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D'un De Colo bluffant à un Parker décevant, les Bleus n'ont pas tous le même bilan

Glenn Ceillier

Publié 21/09/2015 à 17:41 GMT+2

EUROBASKET - Si la France a terminé son Euro avec une médaille de bronze, les prestations individuelles de la compétition ont été très hétérogènes. Certains ont brillé comme Nando de Colo ou Rudy Gobert, d'autres ont déçu comme Tony Parker. Bilan des principaux acteurs tricolores de cet Euro.

Nando de Colo avec Tony Parker en équipe de France - 2015

Crédit: AFP

Ils nous ont séduits ou laissé une bonne impression

Nando de Colo

  • Son tournoi
Impressionnant. Du début à la fin, Nando de Colo a montré son meilleur visage. Celui qu’il expose depuis son retour en Europe sous les couleurs du CSKA Moscou. Incisif, l’arrière n’a pas connu une seule baisse de régime. Avec un Tony Parker sans rythme, il a été l’atout numéro 1 des Bleus en attaque. Et il ne s’est pas contenté de ça.
  • Ses moyennes
13.1 points, 5.2 rebonds, 3.7 passes
  • Son moment
Difficile de n’en retenir qu’un. Nando de Colo a répondu présent à chaque match. Qu’importe l’enjeu, il a tout le temps assumé ses responsabilités.

Rudy Gobert

  • Son tournoi
Dans la lignée de son Mondial 2014. Rudy Gobert s’est encore un peu plus imposé comme le leader défensif des Bleus. Avec son envergure, il a été l’intimidateur souhaité par Vincent Collet. Un joueur qui change la donne en défense même s’il doit encore progresser en attaque.
  • Ses moyennes
10.4 points, 8.1 rebonds et 2 contres
  • Son moment
On aurait pu retenir son match lors de la petite finale où il finit avec un double-double et a dominé la raquette. Ou sa performance face à Israël. Mais on a envie de parler de son match contre l’Espagne et Pau Gasol. S’il n’a pas pu empêcher le géant catalan de faire un chantier impressionnant, sa présence sur le parquet changeait clairement la donne. Sa sortie pour cinq fautes en prolongation a d'ailleurs été l’un des tournants du match.

Joffrey Lauvergne

  • Son tournoi
De l’énergie, de l’envie, du combat. A chaque fois qu’il est entré sur les lattes, l’intérieur a montré toutes ses qualités avec sa rage habituelle. Au poste de pivot mais aussi comme un ailier-fort quand Collet a fait appel à lui. Un vrai "energiser". Le genre de profil qu’il faut avoir dans son équipe.
  • Ses moyennes
9.5 points, 5.6 rebonds
  • Son moment
Son match contre la Turquie où son activité a été débordante. Quand il est rentré avec Gobert et Fournier, la France a infligé un 14-1 décisif à la Turquie.

Evan Fournier

  • Son tournoi
C’était un peu les montagnes russes. Mais s’il a eu des soucis de réadaptation au jeu FIBA en attaque, c’est aussi lié à son temps de jeu. Après son 0 pointé contre Israël, il a cependant su se montrer plus régulier en alimentant la marque dès qu’il foulait le parquet.
  • Ses moyennes
6.8 points, 1.8 rebond, 1.4 passe
  • Son moment
On a hésité avec son match pour la troisième place où il a frappé dès qu’il était en jeu (15 points en 22 minutes). Mais c’est son match contre la Turquie qui a marqué les esprits. Comme au Mondial l’été dernier, l’arrière a montré son meilleur visage quand l’heure des matches couperets a sonné (12 pts). Il confirme qu’il aime la pression.
picture

Evan Fournier après la victoire des Bleus contre la Russie

Crédit: AFP

Ils nous ont déçus ou laissé une impression mitigée

Tony Parker

  • Son tournoi
Très loin de ce que l’on pouvait attendre. Il le reconnaît lui-même : il n’a jamais été dans le rythme. Pas en jambes, TP n’a pas réussi à être le Parker que l’on a l’habitude de voir. Il ne l'a que trop rarement vu faire ses pénétrations, ou son "teardrop". Ça a manqué cruellement, notamment face à l’Espagne en demi-finale. Il termine avec un pourcentage catastrophique aux tirs (34.3%), surprenant pour un meneur réputé pour son adresse.
  • Ses moyennes
12 points, 2.2 rebonds et 4.2 passes
  • Son moment
Son passage face à la Lettonie. Le seul moment où on a retrouvé le vrai Tony Parker. La star des Spurs a alors enchaîné quatre paniers de rang pour inscrire 9 points. Malheureusement, ce n’était qu’un feu de paille sans lendemain.

Nicolas Batum

  • Son tournoi
Alors oui, il a dû s’adapter à cette nouvelle donne avec le retour de Tony Parker et l’explosion de Nando de Colo. Oui, il a fait du bien en défense. Mais on était en droit d’en attendre plus de Nicolas Batum. Maladroit (35.3% aux tirs et 17.1% à trois points), l’ailier n’a pas eu le rendement escompté.
  • Ses moyennes
9.1 points, 3.6 rebonds, 1.3 passes
  • Son moment
Ses trois derniers lancers ratés contre l’Espagne. Enfin surtout ses deux premiers. C’est un peu cruel de s’arrêter là-dessus. Mais ces échecs sur la ligne coûtent très cher aux Bleus, tout comme ceux de Tony Parker quelques secondes avant.

Boris Diaw

  • Son tournoi
Ce n’était pas du grand Boris. Avec lui, il ne faut pas regarder les statistiques. Mais là, c’est son pire tournoi dans ce domaine depuis l’Euro 2003. S’il a comme toujours bien joué son rôle de deuxième meneur, il s’est un peu trop effacé. Beaucoup trop même.
  • Ses moyennes
6.2 points, 3 rebonds, 4 passes
  • Son moment
Son 5 sur 5 face à la Lettonie. Quand la France a eu besoin, Boris a pris les choses en mains en faisant l’étalage de ses qualités offensives et de ses fondamentaux. Le seul souci, c'est qu'il ne l'a pas refait.
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