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NBA : Chicago Bulls : Il y a 20 ans, Michael Jordan disait "I’m back"

ParBasketSession

Mis à jour 18/03/2015 à 18:41 GMT+1

Le 18 mars 1995, la NBA recevait une nouvelle qui allait changer à jamais son histoire et celle du meilleur joueur qu'elle ait jamais connu : Michael Jordan. Il y a 20 ans, His Airness annonçait son retour dans la franchise qui l'a fait roi : les Chicago Bulls.

Michael Jordan de retour avec le numero 45 avec les Chicago Bulls

Crédit: SID

Michael Jordan avait de l’ego. Mais pas au point d’annoncer qu’il ramenait ses talents du côté de Chicago en prime time. Ne croyez toutefois pas que l’annonce de son retour après un an et demi de retraite après le décès de son père et un essai raté au baseball n’a pas mis la presse en ébullition. Le 18 mars 1995. Lorsque David Falk, l’agent de la star, prévient les médias qu’un communiqué leur parviendra dans la soirée pour une nouvelle de la plus haute importance, plusieurs d’entre eux comprennent. Mais à une époque où les stars s’attachent les services de professionnels pour leur écrire des déclarations convaincantes et éloquentes, personne ne s’attendait à recevoir seulement trois petits mots passés à la postérité sur une feuille blanche : "I’m back".
Kukoc a fondu en larmes en apprenant son retour. De retour, certes, mais pour faire quoi ? Pendant son absence, le visage de la ligue a mine de rien un peu changé, avec la prise de pouvoir des Houston Rockets de son rival Hakeem Olajuwon. Et physiquement, peut-il seulement tenir le coup à 32 ans, tout génie du jeu qu’il est ? Les doutes sont permis et certains experts ne se cachent pour les exprimer.
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Michael Jordan retour Chicago Bulls

Crédit: AFP

A Chicago, en revanche, personne n’a besoin d’être convaincu du bien-fondé de son retour. Phil Jackson a même concédé dans son dernier livre qu’il aurait peut-être quitté le navire si Jordan n’était pas revenu à 17 matches de la fin cette année-là, alors que ses Bulls affichaient un bilan tout juste à l’équilibre. Dans le roster, la joie prend le dessus sur l’inquiétude de récupérer un élément certes surdoué mais au tempérament orageux. Toni Kukoc racontera plus tard avoir fondu en larmes en apprenant la nouvelle. Des sanglots de bonheur, lui qui s’était engagé avec Chicago dans le but d’évoluer avec l’une des ses idoles.
 Vous pourriez avoir Elvis Presley en première partie du concert de réunification des Beatles avec un combat de Mike Tyson dans la foulée, ce ne serait pas suffisant pour battre le retour de Michael Jordan dans cette ville 
Le premier match de l’icône, sacrée trois fois consécutivement avant de tirer sa première révérence, n’est pas franchement idéal, si ce n’est pour les annonceurs et NBC, qui font un carton d’audience sur ce Pacers-Bulls. Sur le terrain, MJ parait logiquement un peu rouillé et n’inscrit "que" 19 points à 7/28 lors de la défaite des siens. S’en suivent deux succès en trois matches, à Boston (27 pts) et Atlanta (32 pts), où on commence à retrouver des fulgurances de l’inégalable talent du bonhomme.
Son premier match à la maison, contre Orlando, ne se passe pas non plus aussi bien que prévu, si ce n’est pour le fabuleux accueil que lui réserve le public du United Center. Ernie Johnson, déjà à l’antenne à cette époque, réussit l’introduction parfaite lors de sa prise d’antenne. " Vous pourriez avoir Elvis Presley en première partie du concert de réunification des Beatles avec un combat de Mike Tyson dans la foulée, ce ne serait pas suffisant pour battre le retour de Michael Jordan dans cette ville ". 
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Michael Jordan conférence de presse 1995

Crédit: AFP

Le Magic est l’équipe en forme dans la Conférence Est et les 21 pts (7/23) de Jordan ne peuvent rien contre la bande à Shaq, où un certain Nick Anderson commence à titiller "His Airness", lui qui osera affirmer plus tard, lors des playoffs que "le nouveau Jordan ne ressemble pas à l’ancien"… Il ne faut toutefois pas longtemps à "MJ" pour être à nouveau touché par la grâce. Peu avant le déplacement des Bulls au Madison Square Garden pour affronter les Knicks, il accorde une interview à Ahmad Rashad de NBC, lequel lui pose une question étonnamment prémonitoire.
Quand les fans verront-ils une explosion dans votre jeu ? Le genre de match où vous marquez 55 points ?
"Ce n’est qu’une question de temps", avait répondu un Jordan mystique mais à la fois très confiant. On comprendra mieux l’assurance de celui qui porte alors le numéro 45 (le temps que son mythique #23 soit décroché du toit du United Center), lorsqu’il plantera 55 points tout pile (21/37 au shoot, 3/4 à 3 pts) le 28 mars dans la plus belle enceinte de la ligue, qui s’est souvent apparentée à son jardin. Beaucoup y voient le point de départ d’une ascension vers son meilleur niveau et la confirmation que sa quête d’un nouveau Three Peat n’est pas illusoire.
Durant la suite de la saison, l’adresse ne sera pas toujours au rendez-vous. Les playoffs, en revanche, oui. Mais après un succès 3-1 contre Charlotte avec un carton à 48 points dans le match d’ouverture, "His Airness" et sa troupe tomberont sur le Magic de Shaq, finaliste malheureux par la suite contre Houston. Un petit coup d’arrêt qui ne découragera pas Michael Jordan. La suite n’est qu’histoire.
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