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De Kevin Love (10e) à Tony Parker (6e) : Le Top 100 des meilleurs joueurs NBA

ParBasketSession

Mis à jour 20/10/2014 à 19:28 GMT+2

Voici la suite de notre classement de ceux que nous considérons actuellement comme les 100 meilleurs joueurs de la NBA. Aujourd’hui, les joueurs classés de la 10e à la 6e place.

Le Top 100 de la NBA

Crédit: Eurosport

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Nous vous l’avions promis, voici la prochaine et avant-dernière tranche de notre top 100 des meilleurs joueurs NBA débuté il y a plusieurs semaines. Nous nous excusons d’avance pour le retard et sachez que la fin du classement sera disponible en milieu de semaine.

10. Kevin Love (ailier-fort, 26 ans, 2,08 m, 110 kg)

Si vous n’êtes pas un amateur de Kevin Love, sachez qu’il est encore temps de rejoindre le bandwagon. L’intérieur All-Star a essuyé de nombreuses critiques depuis le début de sa carrière mais il devrait remettre les pendules à l’heure maintenant qu’il a troqué sa tunique des Minnesota Timberwolves contre celle des Cleveland Cavaliers. Car Love est un joueur extrêmement talentueux capable de marquer dans de nombreuses situations différentes. Son habilité à tirer de loin (505 tentatives primés, 37,6% de réussite la saison dernière), sa technique dos au panier et son sens de la passe font de lui l’un des meilleurs attaquants de la ligue mais aussi l’un des plus efficaces.
Le Californien est une machine à chiffres et il était l’un des trois joueurs les plus productifs de la NBA la saison passée (PER : 26,97, troisième de la ligue derrière Kevin Durant et LeBron James). Jusqu’ici, les résultats des Minnesota Timberwolves laissent à penser que Love est une star capable d’aligner des records et des statistiques effarantes au sein d’une équipe qui perd. Mais il est un peu ingrat de se contenter de lire le bilan des Wolves saison après saison sans prendre en compte les différentes blessures des uns et des autres, l’absence de vétéran capable de guider les jeunes loups du vestiaire ainsi que le manque évident de stars présentes au côté de Love pour l’accompagner dans sa quête des playoffs. Minnesota était l’une des meilleures équipes de la ligue dans les trois premiers quart-temps mais les hommes de Rick Adelman ont pris l’habitude de s’écrouler en fin de match, la faute à une défense poreuse et à un manque de solutions offensives crédibles.
Kevin Love n’est pas étranger aux soucis défensifs de son équipe. L’intérieur n’est pas très grand et il n’a pas non plus des longs bras tentaculaires. De ce fait, son envergure est limitée et il n’est pas une arme de dissuasion près du cercle (0,5 contre par match). Il a aussi tendance à mordre dans les feintes de ses adversaires et à connaître des passages à vide durant lesquels il "omet" de garder son vis-à-vis. C’est un défenseur médiocre mais on notera tout de même que les Wolves étaient nettement meilleurs (+ 11 pts sur 100 possessions) avec leur All-Star sur le parquet. Car sa faiblesse d’un côté du parquet est compensée en partie par a) ses qualités aux rebonds (12,2 rbds en moyenne en carrière), b) son arsenal offensif extrêmement varié. Love ne défend pas très bien mais il est presque impossible à arrêter de l’autre du parquet, et ce malgré les prises-à-deux et à trois sur lui. A Cleveland, il disposera d’une plus grande liberté de manœuvre en attaque et on peut s’attendre à retrouver un attaquant encore plus efficace cette saison (pourquoi pas 48% de réussite aux tirs et 40% à trois-points ?). Plongé au sein d’une Conférence Est moins forte et moins dense en intérieurs de talent, Kevin Love va pouvoir s’en donner à cœur joie. Il va aussi découvrir les playoffs. Ce sera alors à lui de démontrer qu’il a l’étoffe pour être l’un des dix meilleurs joueurs de la ligue. Nous croyons en lui.
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Kevin Love a mené les Cleveland Cavaliers au succès contre les Bucks

Crédit: Eurosport

9. Russell Westbrook (meneur, 25 ans, 1,91 m, 90 kg)

On aura bientôt une idée plus précise de ce que vaut le Thunder sans Kevin Durant. La superstar s’est blessée au pied pendant la pré-saison et elle sera indisponible lors des six prochaines semaines. L’occasion pour son acolyte, Russell Westbrook, de démonter ce dont il est capable lorsqu’il est seul maître à bord. Un défi de taille pour le joueur de 25 ans, parfois adulé mais aussi souvent critiqué. Il ne laisse pas indifférent. Il est l’un de ses joueurs très excitants que l’on a envie d’aimer et de détester.
Westbrook est un joueur imprévisible et c’est à la fois l’une de ses plus grandes forces et l’une de ses principales faiblesses. Dans un bon jour, il peut faire sauter le verrou de n’importe quelle défense. En revanche, lorsqu’il est moins inspiré, il a tendance à en faire trop et à placer ses coéquipiers dans une situation délicate, soit tout le contraire de ce que l’on demande à un meneur de jeu. Il n’est pas un joueur conventionnel et il n’a pas l’âme d’un gestionnaire comme Chris Paul mais "RW" progresse saison après saison dans ce domaine. Il implique de mieux en mieux ses coéquipiers et notamment Kevin Durant (7 passes décisives de moyenne l’an passé, 8 une fois ses statistiques rapportées sur 36 minutes). Son côté incontrôlable peut exacerber mais c’est pourtant aussi l’un de ses points forts. Il pèse sur la défense adverse et on peut facilement imaginer qu’il doit être nerveusement extrêmement compliqué de défendre sur lui. Une fois que le joueur d’Oklahoma City a pris le dessus mentalement, il devient très difficile – voire presque impossible – à arrêter. D’ailleurs, on a parfois le sentiment que le seul joueur capable de nuire à Russell Westbrook sur un parquet est Russell Westbrook lui-même. Il est aussi l’un des joueurs les plus athlétiques et dynamiques de la ligue. Il est plus fort physiquement que la très grande majorité de ses vis-à-vis et il est ainsi en mesure de détruire son adversaire chaque soir en puissance et en pénétration.
Néanmoins, si nous l’avons souvent défendu avec passion, nous sommes forcés de reconnaitre que le meneur doit gagner en justesse et donc en efficacité. Le succès d’Oklahoma City en dépend aussi. On ne veut pas changer Westbrook, oh que non. Mais il semble évident qu’il doit encore ajuster son jeu et le polir en sélectionnant mieux ses tirs et en travaillant ses prises de décision instantanées. C’est un exercice extrêmement difficile mais les progrès du joueur saison après saison laissent à penser qu’il en a les moyens. Russell Westbrook est peut-être classé un peu haut dans notre classement mais ses derniers playoffs (27 pts, 7 rbds et 8 pds de moyenne) parlent en sa faveur. D’une certaine manière, placer le All-Star dans les dix meilleurs joueurs de la NBA revient à reconnaître qu’il a encore un potentiel non exploité…
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Russell Westbrook lors de la victoire d'Oklahoma face aux Clippers (105-104) - Play-offs NBA 2014

Crédit: AFP

8. Paul George (ailier, 24 ans, 2,06 m, 100 kg)

La présence de Paul George dans ce classement est nettement moins pertinente depuis la terrible blessure à la jambe de ce dernier lors de la préparation à la Coupe du monde avec Team USA. La star des Indiana Pacers pourrait ne pas jouer cette saison et il lui faudra évidemment du temps avant de retrouver le niveau qui était le sien l’an passé.
Révélé lors des playoffs 2013, le natif de Palmdale a franchi un cap lors du dernier exercice et il a entraîné les Pacers vers les sommets sous l’impulsion de sa progression. Il s’est imposé comme la première option offensive indiscutable d’Indiana mais aussi comme un attaquant de plus en plus crédible au point de faire naître les comparaisons avec Tracy McGrady et Scottie Pippen. George n’est pas aussi prolifique que Kevin Durant mais il a une certaine classe balle en main. Il doit encore travailler son tir, son jeu dos au panier et même sa créativité en dribble mais il est l’un de ses joueurs capables de planter 25 points chaque soir en NBA. C’est aussi l’un des meilleurs "two way player" de la ligue, ce qui lui confère de ce fait une place assurée dans les dix premières places de notre classement. Paul George est long, il est mobile et athlétique. Il a donc les ingrédients nécessaires pour se faire une place chaque saison ou presque dans l’un des deux meilleurs cinq défensifs de l’année.
George était candidat au titre de MVP de la saison avant que les Pacers s’écroulent à partir du mois de février dernier. A l’instar de ses coéquipiers, la star a baissé en régime lors de la deuxième moitié de saison et les premières critiques n’ont pas tardé à fuser. Elles nous semblent justifiées mais on tient tout de même à rappeler ses belles performances en playoffs. Quand tous ses coéquipiers – David West et éventuellement Lance Stephenson mis à part – étaient à la rue, Paul George a élevé son niveau de jeu (22,6 pts et 7,6 rbds de moyenne) afin de permettre à Indiana d’atteindre à nouveau les finales de Conférence. On espère désormais que le jeune joueur de 24 ans fera rapidement son retour sur les parquets afin de suivre avec attention sa progression vers les sommets.
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Paul George ne jouera peut-être pas cette saison. Mais il a marqué les précédentes.

Crédit: AFP

7. Anthony Davis (ailier-fort, 21 ans, 2,08 m, 100 kg)

Cinq joueurs ont passé la barre symbolique des 20 points et 10 rebonds de moyenne la saison dernière : LaMarcus Aldridge, DeMarcus Cousins, Kevin Love, Al Jefferson et Anthony Davis. Un seul d’entre eux cumulait plus de 2 contres par rencontre (2,8 plus précisément). Il s’agit de la jeune star des New Orleans Pelicans. "Unibrow" a 21 ans mais c’est déjà l’un des meilleurs joueurs de la ligue et sans doute LA superstar montante de la NBA.
Il est déjà capable de tout bien faire sur un terrain et ses statistiques le prouvent : Anthony Davis affichait un évaluation de 26,54, de quoi le classer en quatrième position derrière Kevin Durant, LeBron James et Kevin Love. Le jeune homme est un "two way player" ultime, capable de freiner n’importe quel intérieur en défense et de peser en attaque tout au long d’une rencontre. Avec ses bras gigantesques qui lui confèrent une envergure immense, il est une arme de dissuasion redoutable près du cercle. C’est aussi un excellent rebondeur et un très bon défenseur sur le pick&roll capable de chasser les intérieurs les plus mobiles derrière la ligne à trois-points et de recouvrir à temps en cas de pénétration.
Mais Anthony Davis n’est pas seulement un candidat évident au trophée de défenseur de l'année, c’est aussi un attaquant de plus en plus complet. Essentiellement efficace en pick and roll et en transition lors de sa saison rookie, il a ajouté un tir à mi-distance, des flotteurs, un placement de plus en plus pertinent sans le ballon mais aussi quelques mouvements dos au panier à son arsenal. Il tournait déjà à 20 points de moyenne l’an passé et il n’y a pas de raison qu’il ne continue pas à atteindre et à dépasser ce plafond chaque saison. Car sa capacité à progresser à une vitesse fulgurante reste la caractéristique la plus impressionnante chez la jeune star. On n’ose encore imaginer quel cap il pourrait franchir dans les années à venir. Davis a pris du muscle et il doit encore prendre du poids afin d’être plus robuste et ainsi d’éviter les blessures. Il pourra ainsi rivaliser avec les intérieurs les plus costauds de la ligue, même si l’arrivée d’Omer Asik aux Pelicans devrait enlever une certaine pression de ses épaules. Nous avons donc classé Anthony Davis à la septième position de notre ranking mais nous ne serions pas étonnés de retrouver le jeune homme encore un peu plus haut d’ici la fin de la saison…
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Anthony Davis avec les Pelicans.

Crédit: Imago

6. Tony Parker (meneur, 32 ans, 1,88 m, 84 kg)

Certains estimeront que nous avons été chauvins en classant Tony Parker aussi haut. D’autres penseront que Chris Paul ne mérite pas d’être devant notre "TP" national. Bref, tout est une question de point de vue mais il est vrai qu’il a été particulièrement difficile de classer le meneur des San Antonio Spurs, comme ce fut le cas pour tous les joueurs membres de la formation texane. D’un point de vue strictement individuel, Parker est-il vraiment un meilleur joueur que Russell Westbrook ou Anthony Davis ? On serait tenté d’affirmer l’inverse mais la capacité d’une star à s’intégrer dans un collectif reste une caractéristique très intéressante.
Or Tony Parker est le chef d’orchestre des Spurs mais il est aussi le parfait relais de Gregg Popovich sur le parquet. Le Français n’aligne pas les statistiques époustouflantes mais c’est un meneur extrêmement intelligent et très difficile à arrêter. Observez avec attention une rencontre de San Antonio et vous vous apercevrez que le joueur de 32 ans est toujours en mouvement. Il n’est jamais à l’arrêt et il demande ainsi une concentration maximale et permanente à son vis-à-vis. De quoi fatiguer son adversaire direct sans pour autant être le plus puissant ou le plus athlétique. Ses démarquages et ses prises de décision sont difficiles à anticiper car il a toujours un temps d’avance sur son défenseur. Cela lui permet de servir au mieux ses coéquipiers mais aussi de se libérer facilement un accès au cercle.
Véloce balle en main, Tony Parker est l’un des meneurs les plus adroits de la ligue près du cercle et il était aussi l’un des joueurs les plus prolifiques – tous postes confondus – en pénétration. Le vétéran a façonné son tir avec l’entraîneur assistant Chip Engelland il y a quelques saisons et les résultats se font encore ressentir aujourd’hui : Parker est une gâchette à cinq-six mètres, ce qui a apporté une nouvelle dimension à son jeu et qui a fait de lui un multiple All-Star. Autre fait extrêmement important : il est un compétiteur hors-pair et un gagnant. On ne décroche pas quatre titres NBA et un trophée de MVP des finales par hasard, soyez-en certains. "TP" est l’un des meilleurs meneurs de la ligue depuis des années et c’est le seul "scoreur" à son poste à avoir mené son équipe au sacre depuis longtemps…
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Tony Parker (San Antonio) a marqué 28 points face à l'Alba Berlin

Crédit: AFP

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