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16-0 : Golden State seul sur sa planète

ParAFP

Mis à jour 25/11/2015 à 08:23 GMT+1

NBA - Les Warriors le rêvaient sans doute. Ils l'ont fait. Dans la nuit de mardi à mercredi, Golden State a remporté son 16e match de suite face aux Lakers (111-77), signant le départ le plus canon de l'histoire du basket américain. Et ce n'est peut-être pas fini.

Stephen Curry - Golden State Warrior - NBA 2015

Crédit: AFP

Golden State est donc entré dans l'histoire en signant sa seizième victoire consécutive mardi face aux Lakers (111-77). Jamais aucune équipe n'a réussi un tel début de saison depuis la création du Championnat NBA en 1946. Grâce à ce succès, les Warriors ont dépassé les Washington Capitols (1948-49) et les Houston Rockets (1993-94) avec qui ils partagaient depuis dimanche le meilleur bilan pour un début de saison avec quinze victoires de rang.
Kobe Bryant pensait avoir tout vu et tout vécu, mais le quintuple champion NBA a été humilié comme rarement dans sa carrière par Golden State et son virevoltant Stephen Curry. Lui qui dispute sans doute à 37 ans sa dernière saison, n'a marqué que quatre petits points avec un piteux 1 sur 14 au tir, quand Curry, MVP de la saison 2014-15, a fini la rencontre avec 24 points (10 sur 21) et neuf passes décisives !
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Stephen Curry face à Kobe Bryant

Crédit: AFP

Ce qui m'impressionne le plus, c'est le haut-niveau de leur basket sur une si longue durée. L'autre chose, c'est qu'ils n'ont jamais de blessés.
Sans surprise, les Lakers, avec seulement deux victoires à leur actif et deux saisons calamiteuses derrière eux, n'ont pas pesé lourd: l'affaire était déjà entendue avant même la fin du premier quart-temps. Les Warriors ont fini la première période avec 19 points d'avance (30-11), une avance qu'ils ont doublé (38 points, 97-59), avant de gérer et de faire souffler Curry et Klay Thompson dans le 4e quart-temps.
Le champion en titre n'a certes pas encore croisé la route de Cleveland, son adversaire malheureux de la finale 2015, de San Antonio, son dauphin dans la conférence Ouest ou encore de Kevin Durant et Russell Westbrook, le duo magique d'Oklahoma City. Mais sa série n'en reste pas moins impressionnante.
Les Warriors ont déjà écoeuré les Houston Rockets de James Harden, se sont joués des Clippers de Chris Paul et Blake Griffin, à deux reprises, ont maîtrisé les imprévisibles Chicago Bulls ou se sont imposés à Memphis. Plus impressionnant encore, la franchise d'Oakland domine ses adversaires comme rarement une équipe l'a fait auparavant: l'amplitude moyenne de ses seize victoires est de 15,6 points et il faut remonter à 1996-97 pour trouver une équipe encore plus impériale (16,5 points par victoire). Il s'agit des Chicago Bulls de Michael Jordan à qui Curry et ses coéquipiers sont désormais sans cesse comparés.

En route pour les 33 succès de suite des Lakers de Chamberlain ?

Golden State pourrait même faire tomber un record détenu par les Bulls, celui de la meilleure saison régulière jamais réalisée, en 1995-96, avec 72 victoires en 82 matches. "Ce qui m'impressionne le plus, c'est le haut-niveau de leur basket sur une si longue durée. L'autre chose, c'est qu'ils n'ont jamais de blessés. C'est peut-être l'équipe la plus en forme de l'histoire", admire LeBron James dont les retrouvailles avec les Warriors, après la finale perdue de juin dernier, sont programmées le 25 décembre.
Golden State sera-t-il encore invaincu dans un mois? Rien n'est impossible pour cette équipe qui dispose du meneur le plus talentueux de NBA et aussi d'une profondeur de banc sans pareil. Mais le calendrier des Warriors s'annonce d'ici là compliqué avec un déplacement périlleux à Phoenix dès vendredi, puis une éreintante série de sept matches à l'extérieur en treize jours, du 30 novembre au 12 décembre, avec des étapes-piège à Utah, Toronto ou Indiana.
Toujours privé de son entraîneur Steve Kerr, convalescent après deux opérations au dos qui se sont mal déroulées l'été dernier, GS a beau frapper les esprits et faire figure de grand favori pour le titre 2016, il est encore loin des Lakers de Wilt Chamberlain: en 1971-72, ils avaient réussi, en cours de saison, une série extraordinaire de 33 victoires consécutives...
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Stephen Curry et Steve Kerr (Golden State Warriors)

Crédit: Panoramic

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