NBA : Kobe toujours clutch, le triste record des Knicks : ce qu’il faut retenir la nuit de dimanche

Kobe Bryant a pris la machine à remonter le temps ce dimanche. Comme au temps de sa gloire passée, l’arrière de Lakers a donné la victoire aux Angelinos face à Indiana (88-87). A douze secondes du buzzer final, l’homme aux cinq titres de champion NBA, auteur de vingt points contre les Pacers, a conclu une pénétration d’un flotteur parfait. Bryant a ainsi fait oublier d’autres shoots décisifs ratés cette saison. "J’en ai réussi beaucoup quand j’étais plus jeune. Je pense que la ville de L.A. est un peu pourrie gâtée à ce niveau-là", a lâché après la rencontre le principal intéressé, visiblement vexé que ses capacités à briller dans le money-time aient été remises en cause. Le message est passé.

La descente aux enfers continue pour New York. Les Knicks ont concédé devant Milwaukee une onzième défaite de rang (82-95). Une première depuis 1985. Battus pour la dixième fois consécutive dans leur antre du Madison Square Garden, les partenaires de Jose Calderon ont ainsi établi un nouveau "record" de la franchise. Le public a demandé le limogeage de Derek Fisher en fin de match. "Ça va tourner pour nous, même si rien ne l’indique pour l’instant", a soufflé le coach new-yorkais. En attendant, avec seulement cinq victoires en 36 matches, son équipe affiche le deuxième pire bilan de la Ligue, seuls les Sixers faisant moins bien (quatre succès pour 28 défaites).

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Privé de LeBron James pour les deux prochaines semaines, Cleveland a montré ses limites en l’absence du "King". Menés de bout en bout par Dallas, porté par Monta Ellis (20 points), les Cavs ont concédé une défaite logique à la maison (90-109). Leur quatrième en cinq matches disputés sans le quadruple MVP cette saison. Kevin Love a tout tenté pour limiter la casse (30 pts, 10 rbds), mais il était bien trop seul. Et dire que Kyrie Irving est déjà forfait pour le prochain match des hommes de David Blatt en raison d’une blessure au dos. Ce sera lundi à Philadelphie, ou un autre résultat qu’une victoire alimenterait le début de crise dans l’Ohio.

Toronto a tendu l’autre joue. Déjà rossés par Golden State vendredi (126-105), les Raptors ont de nouveau explosé de toutes parts dimanche, sur le parquet de Phoenix (125-109). Les Suns, portés par leur traction arrière Eric Bledsoe (20 pts, 8pds) - Goran Dragic (18 pts, 6 rbds) - Isaiah Thomas (18 pts, 5 ints), ont compté jusqu’à 27 points d’avance dans cette rencontre. Pour la huitième fois consécutive, ils ont dépassé la barre des cent points et s’accrochent à la dernière place qualificative pour les play-offs dans la Conférence Ouest. A l’Est, Toronto revient de son road trip en ayant abandonné le leadership à Atlanta.

Le pivot de Sacramento ne comprend pas. Depuis le limogeage de Mike Malone et la prise de pouvoir de Ty Corbin sur le banc des Kings, son équipe n’arrive plus à gagner. Seulement trois victoires en dix matches et une fessée reçue à Detroit dimanche (114-95). Chez les Pistons au contraire, tout va bien depuis le départ de Josh Smith vers Houston. Cinq succès en autant de rencontres et l’espoir qui renait dans la course aux play-offs, il aurait été difficile de miser là-dessus avant Noël.

Quand Hassan Whiteside a débarqué dans le vestiaire de Miami cette saison, Dwyane Wade pensait découvrir en rookie. Et pourtant le pivot sorti de Marshall avait déjà disputé dix-neuf matches en NBA, avec Sacramento entre 2010 et 2012. Mais Wade ne se demande plus qui est son nouveau coéquipier. Ce dernier a joué un rôle prépondérant dans le succès du Heat sur Brooklyn (88-84). Onze points, dix rebonds et cinq contres : Whiteside s’est occupé de tout pour la franchise floridienne. Elle se relance ainsi dans la Conférence Est et revient à deux victoires des Nets, toujours aussi irréguliers cette saison.

Une saison rookie à oublier pour l'ancien de Roanne et de l'Insep. L'ailier français (19 ans) sera opéré du pied droit lundi, une intervention qui devrait mettre un terme prématuré à sa saison. Drafté au deuxième tour par Milwaukee l'été dernier, Inglis n'a pas joué la moindre minute avec les Bucks cette saison. Il avait déjà manqué la Summer League et le camp de pré-saison en raison d'une fracture à une cheville. Ses grands débuts NBA sont ainsi reportés à la saison prochaine.