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Face au Brésil, Pau Gasol et l'Espagne envoient un message

Glenn Ceillier

Mis à jour 02/09/2014 à 00:05 GMT+2

Emmenée par un Pau Gasol impressionnant, l'Espagne a giflé le Brésil (82-63), deux jours avant ses retrouvailles avec la France.

Pau Gasol, avec l'équipe d'Espagne lors de la Coupe du monde 2014

Crédit: AFP

Mercredi, la France va retrouver l'Espagne. Et les Bleus ne doivent pas être très sereins s'ils ont regardé le match contre le Brésil. La Roja a fait une démonstration de puissance face aux tombeurs des Français samedi. Devant leur public déchaîné, les Espagnols n'ont fait qu'une bouchée des Auriverde (83-63), qui présentaient pourtant le profil pour les gêner. Mais dans le sillage d'un Pau Gasol intenable et d'une efficacité redoutable, ils ont envoyé un message fort pour leur premier match face à un candidat au podium.
Contre l'Iran (90-60) et l'Egypte (91-54), l'Espagne avait logiquement signé des petites promenades de santé. Mais on ne s'attendait honnêtement pas à une telle prestation face à une équipe du calibre du Brésil. Malgré leur trio intérieur made in NBA (Splitter, Nene, Varejao), les Brésiliens n'ont jamais pu lutter. A la fin du premier quart-temps, la Roja avait déjà giflé les coéquipiers de Barbosa (30-14, 10e). Elle a remis une couche au retour des vestiaires grâce notamment à un Pau Gasol tout simplement bluffant.
Gasol, quelle machine !
L'intérieur des Chicago Bulls a fait un carnage sous les panneaux. En 29 minutes sur les lattes, il a planté 26 points à 11 sur 15 aux tirs, pris 9 rebonds, délivré 2 passes décisives et signé 3 contres. Une prestation de très haut niveau, marquée notamment par une série de trois paniers primés au troisième quart-temps pour assommer les Brésiliens. Mais cette performance aboutie de l'Espagne ne se résume pas à celle de Pau Gasol.
Collectivement, la Roja a régalé son public. Intensité défensive, altruisme mais aussi actions spectaculaires, il y avait tout. Les statistiques de l'Espagne sont juste spectaculaires : elle termine avec un joli 11 sur 24 à trois points (46%), 17 passes décisives (contre 7 pour le Brésil), une large domination aux rebonds (41 à 32) et dix joueurs qui ont marqué…Même les Etats-Unis n'ont pour l'instant pas autant impressionné. La France sait à quoi s'attendre. Et ça fait peur.
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