Les trophées : Jermaine, Lamar et New York City

Le retour de Lamar Odom en NBA a quand même pris pas mal de plomb dans l’aile ces derniers jours, après la diffusion d’une vidéo où on le voit clasher sa femme dans un état second. On ne sait pas exactement de quand date cet ovni, mais les Clippers exigeaient que leur ancien joueur soit complètement clean et motivé pour lui offrir une nouvelle chance. Odom, lui, y croit encore, et continue de s’entraîner comme un forcené dans une salle de Long Island pour être crédible lorsque Doc Rivers voudra le mettre à l’essai. Le divorce avec Khloé serait proche d’aboutir, et on espère qu’il sera du coup enfin débarrassé de la « Kardashian Curse » qui l’a frappé lui, Kris Humphries (toujours pas remis de son mariage express) et Kanye West (qui lui a poussé le truc encore plus loin en faisant carrément un gosse à Kim).

La politique regorge de personnages qui ont tutoyé les sommets avant de s’écraser en plein vol comme Lamar Odom. Si en France on est familier du cas DSK et de son incapacité à rester de marbre face à la moindre femme de ménage venue, les Canadiens ont leur superstar dans le domaine : Rob Ford. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Ford n’a ni l’apparence, ni le style habituel de ses congénères. 150 kg bien tassés, un franc-parler à la limite de la faute technique constante, mais surtout une popularité incroyable qui l’a propulsé au poste de maire de Toronto, première ville du pays et quatrième d’Amérique du Nord.

Ca, c’était avant la multiplication de ses frasques révélées au grand public. On le savait déjà porté sur la boisson et ses excès à l’Assemblée (il lui arrivait de bousculer physiquement ses conseillers) dérangeaient un peu.

Mais depuis qu’une vidéo le montrant en train de prendre du crack avec deux gangsters notoires (l’un est mort depuis) est sortie, tout part en cacahuète. Ford vient de se manger une motion de censure qui va progressivement l’entraîner vers l’oubli et l’empêcher d’être réelu. Le pire, c’est que malgré sa propension à brûler la vie par les deux bouts, le type est toujours considéré comme un maire efficace et compétent par près de la moitié de ses administrés… Même étouffé par la pression, Rob Ford continue de se pavaner en public, d’insulter des membres de l’opposition et de clamer qu’il a encore un rôle à jouer pour sa ville et son pays. Optimiste le bougre !

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