Parker : "Je me sens bien"

Depuis quelques semaines, Tony Parker fait la une. Des journaux sportifs comme des magazines people. Les faits et gestes du meneur de jeu de San Antonio sont ainsi décortiqués aussi bien sur le parquet où les Spurs cartonnent que sur le terrain de sphères beaucoup plus privées. Le divorce engagé avec l'actrice américaine Eva Longoria fait bien sûr grand bruit. Parker, sur ce sujet, est aussi fuyant que lorsqu'il dépose un lay-up en évitant les contres adverses. "Je me sens bien. Je sépare le basket et la vie privée", déclare sobrement le meneur français.

Quand on lui fait remarquer qu'il n'a peut-être jamais aussi bien joué qu'en ce moment, "TP" oppose une explication des plus rationnelles et ne fait aucun lien avec son divorce : "J'ai travaillé tout l'été pour faire une grosse saison sur les terrains de basket. Je suis dans la continuité de cet été". Dans sa foulée, San Antonio surprend avec un bilan de treize victoires pour seulement deux défaites. "On en avait longuement parlé avant la saison. On voulait commencer fort car on a beaucoup de matchs à domicile. mais c'est vrai qu'en ce moment on joue bien. On a gagné de gros matchs à Oklahoma, Utah et Phoenix".

Parker se montre moins prolixe au moment d'évoquer le licenciement de Vincent Collet, le coach de Villeurbanne, club dont il est vice-président. "C'est une décision qui a été prise par l'ensemble du comité avec Gilles Moretton, Anthony Thiodet et Pierre Graal. Il fallit faire quelque chose pour relancer l'équipe. Ensuite, c'est Gilles qui a le dernier mot". Le n°9 des Spurs assure que ses relations avec l'entraîneur limogé ne s'en trouveront pas affectés quand ils se retrouveront en équipe de France, Collet gardant sa place sur le banc des Bleus. "Il n'y aura pas de problème. J'en ai déjà discuté avec lui et on sait faire la part des choses".