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"Un deuxième Euro commence" et ça n’est pas pour déplaire aux Bleus

Glenn Ceillier

Mis à jour 11/09/2015 à 08:36 GMT+2

EUROBASKET 2015 - Sitôt la victoire face à Israël et la première place du groupe A en poche, l'équipe de France a vite tourné la page d'une phase de poule sans relief. Les Bleus ont hâte de rentrer dans le vif du sujet. Dès samedi, face à la Turquie, c'est une toute autre compétition qui commence.

Vincent Collet (à gauche), le sélectionneur de l'équipe de France, et Boris Diaw, le capitaine des Bleus, lors de l'Euro 2015.

Crédit: AFP

Il n’est pas l’heure de savourer. Pourquoi savourer d’ailleurs ? Bien sûr, la France a conclu ce premier tour avec cinq victoires en cinq rencontres. Mais à l’image de ce match face à Israël gâché par la décision du sélectionneur adverse de reposer ses cadres, les Bleus n’ont pas vraiment pu s’étalonner. Vincent Collet avoue d’ailleurs qu’il aurait bien voulu une autre opposition ce jeudi avant de rejoindre Lille.
Alors, les Français n’ont qu’un mot en bouche : la Turquie. Et ces matches couperets, un autre monde qu’ils attendent avec envie. Nicolas Batum donne le ton : "Le bilan est positif. Certes, ce n’est totalement ça pour la manière. Mais bon, on s’en fiche de ce qui s’est passé. C’est le vrai championnat d’Europe qui commence." A partir de maintenant, les champions d’Europe en titre n’auront plus le droit d’aborder un match avec la tête ailleurs, comme contre la Russie. Ou de connaître quelques sautes de concentration. Ils vont devoir être à 100% du début à la fin. Sinon, ce sera la porte.
Maintenant, les choses plus sérieuses vont commencer des matches couperets
Cette nouvelle donne n’est pas pour déplaire aux Tricolores, qui ont visiblement envie d’en découdre et de se frotter au haut niveau. "Maintenant, les choses plus sérieuses vont commencer avec des matches couperets. C’est ce qui est le plus excitant dans un championnat d’Europe", se réjouit Boris Diaw. Surprenant alors que la pression va augmenter de tout au tout ? Non. On parle là de compétiteurs. Et on sent que ça leur donne l’eau à la bouche ces matches "à la vie, à la mort".
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Evan Fournier après la victoire des Bleus contre la Russie

Crédit: AFP

Bien sûr, les Français n’effacent pas tout ce qui vient de se passer depuis une semaine, à Montpellier. Les Bleus ont pu travailler, même si Vincent Collet aurait bien voulu avoir plus de situations intéressantes. Certains ont en profité pour se montrer, comme Nando de Colo, Rudy Gobert ou Joffrey Lauvergne. Mais tous pensent à la suite : "Ce qui est important maintenant, c’est de se mobiliser pour le match de samedi, qui est le début de la deuxième étape de cette aventure, confirme Collet. C’est un deuxième Euro qui commence.""Aujourd’hui, souligne Florent Pietrus, on est la tête à couper. Il va falloir être intelligent et samedi, on va montrer notre meilleur visage." A les entendre et après cette triste soirée de jeudi, on a aussi hâte d’y être.
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