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Euroligue - Ekaterinbourg devient champion d'Europe après avoir remporté la finale

ParAFP

Mis à jour 24/03/2013 à 16:24 GMT+1

Dix ans après son premier titre, Ekaterinbourg a retrouvé le toit de l'Europe en remportant l'Euroligue féminine devant son public dimanche grâce à deux de ses nombreux joyaux, l'Américaine Candace Parker et la Française Sandrine Gruda.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Ekaterinbourg a repris sa place au sommet de l'Europe. Balayées 82 à 56 en finale, les Turques de Fenerbahçe n'ont pas davantage pu empêcher le sacre annoncé d'Ekaterinbourg que les quatre premiers adversaires de la super puissance russe lors de ce Final 8 disputé dans sa salle.
Maudit au point de finir ces cinq dernières saisons à la troisième place, châtié par le grand rival du Spartak Moscou, quadruple vainqueur entre 2007 et 2010, le club de l'Oural a donc enfin trouvé la lumière, grâce notamment à l'arrivée de la superstar américaine Diana Taurasi, une ancienne du... Spartak.
Dimanche, la championne olympique a encore étalé son savoir-faire (14 points, 5 rebonds, 5 passes) pour justifier l'investissement d'Andreï Kozitsyne, le directeur général d'UMMC, (Ural Mining and Metallurgical Company), géant de l'industrie russe et propriétaire du club. Mais si Ekaterinbourg a enfin conjuré le sort, c'est d'abord grâce à deux autres grandes dames du basket mondial, l'Américaine Candace Parker et la Française Sandrine Gruda. On les avait vues ensemble, complices, à la mi-février à Disneyland Paris pour y encourager le mari de l'Américaine, Sheldon Williams, par ailleurs pivot du club français de Chalon, lors de la Leaders Cup.
Ensemble pour régner
C'est ensemble aussi qu'elles ont mis en pièces dimanche la défense turque pour marquer plus de la moitié des points de leur équipe: 24 points, 11 rebonds et 5 passes pour Parker; 19 points, 8 rebonds et 2 passes pour Gruda. Débordé d'entrée, Fenerbahçe, première équipe turque dans une finale de C1, n'a rien pu faire pour arrêter cette furie dont la domination rappelle celle du Spartak ou celle de la sélection américaine aux JO.
Ce deuxième titre, dix ans après celui décroché à Bourges, troisième dimanche, reflète d'abord une réalité économique qui permet à Ekaterinbourg d'aligner plusieurs des meilleures joueuses du monde. Signe de son pouvoir d'achat, le club s'autorise même de compter dans son effectif la meilleure meneuse du monde, l'Américaine Sue Bird, sans même avoir le droit de l'aligner lors de ce Final 8, le règlement de la compétition n'autorisant que deux non-Européennes sur la feuille de match.
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