Le Heat en feu

Après deux défaites consécutives à Oakland et Phoenix, le Heat de Miami a parfaitement su redresser la barre. Jugée trop lente et trop vieille, la formation floridienne démontre depuis une semaine que son statut de prétendant au sacre suprême n'était en aucun cas usurpé. Absent lors des revers enregistrés face aux Warriors et aux Suns, Dwyane Wade prouve une nouvelle fois son importance au sein de l'effectif de Pat Riley.

Quand Flash va, tout va ! Depuis son retour sur les parquets, le meneur floridien brille de mille feux et guide ses coéquipiers vers la lumière. Auteur du troisième triple-double de sa carrière (15 pts, 10 rbs, 14 pds), du deuxième de la semaine, Wade a montré l'exemple à Seattle et ses hommes ont parfaitement pris le relais pour rendre une copie quasi-sans-faute. 50% de réussite au shoot, domination aux rebonds (47 contre 32), aux passes (24 contre 18), le Heat a évolué un cran au-dessus.

Privé de Ray Allen, suspendu 3 matches, les Sonics ne possédaient pas les armes pour contrecarrer la marche triomphale floridienne. Malgré les 33 points de Lewis, les 21 de Ridnour, les Sonics n'ont jamais été en mesure d'enrayer la machine made in Riley. Tout l'effectif du Heat se mettait au diapason. Avec 6 joueurs à plus de 12 unités, le danger venait de toute part. Malgré un effectif vieillissant, Miami envoie un message fort à ses rivaux.

Quand on pense NBA, le nom d'Andrew Bogut n'est pas le premier qui vient à l'esprit. Bien loin des extraterrestres que sont Kobe Bryant, Allen Iverson ou Tim Duncan, le joueur de Milwaukee a pourtant été un des grands artisans de la victoire enregistrée sur le fil face sur le parquet des Bobcats de Charlotte (102-103). Rebonds, points, adresse, altruisme, le Buck a fait une démonstration de sa polyvalence dans la raquette et permis à sa formation d'arracher un précieux succès. 7 sur 8 au shoot, 18 points, 17 rebonds, 5 passes décisives, ce vendredi soir, Andrew Bogut n'avait rien à envier aux monstres précités.

Une nouvelle fois présent dans le cinq de départ de Seattle, Johan Petro n'a pas profitéde l'absence de Ray Allen pour rayonner face à Miami. Malgré 17 minutes sur le parquet, l'ancien Pâlois a plus brillé par sa transparence que par ses performances. Le Tricolore, 2,13 mètres, n'a pas pesé dans la raquette face à O'Neal, Mourning et Walker. 2 petits points, 1 rebond, 0 passe décisive, des stats fantomatiques qui pourraient lui coûter sa place....