de lundi

Florian Maussion

Mis à jour 17/03/2014 à 21:57 GMT+1

Le 11e jour du procès d’Oscar Pistorius a été marqué par le témoignage de Sean Rens, manager d’un stand de tir qui décrit un homme à la gâchette facile.

Oscar Pistorius

Crédit: AFP

Il passait dans ce que nous appelons ‘code rouge’, ou mode de combat. En d'autres termes, sortir son arme pour nettoyer sa maison
Principal témoin entendu aujourd’hui, Sean Rens connaissait Oscar Pistorius depuis mai 2012. Ce manager d’un stand de tir a souligné la tendance de l’athlète à dégainer facilement son arme. Il est notamment revenu sur un épisode que lui a raconté Pistorius où celui-ci avait dégainé son arme en pleine nuit en entendant la machine à laver, pensant qu’il s’agissait de cambrioleurs.
Il a commandé six armes à feu avant le meurtre
Sean Rens a souligné qu’avant le meurtre de sa petite amie, Oscar Pistorius avait passé commande de six armes à feu : trois pistolets, deux revolvers et un fusil. Une commande "annulée après le drame". Ironie du sort, la facture lui serait parvenue le 14 février 2013, quelques heures après la mort de Reeva Steenkamp.
Pistorius a enfreint des règles qu'il connaissait sur les armes
Le témoin a ensuite détaillé le contenu d’un questionnaire auquel Pistorius avait dû répondre avant d’obtenir un permis de port d’arme. À la question "Un cambrioleur entre dans votre maison et commence à voler votre hi-fi. Pouvez-vous l'abattre?", l’athlète avait répondu : "Non, la vie n'est pas en danger."
Alors, vous avez bougé des objets sur la scène ?
Le photographe de la police Barend Van Staden a été longuement interrogé par le procureur Gerrie Nel. Il a finalement admis avoir bougé une serviette, un porte magazine et une balle sur la scène du crime.
Elle n’a pu rester à regarder toutes les photos de cette nuit-là
L’avocat d’Oscar Pistorius Barry Roux a demandé à la Cour de repasser les photos prises après le drame. Une épreuve que n'a pas pu supporter June Steekamp, la mère de la victime. C’est ce qu’a expliqué Jacquie Mafokeng, responsable de la ligue des femmes de l’ANC au Figaro.
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