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Top 100 : Les meilleurs joueurs NBA (De la 90e à la 81e place)

ParBasketSession

Mis à jour 21/08/2014 à 16:49 GMT+2

Deuxième volet de notre classement des 100 meilleurs joueurs évoluant actuellement en NBA. Découvrez ceux qui figurent de la 90e à la 81e place.

Le Top 100 des meilleurs joueurs NBA.

Crédit: Eurosport

Voici la suite de notre top 100 débuté hier. Quelques précisions supplémentaires sur les calculs et les différentes statistiques employées : Nous avons retenus plusieurs grandes catégories statistiques comme le Player Efficiency Rating (PER), le Player Estimate Impact (PEI), la différence de points encaissés et marqués par une équipe en fonction de la présence ou non d’un joueur X sur le parquet, les "Win Shares" et bien entendu les statistiques basiques. Ces chiffres ont servi de repère pour départager certains joueurs mais le classement reste évidemment subjectif et il résulte essentiellement du regard porté sur tel ou tel joueur.
Petite précision que nous avions omise hier, les joueurs blessés la saison dernière ou souvent blessés au cours de leur carrière ont souvent été évalué à la baisse. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez (les critiques sont les bienvenues) autant sur le fond que sur la forme. Voici donc une tranche particulièrement difficile (sans doute la plus difficile) à établir : les joueurs classés de la 90e à la 81e place.

90. Draymond Green

Voici l’invité surprise de notre classement. En effet, qui aurait cru qu’un joueur qui cumule 6 points et 5 rebonds puissent figurer parmi les 100 meilleurs de la ligue ? C’est un léger pari sur l’avenir que nous avons effectué. Draymond Green nous a impressionné lors des derniers playoffs avec Golden State et Steve Kerr pourrait lui offrir plus de temps de jeu cette saison.
Si son potentiel est limité, Green est un guerrier sur le terrain. Une grande gueule qui n’hésite pas à monter au charbon et à se battre sur tous les ballons. Une attitude appréciée des coaches. C’est un défenseur susceptible de contenir des ailiers mais aussi des intérieurs malgré sa petite taille. C’était notamment lui qui était chargé de bloquer Blake Griffin en avril dernier. L’ancien joueur de Michigan State a le profil d’un intérieur fuyant au sein de la NBA moderne. Il n’est pas très explosif balle en main, mais ses progrès à trois points (de 20% à 33% malgré une hausse de son volume de tirs) sont à confirmer et devraient lui permettre de s’affirmer comme un "stretch four" à Golden State.
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2012-13 NBA, Golden State Warriors, Draymond Green (AP/LaPresse)

Crédit: LaPresse

89. Eric Gordon

Nous vous parlions des joueurs souvent blessés… Eric Gordon est le symbole de ces gars talentueux difficiles à classer en raison de leurs pépins physiques récurrents. En pleine forme, l’arrière des New Orleans Pelicans serait sans doute plus haut. Gordon tournait à plus de 22 points de moyenne dans sa dernière saison avec les Clippers et il était alors considéré comme une jeune star prometteuse. Victime de blessure aux genoux, il n’est plus tout à fait le même joueur. Il est souvent considéré – à tort – comme un pur shooteur (44% dans le champ et 37% derrière l’arc en carrière, tout de même).
Gordon est effectivement un scoreur mais lorsque l’on se penche de plus près sur son jeu, on remarque qu’il est avant tout attiré par le cercle. Certes, il peut arroser de loin si son vis-à-vis lui laisse de l’espace. Mais c’est d’abord un "slasheur" qui a besoin de la balle entre les mais pour être le plus efficace possible. Ceci explique peut-être ses difficultés aux Pelicans avec Tyreke Evans et Jrue Holiday à ses côtés. New Orleans encaissait moins de points avec Gordon sur le parquet et… marquait aussi plus de points lorsqu’il était sur le banc. En résumé, les Pelicans se portaient mieux sans leur champion du monde (2010, en Turquie) sur le parquet. Comme l’an passé, il est fort probable que son nom circule une nouvelle parmi les rumeurs de transferts en cours de saison.
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Eric Gordon

Crédit: AFP

88. Dion Waiters

Dion Waiters a un caractère bien trempé et c’est peut-être ce qui fait sa force. Le garçon est ambitieux et sûr de lui. Drafté en quatrième position sans même avoir passé le moindre essai avec les Cleveland Cavaliers, il a alterné entre le banc et le cinq majeur ainsi que la mène et le poste d’arrière durant ses deux premières saisons en NBA. Jusqu’à présent, il n’a montré que des flashes de son talent. Waiters est lui aussi un slasheur capable de se frayer un chemin au cercle en quelques dribbles. Son profil est toujours délicat à intégrer au sein d’un système.
Il n’est pas encore une menace extérieure suffisamment fiable pour que les défenses adverses se concentrent sur lui lorsqu’il n’a pas la gonfle (des progrès tout de même : 43% de réussite et 37% à trois-points). Il dribble beaucoup, à l’instar de son coéquipier Kyrie Irving. Mais Dion Waiters a simplement besoin d’être canalisé. Une fois qu’il prend feu, il devient particulièrement difficile à arrêter. Il ne serait pas étonnant que David Blatt l’aligne avec quatre remplaçants dans les seconds QT. Il serait alors le leader de la second unit, un peu comme le faisait Lance Stephenson à Indiana ou Dwyane Wade à Miami la saison dernière. Si jamais il continue à améliorer son shoot extérieur, il a des chances de s’imposer comme un titulaire solide en NBA.
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Dion Waiters

Crédit: AFP

87. Roy Hibbert

Le simple nom de Roy Hibbert provoque les railleries… il est vrai que si l’on se fie uniquement à ses derniers playoffs, le pivot des Indiana Pacers n’a peut-être même pas sa place dans le classement. Mais on a refusé d’oublier qu’il a longtemps été considéré comme l’un des favoris pour le titre de DPOY. On n’a pas non plus oublié que le géant cumulait plus de 17 pts et près de 10 rbds de moyenne face au Miami Heat en finale de Conférence en 2013.
Roy Hibbert est principalement employé comme une arme de dissuasion. Il ne faut pas sous-estimer la valeur d’un tel protecteur de cercle. Ses longs bras et ses 218 centimètres lui permettent de dévier, de contester ou de contrer la majorité des tirs pris près du cercle. Ce n’est pas un hasard si LeBron James a décidé de travailler ses "tear drops" juste avant d’affronter Indiana il y a deux saisons. Défensivement parlant, Hibbert a un impact sur le jeu. Il pourrait capter plus de rebonds et sa mobilité limitée rend la tâche très compliquée lorsqu’il doit défendre sur des intérieurs fuyants. On en a eu la confirmation lors du premier tour des playoffs remporté à l’arraché par Indiana contre Atlanta. Le Jamaïquain a été particulièrement gêné par les deux intérieurs des Hawks, Paul Millsap et Pero Antic.
Offensivement, Hibbert prend de la place en bas. Son rendement est fluctuant mais il a tout de même quelques moves dont un hook shot. On est loin de Patrick Ewing ou David Robinson mais il lui arrive de tirer son épingle du jeu. Sa principale faiblesse reste donc son mental friable. Il a tendance à sortir facilement de son match. Une fois perdu, il a des airs de fantôme errant sur le parquet. Espérons que la mauvaise passe traversée la saison dernière est désormais derrière lui et que le natif du Queens pratique un basket digne de son statut de All-Star.
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Roy Hibbert.

Crédit: AFP

86. Nick Young

‘Swaggy P’ ! L’un des joueurs les plus drôles de la NBA, à défaut d’être le plus talentueux. Si Nick Young est un abonné permanent du "Shaqtin A Fool", il a tout de même réalisé une bonne saison l’an passé. Les Lakers étaient même nettement meilleurs avec leur scoreur feu-follet sur le parquet (+7 pts). Un brin foufou, l’ancien joueur des Wizards, des Clippers et des Sixers est idéal en sortie de banc. Lorsqu’il est sur une bonne série, il peut enflammer une rencontre et abattre l’équipe adverse à lui tout seul en un seul QT...
A moins qu’il n'enfonce sa propre équipe. Shooteur de séries, c’est un croqueur de ballon capable de faire la différence. En revanche, le reste de son jeu est assez limité. Il ne prend pas beaucoup de rebonds, ne crée pas de jeu pour ses coéquipiers et la défense n’est clairement pas le point fort de son jeu. Au pays des J.R. Smith, Nick Young est roi. Et il faut des joueurs comme lui dans cette ligue, ne serait-ce que pour ne pas trop s’ennuyer pendant la saison régulière…
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Nick Young

Crédit: AFP

85. Kyle Korver

Pourquoi classer Kyle Korver devant Dion Waiters, Eric Gordon et compagnie ? Après tout, si l’on se base sur le talent individuel pur, plusieurs joueurs cités avant le shooteur des Hawks sont a priori plus fort que lui. Mais voilà donc l’une des premières incohérences de notre classement : Korver est un incroyable joueur d’équipe et, de ce fait, nous l’avons remonté de quelques places. Ce n’est pas un hasard s’il a été présélectionné parmi les 16 joueurs susceptibles de disputer la Coupe du Monde avec Team USA cet été.
Korver est un shooteur d’élite, recordman du nombre de match consécutif avec au moins un panier à trois-points inscrit (127 rencontres de suite). Il était aussi le joueur le plus adroit derrière l’arc la saison dernière (47%). C’est le point fort le plus "visible" du vétéran des Hawks mais ce dernier est plus polyvalent que ce que l’on pourrait penser. C’est d’abord un excellent joueur sans le ballon, autant en attaque qu’en défense. Ses mouvements bluffent ses adversaires lorsqu’il cherche à se démarquer. De l’autre côté du terrain, il suit son vis-à-vis à la culotte. Son profil fait de lui l’un des cadres des Hawks de Mike Budenholzer, un ancien assistant de Gregg Popovich aux Spurs.
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Kyle Korver.

Crédit: AFP

84. Josh Smith

Si Josh Smith avait évoluait au poste d’ailier fort la saison dernière, il serait sans doute nettement mieux classé. A 28 ans, l’ancien joueur des Hawks n’est plus en mesure d’être clairement efficace à l’aile. Il est bien plus intéressant dans un rôle d’intérieur fuyant. Bombardé dans le cinq de Detroit avec un rôle de leader et un contrat à 54 millions de dollars sur quatre ans, il a arrosé à trois-points tout au long de la saison (265 tentatives, 26% de réussite…).
Mais avait-il vraiment le choix ? Les Pistons se sont entêtés à aligner Andre Drummond, Greg Monroe et Josh Smith ensembles sur le parquet. Difficile de mettre en place une attaque cohérente et espacée dans ces conditions. Plus mobile que la plupart des intérieurs, Smith reste un all-around player de qualité. Les statistiques brutes parlent en sa faveur (16 pts, 7 rbds, 3 pds). Les stats avancées, nettement moins… Nous avons peut-être jugé Josh Smith un peu durement, en nous focalisant principalement sur la saison dernière. Il serait intéressant de le voir évoluer à un autre poste pour savoir si "J-Smoove" a le niveau d’un "quasi All-Star" ou non.
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Josh Smith.

Crédit: AFP

83. Tobias Harris

Tobias Harris est l’un des nombreux jeunes joueurs du Magic et il est aussi déjà l’un des leaders de sa formation. Transféré à Orlando après avoir débuté sa carrière à Milwaukee en 2011, il a rapidement gagné sa place dans le cinq en Floride.On lui imagine lui aussi une carrière de "stretch four". En effet, il risque d’être un peu trop lourd pour défendre sur des ailiers véloces. Inutile de l’imaginer contenir Kevin Durant par exemple.
En revanche, c’est un shooteur honnête même s’il pêche encore derrière l’arc (26% de réussite à trois-points). Il trouve souvent sa cible à mi-distance, une zone de tir bannie par une majorité des coaches NBA. Sa capacité à scorer reste son principal point fort mais c’est aussi un bon rebondeur (7 prises par rencontre l’an passé). Si certains voient en lui un futur All-Star, nous sommes plus réservés. Son profil est atypique et il lui faudra progresser dans plusieurs domaines pour vraiment devenir un joueur majeur en NBA. Mais le gamin a du talent et son mentor n’est autre que George Gervin alias "Iceman", une légende NBA...
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Tobias Harris

Crédit: AFP

82. Derrick Favors

On attendait mieux de Derrick Favors cette saison. Libéré par les départs de Paul Millsap et Al Jefferson, il devait s’affirmer comme l’homme fort du Jazz. Même si ses statistiques sont en hausses, elles ne témoignent pas de l’impact du jeune pivot sur l’équipe de Salt Lake City. Le troisième choix de la draft 2011 continue sa montée en puissance lentement mais on attend encore plus de lui en attaque.
Son jeu dos au panier est encore en chantier et il doit développer un tir à 4-5 mètres afin d’ajouter une arme à son arsenal. Son jeu offensif se résume pour l’instant à des dunks ou à des paniers inscrits sur pick&roll. Le Jazz lui a offert 47 millions sur quatre ans et il lui faudra donc passer des caps afin de rentabiliser son contrat. Derrick Favors a pour l’instant principalement un profil défensif. Même s’il n’est pas très grand pour un pivot, il est dur sur l’homme et c’est un bon rebondeur.
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Derrick Favors

Crédit: AFP

81. Victor Oladipo

Voici le premier des deux rookies classés dans notre top 100. Au diable le suspense, nous avons décidé de placer – après une longue réflexion – Michael Carter-Williams devant Victor Oladipo. Pourtant, nous estimons tout de même que l’arrière du Magic a plus de potentiel que le dernier lauréat du trophée de Rookie Of The Year. D-Po est un défenseur coriace et, dans le pire des scénarios, il devrait connaitre une carrière à la Tony Allen. C’est dire. Ses fondamentaux défensifs, son explosivité et sa puissance font de lui un stoppeur idéal. Il tournait déjà à 1,9 interception de moyenne la saison dernière et il devrait s’immiscer parmi les meilleurs chipeurs de ballons du pays dans les années à venir.
Mais le Magic attend plus du deuxième choix de la draft 2013. Afin d’améliorer son handle, le staff a décidé d’aligner Victor Oladipo meneur durant une partie de la saison. S’il a perdu beaucoup de ballons (3,7 TO), il estime avoir progressé dans ce domaine. Cette saison passée à la mène pourrait l’aider à mieux comprendre le jeu une fois qu’il sera aligné arrière, son poste naturel (à priori dès octobre prochain). Oladipo est un slasheur et son shoot est en construction. Mais il n’a cessé de progresser dans ce domaine depuis son arrivée à l’université d’Indiana. S’il poursuit son évolution, il aurait sans doute un tout autre impact en NBA. Un futur All-Star ?
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Victor Oladipo

Crédit: AFP

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