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NBA Finals : Le rêve d'adolescents de Tony Parker et Boris Diaw devenu réalité à San Antonio

ParAFP

Mis à jour 16/06/2014 à 15:04 GMT+2

Adolescents à l'Insep où ils se sont rencontrés en 1998, Tony Parker et Boris Diaw rêvaient de NBA, mais ne s'imaginaient pas remporter ensemble, sous le maillot de San Antonio, le titre le plus prestigieux du basket.

Tony Parker et Boris Diaw - San Antonio Spurs 2014

Crédit: AFP

Après l'excitation du titre, conquis grâce à une quatrième victoire devant Miami sur le score de 104-87 dimanche, viennent l'émotion et les souvenirs. Parker et Diaw, nés tous les deux en 1982, ont repensé au chemin parcouru par l'un et l'autre depuis leur première rencontre dan l'équipe des cadets de l'Insep.
"Il y a 12-13 ans, on était dans notre chambre de l'Insep, on rêvait de NBA et on se retrouve dans une finale NBA ensemble et ensemble on gagne ce titre", sourit Diaw, devenu le deuxième Français champion NBA, onze ans après le premier des quatre sacres de Parker. "Je suis content pour lui, c'est génial. Il y a seulement dix ans, c'était peu probable d'avoir deux Français titulaires dans l'équipe championne NBA", souligne "TP".

La joie un an après l'électrochoc

Depuis l'Insep, Parker et Diaw avaient écrit leur histoire commune en bleu, avec l'équipe de France, en juniors d'abord avec un sacre européen en 2000, puis en seniors avec une médaille de bronze au Championnat d'Europe 2005, les jeux Olympiques 2012 à Londres et la consécration lors de l'Euro-2013 en Slovénie. Mais depuis mars 2012, "TP" et "Bobo" sont aussi coéquipiers en club: libéré sans grands égards par Charlotte, Diaw rejoint alors à San Antonio Parker qui a insisté auprès de ses dirigeants pour que son meilleur ami soit recruté.
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2013-14 NBA Finals, San Antonio Spurs, Tony Parker, Marco Belinelli (AFP)

Crédit: AFP

Diaw vit les six premiers mois chez Parker, une aubaine pour se familiariser avec le système de jeu des Spurs et surtout la personnalité très complexe de Gregg Popovich. Pour sa première saison compléte avec les Spurs, Diaw atteint la finale contre Miami, mais le Heat arrache le titre après une prolongation dans le match N.6 et un match N.7 à sens unique. "Cela a nous a laissé un goût amer", reconnaît Parker, même si le sacre européen leur a permis d'oublier, un peu, cette désillusion. Chez Diaw, cette finale 2013 perdue est un électrochoc: "En faisant le bilan de la saison, j'avais le sentiment que je n'avais pas assez aidé l'équipe et qu'il fallait être plus agressif pendant toute la saison pour avoir la confiance de toute l'équipe et du staff technique".
On a fait un long chemin ensemble, avec plein d'aventures en route et j'espère qu'il en reste encore plein à vivre
Plus attentif à son alimentation, Diaw a perdu du poids, ce qui n'empêche pas les observateurs de la NBA de se moquer encore régulièrement de ses "formes". Il a surtout pris, en particulier lors des play-offs (9,4 pts, 4,6 rbds, 3,3 passes par match), ses responsabilités "en étant plus agressif". Parker n'est pas près d'oublier lui non plus cette année 2014: il a conquis son quatrième titre NBA et est devenu père d'un petit Josh en avril en début de play-offs. "On a fait un long chemin ensemble, avec plein d'aventures en route et j'espère qu'il en reste encore plein à vivre", sourit Diaw.
Mais une fois n'est pas coutume, les deux amis ne passeront pas l'été ensemble sous le maillot de l'équipe de France. Parker, qui a connu quelques pépins physiques cette saison (dos, cheville), a décidé de faire une pause, au grand soulagement de Popovich qui ne le voyait pas d'un bon oeil enchaîner avec l'équipe de France après une éreintante saison NBA. Il a donc fait une croix sur la Coupe du monde 2014 en Espagne. Pour Diaw : "c'est compréhensible, mais il nous reste encore quelques années pour gagner des titres..."
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San Antonio Spurs

Crédit: Eurosport

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