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Mondial 2014 - Nicolas Batum (France) : "Avoir le leadership, c'est assez excitant"

ParAFP

Publié 30/08/2014 à 02:11 GMT+2

Nicolas Batum annonce que sans Tony Parker, la réponse française sera collective au Mondial. Et qu'il est prêt à faire plus pour ça. Dès samedi soir contre le Brésil.

Nicolas Batum lors du match amical France-Australie, le 24 août 2014

Crédit: AFP

L'équipe n'a pas été épargnée par les blessures ces derniers jours. Cela rend-il les choses plus difficiles ?
Nicolas Batum : Ça soude un groupe. C'est une bonne raison pour rester encore plus groupés. Nando (de Colo) et Ian (Mahinmi) nous ont quittés peu avant la compétition. C'est dur pour eux en premier. L'équipe va en souffrir c'est sûr, mais pour eux qui ont beaucoup travaillé pour être là, c'est difficile.
L'absence de Mahinmi risque d'être particulièrement préjudiciable pour le premier match face au Brésil ?
N.B. : C'est sûr que ce n'est pas évident, mais on ne va pas pleurer là-dessus. On ne va pas se dire qu'on n'a plus aucune chance maintenant que Ian n'est plus là. On en a encore. On a un secteur intérieur qui est performant. J'ai confiance en eux.
Qu'a changé votre statut de champion d'Europe ?
N.B. : Je ne vais pas dire grand-chose, mais presque. C'est vrai qu'on a un certain statut à défendre, mais ça ne va pas nous servir à quoi que ce soit. Il faut juste aller sur le terrain et jouer. On sait qu'on n'a pas la même équipe que l'année dernière. On sait qui on est. A nous d'être raisonnables, de prendre les matches les uns après les autres, de ne pas trop se projeter et d'essayer de faire quelque chose de bien.
Avec l'absence de Tony Parker, on va attendre encore plus de vous...
N.B. : C'est sûr que mon rôle augmente un petit peu. Mais c'est vrai pour tout le monde, pour les deux meneurs Thomas (Heurtel) et Antoine (Diot), pour Boris (Diaw) également. Ça va être intéressant de pouvoir me jauger par rapport à ce leadership et à ma montée en puissance depuis un an.
Vous ne semblez pas vous mettre de pression par rapport à ces attentes ?
N.B. : Non, surtout pas. C'est assez excitant comme situation. J'ai bossé pour ça depuis des années, pour être le meilleur possible. Là, j'ai la possibilité d'être l'un des leaders de cette équipe, je trouve ça assez excitant personnellement. Je trouve ça génial d'avoir plus de responsabilités, plus le ballon et de devoir essayer de mener cette équipe le plus loin possible avec Boris.
Qu'est-ce que l'absence de Parker change pour l'équipe ?
N.B. : C'est sûr que quand ça n'allait pas, on donnait la balle à Superman et il faisait de la magie. On a ça en moins, parce qu'on enlève le meilleur joueur de l'histoire du basket français. Mais ça se remplace. Pas par un joueur, mais par tout un collectif. C'est à nous de rester soudés, de jouer ensemble et il ne faut pas justement que quelqu'un pense pouvoir être Superman. C'est à chaque joueur d'apporter plus qu'auparavant.
Quel objectif fixez-vous à cette équipe ?
N.B. : Je me suis toujours dit qu'il fallait au minimum faire un quart de finale. Si on est en quarts, on verra où on en est, et qui on affrontera.
Une nouvelle médaille permettrait au basket français de continuer sur sa bonne dynamique...
N.B. : C'est vrai, depuis 2011 le basket est sur la pente ascendante. Les filles y sont aussi pour beaucoup, parce qu'elles ont fait pas mal de très bons résultats. Le nombre de licenciés augmente, la popularité est là. C'est important, c'est pour ça qu'on se donne à fond, et que Tony, Boris ou moi on vient investir dans des clubs français. Parce qu'on essaie de rendre au basket français ce qu'il nous a apporté avant.
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