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EuroBasket 2013, Finale, France - Lituanie : Comment la France a optimisé ses ressources

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/09/2013 à 20:10 GMT+2

La France est en finale de l’Euro. Ça semble un peu improbable après les nombreux forfaits et au vu de certains matches. Mais voici comment ils y sont parvenus.

France 2013 Tony Parker, Boris Diaw, Nicolas Batum

Crédit: Panoramic

Ces Bleus ont l’expérience de l’Euro
Un championnat d’Europe en basket est une course de longue haleine. Les rencontres s’enchaînent comme rarement, notamment au premier tour. Avec huit matches pour arriver en quarts de finale, il faut savoir gérer son effort, s’économiser sur quelques rencontres. Le noyau dur présent depuis tant d’étés en Bleu (Parker, Diaw, Batum, Gelabale, Pietrus, De Colo…) sait de quoi on parle pour en avoir fait les frais dans le passé. Or si certaines déconvenues tricolores en poule n’ont bien sûr pas été calculées, les Tricolores n’ont pas mis la même intensité lors des rencontres de poule qu’à partir des quarts de finale. Ce n’est pas un hasard… Ils en ont récolté les fruits.
Des anciens au rendez-vous
On ne va pas s’attarder sur le cas Tony Parker, dont on ne cesse de tresser les louanges. Pour faire court, TP est tout simplement le leader attendu. Surmotivé encore une fois, il assume à la perfection et montre le chemin à suivre tant sur le parquet qu’en dehors puisqu’il a remobilisé ses troupes à la mi-temps contre l’Espagne. Mais les performances de Boris Diaw sont aussi à mettre en exergue. Maladroit en première période face à la Roja, le capitaine des Bleus signe un bon tournoi (9.9 pts, 4.5 rbds, 3.3 pds). Autre cadre qui répond aux attentes : Florent Pietrus, qui apporte en défense dès qu’il rentre. En fait, Nicolas Batum est le seul petit bémol avec son inconstance.
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BASKET 2013 France Boris Diaw Tony Parker

Crédit: Panoramic

Un coaching gagnant
Vincent Collet n’a pas toujours vu ses choix être payants. Mais il faut souligner son coaching durant cet Euro. Et notamment depuis le début des matches couperets. Contre la Slovénie, il a su sortir la défense qu’il fallait, avec notamment Nicolas Batum pour stopper Goran Dragic. Et face à l’Espagne, il a remis ça en sortant une défense de zone pour la première fois. Mais il a également fait confiance aux joueurs qu’il fallait (Diot, Pietrus) au bon moment pour relancer les Bleus ou ouvrir son banc pour faire souffler TP et les autres cadres. Cerise sur le gâteau : il a aussi su trouver les mots pour recadrer son groupe au moment opportun. En clair : si la France est en finale, Collet n’y est pas étranger.
Ajinça, c’est plus solide qu’on le pensait
Il faut l’avouer : avant le début, il y avait de sérieux doutes sur les pivots français. Inexpérimentés au niveau international, Alexis Ajinça, Joahn Petro et Joffrey Lauvergne n’apportaient pas beaucoup de garanties en l’absence de Joakim Noah, Ronny Turiaf et autre Kévin Seraphin. Pourtant, ils ne déméritent pas, loin de là. Notamment, Ajinça. Le pivot de 2m15 est devenu un vrai joueur de basket depuis son retour à Strasbourg  sous les ordres de Vincent Collet. Il défend mieux et a de temps en temps été un bon point de fixation en attaque. Avec 9.6 points, 6.7 rebonds et 1.4 contre de moyenne, il répond aux attentes. Johan Petro a également livré quelques séquences solides. Ils ont été de belles surprises.
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