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Les 6 déclas qui laissent penser que Collet et Bleus ne sont pas mécontents de ce scénario

Glenn Ceillier

Mis à jour 10/09/2015 à 01:08 GMT+2

EUROBASKET 2015 – Cette victoire arrachée par la France face à la Russie a étonnamment fait plaisir à Vincent Collet. Le sélectionneur des Bleus se félicite d’avoir vu son banc réussir à aller la chercher. Ca lui fait oublier le reste. Ses protégés tracent le même sillon. Sauf Florent Pietrus.

Vincent Collet encourage ses joueurs pendant France-Russie (Eurobasket 2015)

Crédit: AFP

1. Le coaching gagnant de Collet

Vincent Collet est arrivé en conférence de presse avec un sourire au bord des lèvres. Le sélectionneur des Bleus a réussi son coup. Désireux de faire souffler ses cadres, il a fait tourner son effectif dans la dernière période. Et son coaching s’est avéré gagnant.
A la fin, nous avons trouvé un bon cinq. Il était spécial avec Rudy (Gobert) en 5 et Joffrey (Lauvergne) en 4. Et ce cinq a fait la différence en mettant plus de pression. C’est le seul moment où on a dominé les Russes. Ce n’est pas avec les joueurs qui se mettent le plus à l’honneur que l’on a gagné ce soir. C’est bien.

2. Parker, Batum et Diaw au repos pour demain

Dans le dernier quart-temps, Tony Parker, Nicolas Batum et Boris Diaw sont restés sur le banc. Un fait rare motivé par le fait que le résultat de ce match n’avait aucune conséquence pour la suite. Vincent Collet l’assume. Et ne peut que se féliciter d’avoir finalement une autre victoire dans sa besace alors que les trois n’ont pas joué plus de 20 minutes.
Je ne voulais pas qu’ils jouent beaucoup car on savait que ce match ne changeait rien pour la première place. Le match principal est demain (jeudi). Mais on voulait gagner. Donc, je suis ravi d’avoir vu ce cinq aller chercher cette victoire.
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Vincent Collet et Boris Diaw pendant France-Russie (Eurobasket 2015)

Crédit: AFP

3. L’association Lauvergne-Gobert, une option possible

En fin de rencontre, Vincent Collet a tenté une nouveauté : aligner Joffrey Lauvergne au poste 4 aux côtés de Rudy Gobert. Si Lauvergne le fait régulièrement en club, ce n’est pas le cas en sélection. Leur duo a finalement été une réussite. Contre les Russes, les deux ont fait des dégâts quand ils ont été alignés ensemble. Dans les airs, ils ont dominé, aux rebonds par exemple. Après avoir vu ça, Vincent Collet pourrait bien retenter l’expérience.
C’est source d’inspiration. Je n’exclus pas de les revoir ensemble. Je pense surtout que la fin de match va les remettre en confiance.

4. Gagner sans Parker dans le money-time, c’est aussi possible

Alors bien sûr, ce n’était pas une grande opposition en face. Mais la France a su arracher ce succès. Et sans Tony Parker sur les possessions qui comptent. La situation ne devrait pas se reproduire à partir de maintenant. Mais Mickaël Gelabale s’en félicite.
On a su gagner sans lui sur la fin. C’est bon aussi pour notre mental à nous.

5. Un caractère à retenir

La copie d’ensemble est loin d’être belle. Mais la fin de match redonne un peu le sourire. Joffrey Lauvergne est ravi d’avoir vu son équipe trouver les ressources pour s’arracher et venir coiffer les Russes au poteau.
On est humain et ce match n’avait pas d’enjeux, ce n’est pas facile de se motiver. Mais on a réussi à le faire pour aller gagner. J’ai envie de retenir le caractère que l’on a montré à la fin.

6. Pietrus n’a pas aimé la mentalité

En bon leader, Florent Pietrus monte au créneau. Il n’a pas du tout goûté le visage montré par ses coéquipiers en début de rencontre. Et il espère bien voir le cinq proposer autre chose dès jeudi contre Israël.
Je n’aime pas cette mentalité. Quand tu joues un match, tu le joues à fond. Sur le banc, je voulais changer le rythme du match, à réveiller mes coéquipiers. Bon, on a su le faire mais il faudrait qu’on y arrive d’entrée.
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