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LeBron James est-il frustré parce qu'il réalise la supériorité des Warriors ?

Alain Mattei

Publié 03/02/2017 à 10:12 GMT+1

NBA - Des défaites pour les Cavaliers, les Wizards et Celtics qui montent. Y-a-t-il vraiment du nouveau dans la Conférence Est ? Non. Le problème de Cleveland et de LeBron James est peut-être plus global.

LeBron James - Cleveland Cavaliers 2016

Crédit: LaPresse

LeBron James a rarement paru aussi agacé. Après quelques défaites, la star des Cavaliers a d’abord réclamé de l’aide. "Nous ne sommes pas meilleurs que l’an dernier sur le plan de l’effectif", a-t-il d’abord assuré à ESPN. […] "Nous avons besoin d’un putain de playmaker." Ces remarques ont poussé Charles Barkley à traiter le King de pleurnicheur, ce qui a encore plus énervé James.
"Je ne vais plus le laisser me manquer de respect comme ça", a répliqué le joueur, avant de lister toutes les erreurs commises par Barkley au fil de sa carrière. […] "Je suis fatigué de me taire. Il y a un nouveau shérif en ville."
Du bruit, du clash du buzz. Mais que va-t-il rester de tout ça dans quelques semaines ? Probablement rien. Mais ces incidents révèlent peut-être un mal plus profond.

À l'Est, pas de danger

Malgré les turbulences du mois de janvier, bouclé avec 7 victoires et 8 défaites, les Cavaliers sont toujours leaders à l’Est. Et cela n’est pas prêt de changer. Sans DeMar DeRozan, touché à la cheville, les Raptors n’en ont pas profité pour passer devant. Ils se sont même fait doubler par Boston. Mais si Isaiah Thomas est exceptionnel, cet effectif vert ne peut pas réellement renverser Cleveland en playoffs.
Même chose pour les Wizards, qui sont sur une bonne série, mais loin d’être en mesure de faire trembler la référence de leur conférence.
Cleveland est simplement dans une période difficile, avec beaucoup de déplacements, des petites blessures, et un grand besoin de souffler. Ça tombe bien, le All-Star Break va remettre tout ça en ordre.
La route vers les Finals reste largement dégagée pour James et ses coéquipiers.
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OAKLAND, CA - NOVEMBER 09: Stephen Curry #30 high-fives Kevin Durant #35 of the Golden State Warriors during their game against the Dallas Mavericks at ORACLE Arena on November 9, 2016 in Oakland, California. NOTE TO USER: User expressly acknowledges and

Crédit: Le Buzz

L'ombre de Kevin Durant

Alors pourquoi tant d’énervement ? La supposition la plus judicieuse vient probablement de notre confrère Brian Windhorst, qui suit LBJ depuis des années. Pendant l’été, auréolé d’un titre fou pour sa ville, James avait enfin avoué qu’il aimerait égaler ou dépasser Michael Jordan.
Sauf que les Warriors sont montés en puissance. L’arrivée de Kevin Durant est devenu réelle sur le parquet. Le groupe a progressé. En janvier, Golden State a gagné 12 de ses 13 matchs. Stephen Curry et Kevin Durant ressemblent maintenant à une montagne infranchissable.
Deux fois au cours des deux dernières semaines, en référence à l’état des Cavs, James a mentionné la manière dont les Warriors se sont améliorés en ajoutant Durant. "C’estdésormais au cœur de son esprit, et cela ne va pas s’effacer", explique Windhorst. "Phil Jackson et Charles Barkley sont tombés dans le champ de vision de James avec des commentaires négatifs. C’était un mauvais timing de leur part, parce que James est agacé, et il a envie de se battre".
Pendant que les Warriors s’éclatent et font tourner le ballon, James a le plus gros temps de jeu de la ligue. À 32 ans, il sait que ce n’est pas bon. Il sait que l’écart semble se creuser, et que le combat va être terrible s’il retrouve les Californiens en juin. Et cela a de quoi l’agacer.
Le problème, c’est qu’il vaudrait mieux garder ses nerfs et réunir les troupes.
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