Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Kirilenko, le rêve

ParAFP

Mis à jour 13/05/2012 à 16:33 GMT+2

Icône du basket européen, Andrei Kirilenko n'est plus qu'à une victoire de gagner l'Euroligue (20h00), la raison pour laquelle il a préféré le CSKA Moscou à la NBA cette saison.

BASKET 2012 CSKA Moscou - Kirilenko

Crédit: AFP

Fer de lance de son équipe, opposée aux Grecs de l'Olympiakos en finale à Istanbul, Andrei Kirilenko est revenu l'automne dernier au CSKA, après dix ans au Utah Jazz, histoire de s'occuper pendant le lock-out en NBA. Si l'araignée russe de 2,07 m, surnommée "AK47", a choisi de rester toute la saison, ce n'est pas parce qu'elle n'avait aucune offre en NBA, mais parce qu'elle avait calé un objectif dans son viseur: gagner l'Euroligue avec le club où elle avait passé trois saisons avant de partir à la conquête de l'Amérique en 2001.
"Après avoir remporté l'Euro-2007 avec la Russie, j'ai aussi envie de gagner la principale compétition européenne de club. C'est vraiment la raison première pour laquelle je suis revenu au CSKA. D'autres aspects m'ont ensuite conforté dans mon choix", explique Kirilenko qui cite pêle-mêle "l'ambiance du vestiaire", "le bonheur de jouer devant la famille" et "la perspective des jeux Olympiques" pour lesquels la Russie doit encore se qualifier. Le CSKA, qui ne voulait pas accueillir de joueur NBA pour ne pas déséquilibrer son équipe en cas de départ précipité, a fait une exception pour Kirilenko qui est à la Russie "ce que Sabonis est à la Lituanie, Gasol à l'Espagne ou Nowitzki à l'Allemagne", comme le résume son entraîneur Jonas Kazlauskas. Dès son premier match, Kirilenko a montré qu'il n'était pas revenu pour badiner en démantelant Kaunas avec 17 points, 15 rebonds et 5 passes.
"Il est exceptionnel"
Malgré une fracture du nez après une chute spectaculaire en championnat, il a continué sur le même rythme (14,2 pts, 7,3 rb, 2,5 passes et 2 contres de moyenne). Et on voit mal comment le titre de meilleur joueur de la saison, décerné samedi soir, pourrait lui échapper, cinq ans après avoir été élu MVP de l'Euro. Son arrivée a transformé au passage le CSKA, déjà surarmé, en équipe presque invincible (2 défaites en 21 matches). "Jeune, il avait déjà des qualités techniques et athlétiques. Il a énormément progressé et aujourd'hui, il fait tout sur le terrain, il est exceptionnel", tranche l'ancien entraîneur de Barcelone Aitor Garcia, devenu chroniqueur pour l'Euroligue.
"Je suis arrivé très jeune en NBA, et là-bas, j'ai progressé dans tous les domaines, confirme Kirilenko. Le jeu européen est différent, plus lent, plus tactique et moins orienté sur les qualités individuelles. Mais je n'ai pas eu de mal à m'adapter puisque c'est le jeu qu'on joue en équipe nationale et parce que j'ai toujours été un joueur tourné vers le collectif.""Je prends énormément de plaisir à jouer pour le club qui m'a fait grandir, avec des joueurs que je côtoie depuis des années et avec qui je peux parler russe. C'est vraiment une belle saison", explique-t-il. Reste à transformer l'essai dimanche pour retourner l'esprit libre en NBA, où il devrait continuer son chantier la saison prochaine, sans doute du côté d'Utah.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité