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"Pas un gros changement"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/11/2010 à 17:11 GMT+1

La NBA ne voulait plus de lui, alors Allen Iverson a décidé de traverser l'Atlantique pour venir jouer en Europe. A 35 ans, l'ancienne star des Sixers espère faire les beaux jours du Besiktas Istanbul. Selon lui, le niveau de jeu sur le Vieux Continent ne diffère pas tant que ça de celui de la NBA.

Former NBA star Allen Iverson(notes) holds a jersey after announcing that he agreed to a two-year $4 million contract to play for the Turkish basketball team Beskitas

Crédit: Eurosport

Vous aviez disputé des matches de préparation en Turquie avant les Jeux d'Athènes en 2004. Aviez-vous apprécié ce pays à l'époque?
A.I. : En fait, en 2004, je n'avais pas vraiment eu le temps de voir le pays ou de rencontrer les gens. Nous étions là pour préparer les Jeux Olympiques. C'est simplement une opportunité qui s'est présentée à moi. J'ai parlé avec mon agent, avec les dirigeants du club, et j'ai eu le sentiment que ce serait une bonne chose pour moi  de venir ici. Une fois que je suis venu, j'ai su que c'était ici que j'avais envie d'être. Je voulais juste être accepté, et j'ai ressenti ça. Le staff, les fans, tout le monde a été formidable. Alors j'ai su que j'avais pris la bonne décision.
A l'époque, vous aviez fait part de votre respect pour le jeu européen. Qu'est-ce qui vous plait particulièrement dans ce basket?
A.I. : Le niveau de jeu, la compétitivité des équipes. Pour moi, ce n'est pas un si gros changement par rapport à la NBA. Il y a beaucoup de joueurs de talent dans les équipes européennes. Puis il y a beaucoup de joueurs NBA qui viennent jouer ici. Ce n'est pas pour rien.
Le public est très chaud ici. Quelle impression vous font les fans turcs?
A.I. : C'est très excitant, vraiment. Le simple fait de voir le public réagir ici, le bruit que font les gens dans les tribunes, c'est fantastique. Savoir que j'ai la chance de jouer devant un tel public, ça me motive encore plus. Ici, les fans prennent vraiment part au match.
Avez-vous parlé avec d'anciens joueurs américains qui sont venus en Europe?
A.I. : Non, pas vraiment. J'en ai juste parlé avec certains de mes nouveaux coéquipiers. J'ai simplement mon expérience des Jeux Olympiques et avec mon Université, j'avais joué des matches en Europe. Je sais que certaines règles sont un peu différentes de celles de la NBA, mais ça reste du basket.
Avez-vous eu besoin de vous ajuster au jeu européen? Quelles différences majeures voyez-vous avec la NBA?
A.I. : Peut-être la vitesse de jeu, la rapidité d'exécution. En NBA, souvent, beaucoup de gars se reposent sur leur seul talent ou leurs capacités physiques. Ici, en Europe, le jeu est plus construit, on cherche toujours à faire la passe de plus qui permettre de faire la différence. C'est moins physique, mais plus réfléchi.
A quel point pouvez-vous transformer votre équipe, par vos qualités, votre expérience?
A.I. : D'abord, je dois retrouver une condition physique qui me permettre d'être vraiment compétitif. Je suis en forme, mais pas en forme suffisante pour jouer à mon meilleur niveau. Après, j'espère juste prendre du plaisir, rester en bonne santé pour être capable de faire gagner mon équipe autant que je le pourrais.
Avez-vous des objectifs précis, collectivement et à titre personnel?
A.I. : Je ne veux pas mettre une limite au nombre de matches que nous pouvons gagner. Je promets de donner le meilleur de moi-même pour que Besiktas puisse remporter le plus de titres possible. Je vais me donner les moyens d'être compétitif chaque soir, c'est ce qu'on me demande, c'est ce que veulent les fans.
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