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L'antisèche : Le train bleu est lancé, bon courage pour l'arrêter

Glenn Ceillier

Mis à jour 13/09/2015 à 11:03 GMT+2

EUROBASKET 2015 - L’équipe de France a rendu une copie de grande qualité contre la Turquie en huitièmes de finale de l’Euro. Les Bleus ont impressionné. Notamment en défense. La jeune génération a aussi été bluffante.

Joffrey Lauvergne et Nicolas Batum

Crédit: AFP

Le match : un petit passage à vide mais la France a impressionné

On va commencer par le seul bémol de la soirée : ce passage à vide dans le deuxième quart où les Turcs ont passé un 10-0. Pour le reste, on a frôlé le match parfait. Dans le rythme dès le début de la partie, les Français ont éteint les Turcs avant la pause avec une défense de fer et en dominant dans les airs. Ensuite, ils ont fait exploser la Turquie grâce à leur collectif et leurs multiples solutions en attaque. Les Turcs n’avaient pas un banc assez fort pour lutter. Ça s’est vu.

Le joueur : Nando de Colo

Il y a de quoi faire ce samedi. On aurait ainsi pu retenir Joffrey Lauvergne pour son activité débordante. Ou Rudy Gobert pour son impact. Et même Evan Founier pour son apport non négligeable. Mais on ne peut pas passer à côté de Nando de Colo. Enorme tout le premier tour, l’arrière a noirci sa feuille de stats comme rarement. Pour ce premier match dans sa région, il termine avec 15 points, 7 rebonds, 7 passes.

La stat : 5

Difficile de ne pas en parler. Après son zéro pointé face à la Israël, Tony Parker a terminé avec 5 petits points ce match face aux Turcs. A 2 sur 8 aux tirs. Ce n’est pas du grand Parker. Il faut même remonter très loin (à ses débuts) pour voir TP être aussi discret lors de deux matches de rang en équipe de France. Imaginez : il a attendu la 23e minute pour marquer son premier panier. Mais si ses coéquipiers évoluent à ce niveau encore longtemps, il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
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Tony Parker

Crédit: Panoramic

Le moment qui a tout changé : l’entrée de la génération 91-92

La relève est-elle déjà là ? On peut se le demander. Pour ce premier match couperet, la lumière est venue de la jeune génération tricolore, celle estampillée 1991-92. Quand Vincent Collet a décidé de relancer la paire Lauvergne-Gobert aux côtés d’Evan Fournier, la France a infligé un 14-1 décisif à la Turquie pour passer de 22-25 à 36-26 (20e). Alors bien sûr, l’excellent Nando De Colo était aussi là avec Nicolas Batum. Mais l’impact des jeunes a été évident. Ensuite, ils n’ont pas levé le pied. Au final, ils ont signé une grande performance qui donne foi en l’avenir.

La décla : Collet un peu agacé par la question sur Parker

L’important, c’est que la France soit en quart. Mon objectif n’est pas que Tony Parker marque 20 points par match, mais que l’on gagne.

La question : les Bleus pouvaient-ils envoyer un meilleur message ?

Difficilement. Ce samedi et malgré la pression, la France a signé une prestation de très haute volée. On craignait ce premier choc après un premier tour trop tranquille. Il a tourné à la démonstration. Offensivement bien sûr, où les individualités ont été nombreuses à briller. Mais c’est surtout en défense que la France a impressionné. Les Turcs n’ont existé que quelques minutes quand Ali Muhammed et Ersan Ilyasova se sont illustrés au début du deuxième quart-temps. Mais sinon, ils ont souffert devant Rudy Gobert et ses coéquipiers, qui ont placé six contres. Les Bleus ont limité la Turquie à 32% de réussite. Du très beau travail qui augure de belles choses. Et démontre aux autres équipes que la France ne compte pas lâcher son titre.
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