Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Curry, Wiggins, Kerr : nos récompenses de la saison régulière en NBA

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/04/2015 à 09:41 GMT+2

La saison régulière vient de se conclure en NBA. Du meilleur joueur de la saison au meilleur entraîneur en passant par le défenseur de l’année, différents membres de la rédaction ont voté par désigner les récompenses individuelles. Voici notre sélection.

Stephen Curry (Golden State Warriors)

Crédit: AFP

MVP (meilleur joueur de la saison) : Stephen Curry

  • Egalement cité : James Harden
C'est un plébiscite. Ou pas loin. Stephen Curry est notre MVP, comme il sera celui de la Ligue. Aucun suspense. 23,8 points, 7,7 passes, 2 interceptions et 3,6 paniers à 3-points par match. Voici pour le bilan individuel. Le bilan collectif ? 67 victoires pour les Warriors. Un record dans l'histoire de la franchise et la 10e fois seulement dans l'histoire de la Ligue qu'une franchise atteint un tel niveau. Tout ça sous la coupe du meneur, leader qui n'en rajoute pas et basketteur élégant. James Harden, dont la saison fut au moins autant accomplie que celle du fils de l'ancien shooteur des Hornets, Dell Curry, ne peut que s'incliner. Il ne deviendra pas le premier gaucher sacré MVP depuis David Robinson en 1995.

Coach de l'année : Steve Kerr

  • Egalement cité : Mike Budenholzer
Il aurait pu aller à New York. Phil Jackson était prêt à l'accueillir les bras ouverts. Steve Kerr a finalement choisi la franchise d'Oakland. Un choix purement sportif. Et gagnant. L'ancien shooteur longue distance des Bulls et des Spurs a fait passer un cap aux Warriors. Et quel cap ! Le coach de Golden State a terminé la saison avec 67 victoires au compteur. Jamais un entraîneur débutant n'avait frappé aussi fort lors de sa première saison. Les entraîneurs ayant mené leur équipe au sommet de la Ligue en saison régulière ne sont pas constamment récompensés, Phil Jackson -  récompensé une seule fois - en sait quelque chose. Mais il est difficile de faire l'impasse, même si Mike Budenholzer a réussi une saison remarquable à la tête des Hawks d'Atlanta.
picture

Steve Kerr.

Crédit: Panoramic

Défenseur de l'année : Kawhi Leonard

  • Egalement cités : DeAndre Jordan, Draymond Green, Anthony Davis
Kawhi Leonard est devenu la pierre angulaire des Spurs. La preuve ? Quand il n'est pas là ou qu'il baisse de pied, la différence se fait sentir. Handicapé par une blessure ligamentaire à la main qui a empoisonné son début de saison, l'ailier a repris son envol en 2015. Il a retrouvé son impact défensif et ce n'est pas pour rien si San Antonio a enfin remis le turbo. Efficace des deux côtés du parquet, Leonard est un atout défensif majeur. Cette saison, il a terminé meilleur intercepteur de la Ligue avec 2,31 ballons volés par match. Il contre également près d'un tir (0,8). Mais Leonard, c'est bien plus que ça. Jouer face à lui, c'est être certain de passer une soirée en enfer. DeAndre Jordan (LA Clippers), Draymond Green (Golden State) et Anthony Davis (New Orleans) ne peuvent que s'incliner.

MIP : Jimmy Butler

  • Egalement cités : Rudy Gobert, Hassan Whiteside
Pour lui, c'est juste une "histoire de confiance". Certes en sport, ça compte. Mais on ne pensait pas que cela pouvait vous métamorphoser un gars comme ça. Après un été passé à bosser, Jimmy Butler s'est transformé en machine offensive redoutable aux Bulls. Déjà excellent défenseur, il a pris ses responsabilités pour combler le vide laissé par Luol Deng, parti de Chicago en janvier 2014. Toutes ses statistiques ont ainsi été revues à la hausse.
Si son temps est resté le même (38 minutes), Jimmy Butler a marqué six points de plus en moyenne (20 points cette saison, contre 13.1 en 2013-2014), s'est montré beaucoup plus adroit (46.2% contre 39.7%), a pris plus de rebonds (5.8 contre 4.9) et a même délivré plus de passes décisives (3.3 contre 2.6). Et ce malgré le retour de Derrick Rose ou encore l'arrivée de Pau Gasol. Juste une histoire de confiance. Et… de talent.
Rudy Gobert sait également de quoi ont parle. Pour doubler Jimmy Butler dans ce vote, il lui a manqué d'avoir le même impact (ou temps de jeu..) qu'il a démontré sur les derniers mois lors de la première partie de saison. Car après le All Star Break, le pivot tricolore du Jazz avait aussi tout pour recevoir cet honneur.

Rookie de l'année: Andrew Wiggins

  • Egalement cité : Nikola Mirotic
La grave blessure de Jabari Parker en décembre et la saison blanche de Joel Embiid lui ont laissé la voie libre. L'apport crucial de Nikola Mirotic chez les Bulls nous a cependant fait hésiter. Mais si ses performances n'ont pas permis à une équipe de Minnesota minée par les blessures d'éviter la dernière place de la Ligue, le numéro 1 de la dernière draft a montré toute l'étendue de ses qualités comme en témoignent ses 16,9 points, 4,6 rebonds et 2,1 passes de moyenne sur la saison. Sa montée en puissance après le All Star Break (20 pts de moyenne sur les 29 dernier matches) et ses actions d'éclat (Omer Asik peut vous en parler, Rudy Gobert aussi…) ont sûrement aussi fait pencher la balance en sa faveur.

6e homme de l'année : Lou Williams

  • Egalement cité : Isaiah Thomas
Ça a été le choix le plus indécis. Entre Isaiah Thomas et Lou Williams, tout s'est joué à un petit vote. Et c'est finalement, Lou Williams qui a retenu notre attention. Débarqué l'été dernier à Toronto, l'ancien arrière des Hawks, resté en forme toute la saison et c'est à souligner (80 matches joués) - a eu un rôle clef dans la belle saison des Raptors. Ses 15,5 points en 25 minutes ont apporté le souffle nécessaire en sortie de banc. Si la "seconde équipe" de Toronto a été si efficace, Lou Williams y est pour beaucoup. 

All NBA 1st team : Curry - Westbrook - Harden – James –Davis

  • Egalement cités : Cousins, Millsap
Oui, il n'y a pas de vrai pivot dans notre cinq. Cela a même provoqué un petit débat dans notre rédaction pour savoir si on pouvait oser cette petite audace. Et on a décidé que oui. Car on ne pouvait pas se passer des trois extérieurs qui ont affolé les statistiques cette saison (Curry - Westbrook – Harden), ni de LeBron James et encore moins d'Anthony Davis, qui peut évoluer au poste 5. Et il y a fort à parier que la Ligue fera le même choix.
Glenn CEILLIER et Maxime DUPUIS (Ont aussi voté : B. Binet, M. Mosnier, S. Petit, A. Procureur, FX Rallet, G. Steines, L. Vergne).
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité