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Sebastian Coe : "L'IAAF n'a couvert aucun test positif d'athlètes russes"

ParAFP

Mis à jour 13/01/2016 à 18:00 GMT+1

Pour Sebastian Coe, tout a été fait par l'IAAF pour détecter et sanctionner les tests positifs des athlètes russes. L'actuel président de la Fédération internationale se défend de toute dissimulation, autant qu'il affirme ne pas avoir l'intention de démissionner.

Sebastian Coe

Crédit: AFP

Sebastian Coe est formel. Pour le président de la fédération internationale d'athlétisme, l'IAAF n'avait "couvert" aucun test positif d'athlètes russes, dans des entretiens télévisés à Sky et CNN depuis Londres. "Cela ne me semble pas surprenant que nous ayons été préoccupés par la situation de la Russie". a-t-il expliqué à Sky. Le nombre grandissant de tests positifs que l'IAAF a eu à traiter durant mon mandat était clairement un sujet de préoccupation."
"Mais le problème est simple: Tous les résultats (sanguins) anormaux ont-ils été étudiés ? Oui! Des sanctions ont-elles été prises et rendues publiques ? Oui! Y-a-t-il eu dissimulation ? Non!", a insisté Lord Coe, à la veille de la publication par la commission d'enquête indépendante de l'Agence mondiale antidopage (AMA) de la deuxième partie de son rapport sur les pratiques dopantes et les faits de corruption dans l'athlétisme.
La crise, en fait, c'était probablement il y a deux ou trois ans.
Une certitude: selon des courriels et des lettres de 2009 à la Fédération de Russie, révélés mercredi par l'agence Associated Press, l'IAAF connaissaient parfaitement l'ampleur du dopage chez les athlètes russes, au point pour certains de "mettre leur vie en danger".
"Ecoutez, le comité d'éthique de l'IAAF a déjà réalisé son enquête. Pour le rapport de l'AMA, il faut attendre demain. Pour la police française... En tant que président de l'IAAF, j'ai coopéré totalement à toutes ces enquêtes. C'est là où nous en sommes", a encore répondu Coe à CNN, qui lui demandait si son nom pourrait également être jeté en pâture jeudi dans le rapport de l'AMA.
Avant de prendre la présidence de l'IAAF en août 2015, Coe, double champion olympique du 1500 m (1980 et 1984), en avait été depuis 2009 l'un des quatre vice-présidents. Quant à l'idée de démissionner, il n'en est pas question pour Coe: "Non", a-t-il martelé lorsqu'il lui a été demandé s'il avait envisagé cette hypothèse: "Parce que le devoir au quotidien d'un président c'est de s'assurer que le sport est entre de bonnes mains. (...) Je sais que nous vivons des jours noirs. Bien sûr, qu'ils sont noirs". Avant de conclure : "La crise, en fait, c'était probablement il y a deux ou trois ans".
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