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Valérie Garnier : "Ça va être un Euro très relevé"

ParAFP

Publié 11/06/2015 à 11:21 GMT+2

Valérie Garnier, l'entraîneur de l'équipe de France, s'attend à un "Euro très relevé", d'abord parce qu'il est qualificatif pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016 et surtout car de nombreux pays ont obtenu le renfort de joueuses américaines naturalisées.

Valérie Garnier lors du Mondial 2014

Crédit: Panoramic

Quels enseignements avez-vous tiré de la préparation ?
V.G. : Qu'on peut être intense, en défense, dans les courses. Qu'on est encore un peu fragile sur notre alternance de jeu, notamment dans la recherche de notre jeu intérieur. On le trouve mais évidemment, comme il est très dangereux, les défenses adverses déclenchent des trappes, à deux, parfois à trois. Donc il faut absolument qu'on trouve des solutions par rapport à ça, pour ressortir les ballons, être dangereuses dans le tir extérieur. On a douze joueuses opérationnelles. Elles ont été choisies, certaines pour leur polyvalence, d'autres pour leur singularité. Ce qu'elles ont en commun, c'est d'être intenses en défense et dans la course.
Quel est l'objectif premier : le titre européen ou la qualification pour les JO de Rio ?
V.G. : Je leur ai expliqué les deux moyens d'aller aux jeux Olympiques (le champion d'Europe est directement qualifié, les équipes classées 2 à 5 participeront à un Tournoi de qualification olympique, Ndlr). On sait ce qu'on préférerait. Ça passe par des étapes : il faut sortir de la première et de la deuxième poule dans les meilleures circonstances, pour avoir le meilleur quart de finale possible. On a une équipe ambitieuse, mais qui veut bâtir étape par étape, brique par brique. On est attendu, parce qu'aujourd'hui il faut compter avec l'équipe de France. On n'est pas LE favori, mais on fait partie DES favoris, au même titre que l'Espagne, la Turquie, la Serbie, ou pourquoi pas le Monténégro. Pour moi l'objectif, c'est de passer les quarts, parce que ça nous bascule déjà sur le tournoi pré-olympique et que je pense que ça donne les ressources nécessaires pour aller jusqu'au bout derrière.
Plusieurs pays ont naturalisé des Américaines. Cela peut-il avoir un impact sur le résultat final ?
V.G. : Bien sûr, ça change la hiérarchie. Je pense que ça va être un Euro très relevé. D'abord par le fait qu'il précède une année olympique, qu'il y a le retour de toutes les anciennes qui avaient délaissé les équipes nationales pour prendre un peu de repos, et puis l'apport de ces étrangères. Nous on l'a avec Isa (Isabelle Yacoubou, d'origine béninoise, Ndlr). Mais ce n'est pas la même chose. Je considère qu'elle est française, dans son âme et dans son coeur. Danielle Page, elle, ne parle pas un mot de Serbe. Il y a deux mois elle n'était pas serbe, aujourd'hui elle l'est. Tous les pays de l'Est ont pris une Américaine, qui ne parle pas la langue, qui ne sait peut-être même rien sur le pays. Les pays ont cherché à avoir la meilleure équipe possible, parce que toutes les joueuses et toutes les Fédérations ont la même ambition : aller aux JO. C'est un levier de motivation formidable pour les joueuses.
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