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L'Espagne et Gasol sont encore au rendez-vous et attendent les Bleus

Glenn Ceillier

Mis à jour 16/09/2015 à 09:03 GMT+2

L'Espagne a battu la Grèce (73-71) en quart de finale de l'Euro 2015, mardi à Lille. Les coéquipiers de Pau Gasol (27 points, 9 rebonds) défieront le vainqueur de France - Lettonie, vendredi. Les Espagnols intègrent le dernier carré européen pour la neuvième fois de suite.

Gasol face à la Grèce

Crédit: Panoramic

Avec le cœur, l’Espagne a été chercher sa place en demi-finales et attend maintenant l’équipe de France pour une revanche dont elle meurt d’envie. Avec le cœur. Et un Pau Gasol encore monstrueux. La Roja rejoint le dernier carré de l’Euro, comme à chaque fois depuis 1999. Cette fois-ci, elle a dû se débarrasser de la Grèce (73-71), qui semblait si solide depuis le début du tournoi. Mais Pau Gasol a encore sorti le grand jeu avant de voir ses coéquipiers dont Nikola Mirotic venir lui donner un coup de main décisif dans le dernier quart-temps.
Impressionnant depuis le début de cet Euro au sein d’une Espagne très diminuée, Pau Gasol a martyrisé la défense grecque. Avec 27 points et 9 rebonds, l’intérieur des Chicago Bulls a sorti un nouveau récital. Pendant trois quart-temps, il a permis à l’Espagne de faire la course en tête (39-32, 20e) avant de l'aider à rester en vie. Mais ensuite, ce sont ses coéquipiers qui ont pris le relais.
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Pau Gasol (Espagne) et Sergio Rodriguez (Espagne)

Crédit: Panoramic

Impressionnant depuis le début de cet Euro au sein d’une Espagne très diminuée, Pau Gasol a martyrisé la défense grecque. Avec 27 points et 9 rebonds, l’intérieur des Chicago Bulls a sorti un nouveau récital. Pendant trois quart-temps, il a permis à l’Espagne de faire la course en tête (39-32, 20e) avant de l'aider à rester en vie. Mais ensuite, ce sont ses coéquipiers qui ont pris le relais.

Antetokounmpo se démultiplie en vain

Dans la dernière période, Gasol n’a marqué que deux petits lancers. Qu’importe, il a trouvé du soutien de choix. Son coéquipier aux Bulls Nikola Mirotic s’est notamment battu comme lion (18 pts). Sans Pau Gasol, l’Espagne a ainsi effacé son retard du début du quatrième temps (55-57, 30e) pour refaire un petit écart (62-57, 34e). Ensuite, les Espagnols ont su résister au retour grec.
La Grèce s’est en fait réveillée un peu tard. En première période, elle a été méconnaissable. Oubliant son collectif et son intensité défensive. Au retour des vestiaires, les Hellènes ont montré un visage plus saignant. Dans le sillage d’un Vassilis Spanoulis retrouvé pendant quelques minutes seulement (10 pts au final pour un piteux 4 sur 14 aux tirs). Car malgré l’activité impressionnante d’un Yannis Antetokoúnmpo au four et au moulin (12 pts, 17 rbds, 2 contres) avant d’être coupable de deux marchers clefs dans le final, la Grèce a craqué devant l’envie espagnole. Si la France va en demi-finale, elle est prévenue : l’Espagne n’a pas toutes armes. Mais elle a du coeur. Et un Pau Gasol magique.
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