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Que de surprises !

ParAFP

Publié 21/03/2008 à 07:32 GMT+1

Avec l'élimination du Panathinaïkos, le Top 16 de l'Euroligue a tourné au coup d'Etat qui a également vu l'élimination du Real Madrid, organisateur du Final Four en mai. Ces deux échecs retentissants illustrent la compétitivité croissante du basket europé

LE CIMETIERE DES ELEPHANTS
Après une première phase remarquable (12 victoires, 2 défaites), le "Pana" a vécu un Top 16 cauchemardesque, s'inclinant à trois reprises dont la dernière mercredi à Belgrade. La désillusion est à la hauteur des attentes du début de saison. Après avoir remporté sa quatrième Euroligue, le Pana avait rapatrié de la NBA deux des meilleurs joueurs européens, Vassilis Spanoulis et Sarunas Jasikevicius pour étoffer encore plus un effectif déjà monstrueux. Mais la mayonnaise n'a pas pris. La chute du Real est tout aussi vertigineuse. Le club madrilène, qui attend depuis 1995 son huitième titre, se voyait bien aller au bout l'année du cinquantenaire de la compétition. Surtout que le Final Four aura lieu cette année dans la capitale espagnole du 2 au 4 mai. Mais le Real a pris de plein fouet le réveil de deux équipes avec lesquelles il faudra compter en quarts, Olympiakos et le Maccabi Tel-Aviv.
RETOUR VERS LE FUTUR
Après une saison de transition, le Maccabi Tel-Aviv, meilleure équipe du début de siècle, semble repartir vers les sommets. Vainqueur de l'Euroligue en 2004 et 2005, finaliste en 2006, l'éternel champion d'Israël partira favori en quarts face à Barcelone, surtout qu'il devrait pouvoir compter sur ses deux leaders historiques, Tal Burstein (blessé depuis le début de saison) et Nikola Vujcic (7 matches disputés seulement). Olympiakos, dont le mythique sélectionneur grec Panagiotis Giannakis a pris les commandes pour le début du Top 16, sera l'autre équipe à surveiller. La formation du Pirée reste sur quatre victoires et vient de retrouver sa star lituanienne Arvydas Macijauskas qui, longtemps blessé, a retrouvé le parquet jeudi. Seul souci pour les Grecs: ils devront affronter le CSKA Moscou en quarts de finale.
MOSCOU ET VITORIA, LES VALEURS SURES
Avec l'élimination du "Pana", le CSKA glisse dans la position du grand favori pour le titre. Encore renforcé par l'arrivée de Khryapa (qui commence à trouver ses marques: 13 points jeudi à Barcelone) et stabilisé par le retour sur blessure de Smodis, l'ex-club de l'Armée rouge, champion en 2006 et finaliste en 2007, est prêt pour un sixième Final Four de suite. Ce serait un record. Vitoria aussi est un habitué de ses haut-lieux qu'il pourrait fréquenter pour la quatrième année de rang. Premier qualifié pour les quarts, l'équipe basque a répondu à la question que tout le monde se posait en début de saison: oui, elle a bien digéré le départ en NBA de Luis Scola.
LES DECEPTIONS, LES BONNES SURPRISES
Outre le Panathinaïkos et le Real Madrid, ce sont Malaga, présent au dernier Final Four, et l'Efes Pilsen, entraîné par David Blatt, qui sont les principales déceptions du Top 16. Vilnius, premier de son groupe de première phase, n'a pas réussi à confirmer. Parmi les bonnes surprises, c'est surtout le Partizan Belgrade, tombeur du "Pana" avec sa jeune équipe presque entièrement serbe, qui vient à l'esprit. Mais la parcours de Sienne est tout aussi remarquable et sauve le basket italien de la grisaille.
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