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New York, new work ?

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ParEurosport

Publié 02/03/2006 à 15:00 GMT+1

Bien loin des espérances de son président Isaiah Thomas, New York est actuellement l'une des plus mauvaises équipes de la NBA. La faute à qui ? Malgré un salary cap hors normes, les Knicks ne valent pas grand-chose. Et si l'arrivée de Steve Francis était

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Crédit: Eurosport

Que l'époque des Patrick Ewing et John Starks semble loin. Le temps où les Knicks se hissaient régulièrement en playoffs. Aujourd'hui, les joueurs de New York galèrent. Pis, ils ne sont pas loin d'être la risée de la ligue. Au ratio dollars dépensés-nombre de victoires, ils figurent au fin fond du classement. Et de loin. Depuis que l'ancienne star de Detroit Isaiah Thomas a repris en main cette équipe, rien ne va plus. Ou presque. Car l'arrivée du revanchard Steve Francis pourrait être la solution aux (nombreux) problèmes rencontrés par les Knicks cette saison. Mais peut-être pas à tous.
Entente impossible ?
Il y a eu le duo Isaiah Thomas-Joe Dumars à Detroit ou encore Walt Frasier-Earl Monroe à New York. Pourquoi celui des Knicks version 2005-2006 nouvellement constitué de Stephon Marbury et Steve Francis ne fonctionnerait-il pas ? Car depuis le trade de Steve "Franchise" à Big Apple, les critiques vont bon train arguant que les deux arrières ne peuvent pas jouer ensemble.
Mais pour le journaliste américain Charley Rosen, le problème vient d'ailleurs : "Les difficultés ne viennent pas d'eux. Francis et Marbury sont les deux meilleurs joueurs de New York. Le problème vient des autres membres de l'équipe". Pour preuve, le match qui opposait les Knicks à Memphis dans la nuit de mercredi à jeudi a montré qu'ils pouvaient évoluer au même moment sur le parquet. Et même s'il s'est soldé par une nouvelle défaite de New York, la 42e (sur 57 rencontres disputées), il y a eu du mieux dans l'équipe entraînée par Larry Brown.
Francis meneur, Marbury deuxième arrière
Sans se marcher dessus, Marbury et Francis ont collaboré. Le premier s'est fendu de sa meilleure feuille de statistiques depuis des lustres : 25 points (à 8 sur 11 aux shoots dont 2 sur 2 à trois points) et 13 passes. Le second a rendu une copie toute aussi complète (19 points à 9/15 et 5 passes). Les deux n'ont pourtant pas débuté la rencontre ensemble, Francis prenant place sur le banc d'entrée.
L'ancien joueur d'Orlando est rentré à quatre minutes de la fin du premier quart temps. Larry Brown lui demandant essentiellement de défendre sur le vétéran mais toujours remuant Eddie Jones. Ce qu'il a fait plus ou moins bien. Avec Marbury à ses côtés, Francis passa au poste de meneur, le numéro 3 de New York basculant à celui de deuxième arrière. Et le résultat a laissé présager de belles choses, même si Francis avouait, il y a peu, préférer évoluer aux côtés de Jamal Crawford.
Personne à l'intérieur
Le reste de l'équipe fait malheureusement peine à voir. Bien moins brillant qu'à Phoenix, Quentin Richardson n'est plus le shooteur qu'il était. Cette saison, l'ancien joueur des Suns tourne à 8 points et 4 rebonds par match. L'arrivée du "très (trop ?) cher" Jalen Rose n'a pas changé grand-chose. Mais là où le bât blesse, c'est dans le jeu intérieur. Patrick Ewing n'a jamais été remplacé.
Et depuis le départ de Kurt Thomas pour l'Arizona, la peinture new-yorkaise est synonyme de terre d'asile pour bon nombre d'intérieurs de la ligue. Les jeunes Eddy Curry (23 ans) et Channing Frye (22 ans) qui tournent tous les deux à 13 points et 6 rebonds par match, ne donnent pas encore la pleine mesure de leur talent respectif. En attendant des jou(eu)rs meilleurs, les Knicks espèrent finir la saison mieux qu'ils ne l'ont débutée. Devant un Madison Square Garden rarement comble et encore moins comblé, les Knicks doivent réagir. L'honneur de Big Apple est en jeu.
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