Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

France-Pologne (69-66), l'antisèche : c'est le genre de victoire qui servira

Glenn Ceillier

Mis à jour 08/09/2015 à 14:20 GMT+2

EUROBASKET 2015 - L’équipe de France a lutté pour venir à bout de la Pologne (69-66). Cela pourrait laisser songeur. Mais il y a du positif dans ce succès dans la perspective des huitièmes de finale.

Les joueurs de l'équipe de France, après la victoire face à la Pologne.

Crédit: AFP

Le match : un vrai combat

La Pologne a offert une belle opposition à la France. Un vrai combat physique. Dans ce match âpre, les Bleus ont su garder leur sang-froid et se mettre à la hauteur de l’intensité imposée par les Polonais. En manque d’adresse et après trois matches en trois jours, les Français ont su être patients pour trouver les solutions. Et après un départ poussif et un début de deuxième quart-temps compliqué offensivement, ils ont rectifié le tir pour prendre l’avantage et s’imposer. Même si la Pologne n’a jamais lâché.

Le joueur : Mickael Gelabale

Avant ce match, il n’avait mis que quatre petits points et tenté cinq shoots depuis le début de l’Euro. Mais ce lundi, Mickael Gelabale est sorti de sa boîte. L’ailier a, comme souvent, surgi quand la France en avait besoin. Alors que les Bleus se montraient poussifs en attaque, il a enchaîné les tirs, en démontrant toutes ses qualités dos au panier. Au final, il rend une copie très propre : 12 points à 86% de réussite aux tirs. Le "facteur X" selon Collet.
picture

Mickael Gelabale, l'ailier de l'équipe de France, en 2015.

Crédit: Panoramic

La stat : 2 sur 13

C’est la réussite aux tirs à trois points de l’équipe de France contre la Pologne. Un médiocre 15%. Alors oui, c’est faible. Mais il y a des soirs où l’adresse n’est pas au rendez-vous. Il faut alors savoir s’adapter. Si ce manque d’adresse leur a clairement compliqué la tâche, les Bleus, en difficulté de longues minutes sur la zone polonaise, ont su le faire grâce à leur collectif notamment. Ce n’est pas anodin.

Ce qu’on a aimé : les "Rudy, Rudy" descendus des tribunes

Le public en a presque fait son chouchou. Le jeu spectaculaire de Rudy Gobert plaît. Et les spectateurs de l’Arena ont salué la prestation du pivot tricolore. Des "Rudy, Rudy" sont ainsi descendus des travées au troisième quart-temps quand le géant a enchaîné une interception, un contre et deux dunks. Sur l’ensemble du match, Gobert a été l’intimidateur dont la France a besoin. Et a su limiter Marcin Gortat, la star polonaise. De bon augure pour la suite.

La décla : Vincent Collet

Le point positif, c'est que nous avons su ne pas perdre la balle et être plus patient. J'avais demandé ce matin de travailler sur ces aspects-là avec beaucoup plus de continuité dans le jeu. Je trouve que l'on a fait plutôt mieux que lors des deux matches précédents. Et on a été bien inspirés parce que vu le manque d'adresse, si on avait en plus perdu des ballons...

La question : pourquoi c’est un match qui peut faire du bien aux Bleus pour la suite ?

La Pologne n’a pas un pedigree impressionnant. Mais la sélection polonaise, solide et vaillante, a plus d’arguments que dans le passé. Elle l’a montré ce lundi soir. Pour la France, c’est bon à prendre. Certes, les Français ont lutté. Mais il ne faut pas oublier que c’était leur troisième match en trois jours et qu’ils ont manqué d’adresse.
Ils ont surtout pu se frotter à une vraie opposition et ont dû gérer une fin de match à pression avec des lancers à marquer et des défenses à assurer. Alors que la faible opposition de ce premier tour inquiète dans la perspective d’un huitième de finale tendu et crucial sur la route des Jeux olympiques 2016, ce match a été une bonne répétition. Pour l’intensité, le scénario notamment.
picture

Boris Diaw, lors de France-Pologne, comptant pour l'Euro 2015.

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité