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Spurs, Clippers, Thunder, Bulls, Cavs : Le titre se jouera entre ces 5 franchises

ParBasketSession

Mis à jour 28/10/2014 à 12:56 GMT+1

La saison NBA reprend cette nuit. Avant le grand frisson, nous vous proposons un tour d'horizon des prétendants au titre. L'été très agité a redistribué les forces et si les Spurs restent favrois, la concurrence sera rude.

Griffin, Durant, James, Parker et Rose

Crédit: Eurosport

San Antonio Spurs : La référence

  • Ce qu’ils ont fait cet été : Ils ont encore une fois arnaqué les 29 autres franchises de la ligue le soir de la draft. Comment ? En mettant la main sur Kyle Anderson, un joueur de 2,06 m capable de jouer meneur. Un talent rare récupéré avec le dernier choix du premier tour. Un "steal" en puissance taillé pour le jeu des Spurs. Pourquoi ? Parce que ce sont les Spurs, tout simplement. Ils ont pour coutume de faire des bons choix. Cela ne nous surprend même plus. Boris Diaw a été prolongé et il a ajouté une médaille de bronze mondial à son palmarès. Les cadres et le reste des troupes se sont reposés après le titre décroché en juin dernier. Même sans signer le moindre joueur, les éperons se sont renforcés cet été. Du génie.
  • Le scénario parfait : Dans le meilleur des mondes, les Spurs continuent à pratiquer un basket champagne époustouflant et à mettre la ligue à leur pied en se passant de leurs titulaires une rencontre sur deux. Tony Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan en profitent pour se reposer et conserver leur énergie pour les playoffs. En attendant, Kawhi Leonard s’affirme comme un All-Star. Même sans se forcer, San Antonio termine devant le Thunder, les Warriors et les Clippers à l’Ouest. Les Texans infligent des roustes en playoffs. Comme si le temps qui passe n’agissait pas sur Tim Duncan. Tony Parker, toujours sous-estimé par une large partie du public US, donne la leçon à Stephen Curry, Russell Westbrook et Chris Paul. San Antonio dispute une nouvelle finale. Contre LeBron James, of course. Les Cavaliers résistent mais s’inclinent dans le Game 7. Duncan quitte la NBA avec un sixième titre et le prix indiscutable du meilleur joueur de sa génération.
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2014 NBA, San Antonio Spurs-Miami Heat, Tim Duncan, LeBron James (AFP)

Crédit: AFP

  • Le scénario catastrophe : Les Spurs ont un peu trop fêté leur titre tout l’été. Manu Ginobili est complètement hors de forme, Boris Diaw a pris huit kilos, Tim Duncan a à nouveau des douleurs un peu partout. Seul Kawhi Leonard tient la baraque et encore, il se blesse après vingt matches. Les fondamentaux et le système de Gregg Popovich suffit à maintenir à flot mais les Texans n’ont plus la même hargne. Ce n’est pas l’effet de la lassitude mais de la fatigue. A l’inverse, les jeunes pousses des Clippers, des Warriors et du Thunder ont les crocs. Il y a du steak de cowboy au menu. Troisième à l’Ouest, les éperons finissent par tomber face à la puissance de Blake Griffin.
  • Le MVP : Kawhi Leonard. Il était le joueur le plus important des San Antonio Spurs l’an passé. Il est celui qui a mené la franchise au titre. Les Texans auraient peut-être gagné sans lui mais il est clairement celui qui a fait la différence face au Heat. Il est le joueur athlétique qui a su faire face à LeBron James. Aucun autre membre de la franchise n’aurait pu faire de même avec autant de constance. Il est difficile d’extraire un joueur d’un système aussi abouti que celui des Spurs. Mais s’il fallait n’en retenir qu’un, nous choisirions Kawhi Leonard. Vous nous croyez fou mais on vous garantit que Gregg Popovich est du même avis. Attendez-vous à retrouver un Sugar K avec nettement plus de responsabilités cette saison (lorsqu’il sera revenu de son infection aux yeux…).
  • Les chances de titre : 18/ 20.
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Kawhi Leonard of the San Antonio Spurs drives against Taj Gibson of the Chicago Bulls at the United Center (AFP)

Crédit: AFP

Cleveland Cavaliers : Le retour du roi

  • Ce qu’ils ont fait cet été : Renversante. Incroyable. Inattendue. Choquante. Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier l’intersaison spectaculaire des Cleveland Cavaliers. L’avenir sombre et orageux de la franchise s’est éclairci lorsque LeBron James a déclaré sa flamme pour l’Ohio dans un essai publié sur Sports Illustrated. L’enfant prodige d’Akron est de retour au pays. Et il n’est bien sûr pas venu les mains vides. Mike Miller et James Jones, deux anciens membres de la Heat mafia, ont immédiatement rejoint le King dans sa quête de rédemption à Cleveland. Shawn Marion, ailier expérimenté à la recherche d’un nouveau titre NBA, a tourné le dos aux Indiana Pacers pour jouer les doublures de James dans l’Ohio. Et enfin la cerise sur le gâteau. Kevin Love. Un All-Star à 26 points et 12 rebonds de moyenne. Les Cavaliers ont sacrifié les jeunes prodiges canadiens Andrew Wiggins et Anthony Bennett pour l’arracher aux Minnesota Timberwolves. Et ils ont sans doute bien fait.
  • Le scénario parfait : Dans le meilleur des mondes, Kyrie Irving et Kevin Love sont encore plus efficaces au côté de LeBron James. Dans le meilleur des mondes, les deux stars ne flanchent pas au moment d’aborder les premières rencontres de leur carrière en playoffs (c’est déjà nettement moins sûr). LeBron profite des jeunes jambes de ses lieutenants pour traverser la saison régulière sur un rythme de croisière tout en cumulant points, rebonds et passes décisives à chaque rencontre. Une fois en playoffs, les Cavaliers compensent leurs lacunes défensives par du jeu rapide et en mouvement. Une pluie de paniers à trois-points s’abat sur les autres équipes de la Conférence Est. James reprend alors les commandes en finale et se venge des San Antonio Spurs en offrant à Cleveland son premier titre – tous sports confondus – depuis plus d’un demi-siècle.
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LeBron James, Cleveland Cavaliers (links).

Crédit: AFP

  • Le scénario catastrophe : Malgré les coups de gueule de LeBron James, Kevin Love et Kyrie Irving ne comprennent toujours pas l’intérêt de défendre sur 48 minutes et non seulement quand cela leur chante. L’intérieur cumule les doubles-doubles mais aussi les paniers encaissés sur la tronche. Le meneur est lui incapable de ralentir n’importe lequel de ses adversaires. David Blatt prend alors conscience de la tâche herculéenne qui l’attend. Dépité, il rend son tablier après 30 matches et poursuit Dan Gilbert en estimant que ce dernier lui a menti. Paniqué, David Griffin rappelle Mike Brown et lui propose la place vacante sur le banc. A la mi-avril, LeBron perd ses derniers cheveux lorsque Dion Waiters l’interpelle dans le dernier QT d’un match serré contre Chicago : "Repose toi le vieux, je m’occupe de tout." Les Cavaliers prennent 16 points dans la tronche en cinq minutes et terminent quatrième à l’Est avant de se faire sortir au second tour des playoffs.
  • Le MVP de l’équipe : LeBron James. Qui d’autres ? Le King n’est plus le joueur qu’il était à son départ de Cleveland. Il est encore plus fort, encore plus expérimenté, encore plus confiant, encore plus complet. Il a disputé quatre finales NBA consécutives et il en a remporté deux en s’imposant à chaque fois comme le meilleur joueur de la série. C’est un monstre athlétique doté d’un QI basket extrêmement élevé. Il trouve régulièrement sa cible derrière l’arc et ses tirs à mi-distance ont achevé les Spurs en 2013 (bon, Ray Allen avait entamé le boulot). C’est une machine impossible à enrayer en transition et en open court. C’est une terreur au poste bas. Attendez… LeBron James est-il vraiment humain ?
  • Les chances de titre : 18/ 20.
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Kevin Love a mené les Cleveland Cavaliers au succès contre les Bucks en présaison.

Crédit: Eurosport

Chicago Bulls : Avec Rose, ça change tout

  • Ce qu’ils ont fait cet été : Carmelo Anthony était la principale cible des taureaux. La superstar new-yorkaise a été accueillie comme un prince au sein de la Windy City mais les neuf heures d’entretien avec les différents membres du staff, de l’organisation de l’équipe n’ont pas suffi à le convaincre de signer à Chicago. Mais la signature de Pau Gasol est bien plus qu’un lot de consolation. L’Espagnol vient densifier une raquette déjà redoutable en y apportant sa touche technique et sa culture de la gagne. Son association avec Joakim Noah fait saliver sur le papier. Les deux intérieurs sont parmi les meilleurs passeurs de la NBA à leur poste et l’arrivée de Gasol, ajoutée à celles des rookies tireurs d’élite Doug McDermott et Nikola Mirotic et d'Aaron Brooks viennent renforcer l’attaque pâlotte des Bulls. Mais la recrue la plus attendue de la saison porte en réalité les couleurs de sa ville natale depuis 2008. Chicago va à nouveau pouvoir s’émerveiller devant les performances de son héros, Derrick Rose. S’il tient le coup, les tuniques rouges peuvent viser les sommets.
  • Le scénario parfait : Dans le meilleur des mondes, Derrick Rose revient au niveau qui était le sien il y a trois ans, lorsqu’il est devenu le plus jeune MVP de l’histoire de la NBA. Non, dans le meilleur des mondes, il revient même encore plus fort. Explosivité retrouvée, shoot en progression, il cumule 23 points et 7 passes décisives de moyenne sans forcer. Son retour en forme insuffle une confiance sans précédent auprès de ses coéquipiers. Joakim Noah poursuit sa progression, Jimmy Butler se régale au côté de son meneur All-Star et les Bulls dominent la Conférence Est. Dix ans après le dernier sacre de Michael Jordan, les taureaux froissent le Thunder en finale NBA suite à un duel fantastique entre Derrick Rose et Russell Westbrook. L’enfant prodige est élu MVP des finales et entre à jamais dans l’histoire de son sport.
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Derrick Rose (Etats-Unis d'Amérique) face à la Turquie lors de la Coupe du monde 2014, à Bilbao

Crédit: AFP

  • Le scénario catastrophe : Une rechute de Derrick Rose. Quoi d'autres ?
  • Le MVP : Derrick Rose. La superstar a le pouvoir surnaturel de faire la pluie et le beau temps à Chicago. Adulé par les supporters et choyé par l’organisation, le meneur est enfin de retour et on l’espère pour longtemps. Sa simple présence sur le parquet suffit à motiver ses coéquipiers et à insuffler une vague d’espoir auprès des fans des Bulls. L’équipe est à son service et les dirigeants l’ont entouré intelligemment cet été en engageant Pau Gasol et des shooteurs. Si ses genoux tiennent le coup, Derrick Rose va pouvoir faire du Derrick Rose. On veut le voir courir dans tous les sens, dunker sur des joueurs auxquels il rend dix bons centimètres, se balader dans les raquettes adverses et conclure en layups dans des positions humainement impossibles. On aimerait aussi qu’il soit devenu un meilleur gestionnaire et un shooteur plus régulier mais le simple fait de retrouver la star sur un terrain de basket est une victoire pour les Bulls mais aussi pour la ville de Chicago.
  • Les chances de décrocher le titre : 17/20
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Ray Allen au contact avec Joakim Noah sous les couleurs du heat de Miami

Crédit: Panoramic

OKLAHOMA CITY : Et si c'était pour cette fois ?

  • Ce qu’ils ont fait cet été : Harden est parti la saison dernière. Martin aussi et le Thunder cherche toujours un joueur d’impact en sortie de banc. Afin de rester sous la Luxury Tax, la franchise n’a pas cassé sa tirelire cet été. Elle a misé sur Anthony Morrow, un shooteur qui devrait espacer le jeu pour Kevin Durant et Russell Westbrook et profiter de l’attention suscitée par les deux superstars pour planter des paniers lointains. Kendrick Perkins n’a pas été amnistié, Scott Brooks est toujours sur le banc. Le changement, ce n’est pas pour maintenant à Oklahoma City.
  • Le scénario parfait : Dans le meilleur des mondes, le Thunder limite la casse en l’absence de Kevin Durant (absent pour au moins six semaines) en s’appuyant sur sa défense et sur un jeu refondé en attaque. Russell Westbrook se surprend à faire tourner la gonfle et un basket collectif et en mouvement se développe soudainement à Oklahoma City. Les jeunes Reggie Jackson, Steven Adams et Jeremy Lamb montent en puissance et les solutions offensives sont de plus en plus nombreuses. A son retour, Kevin Durant se fond dans le moule et il revient encore plus fort et encore plus efficace. KD est en route vers l’histoire et il décroche un nouveau titre de meilleur marqueur de la ligue. La machine est lancée et le Thunder ne s’arrête plus. Les troupes de Scott Brooks dominent leurs adversaires en playoffs. Portland et Golden State mordent la poussière. Ils retrouvent ensuite les San Antonio Spurs en finale de la Conférence Ouest. Au complet et en confiance, Durant et sa bande envoient Tim Duncan et Manu Ginobili à la retraite en cinq manches. Quelques semaines plus tard, la star soulève son premier trophée de champion NBA.
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Kevin Durant (Oklahoma City)

Crédit: AFP

  • Le scénario catastrophe : En l’absence de Kevin Durant, Russell Westbrook veut prouver qu’il est capable de porter seul la franchise vers les sommets. Il tente 30 tirs en moyenne par match pour 35 pts. Mais Oklahoma City patauge. La franchise est neuvième à l’Ouest au moment où KD revient à la compétition. Il a accéléré sa rééducation pour éviter que son équipe ne perde trop de terrain sur ses principaux concurrents. Mais l’adaptation est difficile et la star enchaîne les petits pépins physiques. Le Thunder finit par se qualifier pour les playoffs en terminant quatrième de la Conférence Ouest. Scott Brooks manque de créativité et son équipe se retrouve à court de solution face à la défense coriace des Warriors. Héroïque, Stephen Curry inscrit le panier de la gagne au buzzer lors du Game 7. Les joueurs d’Oklahoma City sont en vacances dès la fin du premier tour et Durant tourne ses yeux vers la free agency 2016.
  • Le MVP : Kevin Durant. Le Thunder compte dans ses rangs deux superstars, deux des quinze meilleurs joueurs du monde. Mais Durant est encore plus que ça. Il est amené à devenir l’un des dix meilleurs joueurs de l’histoire lorsqu’il prendra sa retraite. C’est l’un des attaquants les plus fabuleux à avoir un jour foulé un parquet NBA. C’est un scoreur exceptionnel qui a démontré ses progrès dans les autres secteurs du jeu l’an passé. Il n’y a toujours pas un défenseur dans cette ligue capable de freiner Kevin Durant sur l’ensemble d’une série au meilleur des sept matches. On espère vraiment que la star reviendra à son meilleur niveau suite à sa blessure au pied en pré-saison. Un tel pépin physique laisse des traces, Brook Lopez et C.J. McCollum peuvent témoigner à ce sujet.
  • Les chances de décrocher le titre : 17/20
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Russell Westbrook (Oklahoma City) dunke face aux Spurs (playoffs 2014)

Crédit: AFP

Los Angeles Clippers : L'outsider aux dents longues

  • Ce qu’ils ont fait cet été : La franchise a misé sur une progression interne de sa jeune superstar Blake Griffin et sur celle de son acolyte DeAndre Jordan. Il n’empêche que les dirigeants ont recruté plus intelligemment que l’intersaison précédente. Ils ont remplacé Darren Collison par Jordan Farmar, un meneur meilleur gestionnaire et plus constant que le back-up préféré de Chris Paul. Surtout, les Clips ont renforcé leur raquette en misant sur le shooteur Spencer Hawes et le jeune mais robuste Ekpe Udoh. Mais c’est en coulisses que l’on trouve le principal changement : Donald Sterling a enfin quitté le navire pour de bon remplacé par le passionné Steve Ballmer. Les Clippers sont donc passés du propriétaire le plus détestable de la ligue à un milliardaire énergique et déterminé à porter sa franchise vers le titre. Une nouvelle ère débute à Los Angeles. Les éternels losers vont-ils asseoir leur empreinte sur la cité des anges en remportant un premier titre ?
  • Le scénario parfait : Dans le meilleur des mondes, Blake Griffin s’affirme comme un candidat plus que crédible au titre de MVP de la saison. Il ne se contente plus de dunker depuis déjà un bon moment mais son jeu est de plus en plus étoffé. Son camarade de jeu DeAndre Jordan suit son exemple et devient le défenseur d’élite que promettait Doc Rivers, son coach. Dans le meilleur des mondes, Chris Paul prend conscience que sa fenêtre de tir se referme. Il est le meilleur joueur de la NBA à son poste et il le démontre encore cette saison en cumulant points, rebonds, passes décisives, paniers importants, interceptions et coups en traître. Surtout, il retient la leçon de la saison passée. En playoffs, CP3 ne plaisante plus. Compétiteur dans l’âme et motivé comme jamais, il domine Stephen Curry en demi-finale de Conférence avant de dompter Tony Parker au tour suivant. Le Graal est enfin à sa portée… Après avoir terrassé deux meneurs d’exception, il donne une leçon à Kyrie Irving en finale NBA.
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Chris Paul (LA CLippers) face à Reggie Jackson (Oklahoma City) lors des playoffs 2014

Crédit: AFP

  • Le scénario catastrophe : Titillé en permanence par ses adversaires, Blake Griffin peine à retenir ses nerfs. Il se bat avec Andrew Bogut, avec Steven Adams et même avec Markieff Morris. La star des Clippers est suspendue une vingtaine de matches. Il craque. Livré à lui-même, Chris Paul limite les dégâts et Los Angeles termine cinquième de la Conférence Ouest. Les hommes de Doc Rivers viennent à bout de Dallas à l’arrachée au premier tour. Mais le meneur All-Star finit par fondre en larme au second tour. Baladé par Tony Parker, il perd ses moyens et traverse la série comme un fantôme. Comme l’an passé, son équipe est éliminée au second tour des playoffs. Comme toujours en fait.
  • Le MVP : Blake Griffin. En voilà un qui pourrait bien décrocher son premier trophée de MVP à l’issue de la saison. Comme Shawn Kemp par le passé, Blake Griffin a su faire évoluer son jeu. Il n’est plus un simple dunkeur. Au contraire, son arsenal offensif est terriblement varié et on souhaite bien du courage aux défenseurs qui seront chargés de ralentir la star californienne cette saison. Griffin est de plus en plus adroit à mi-distance et il n’hésite plus à tenter sa chance à six mètres du cercle lorsque son vis-à-vis ne lui laisse ne serait-ce qu’un petit mètre d’espace. Excellent dribbleur, bon passeur, extrêmement mobile et monstrueusement athlétique, il a l’occasion de planer sur la saison régulière.
  • Les chances de décrocher le titre : 17/20
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DeAndre Jordan avec Blake Griffin, sous le maillot des Clippers.

Crédit: AFP

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