NBA - Bonne nouvelle : Paul George est bien redevenu un franchise player

On ne vous remettra par les images. Elles sont trop terribles, et votre moteur de recherche vous les offrira si besoin. Mais lorsque la jambe de Paul George s’est brisée en deux au cœur de l’été 2014, la NBA a eu peur. Peur de perdre une de ses jeunes stars les plus brillantes.

Dimanche 1er mai 2016, les Raptors battent les Pacers lors du septième match de leur série du premier tour. Déception pour Indiana. Mais c’est bien Dwayne Casey, le coach de Toronto, qui annonce la bonne nouvelle après la partie.

27,3 points, 7,6 rebonds et 4,3 passes décisives. PG13 a été héroïque dans ces playoffs. À 26 ans, il reprend sa marche en avant.

Cette sortie contre Toronto n’est bien entendu qu’une confirmation. Le retour de George au premier plan avait déjà été remarqué lors de la saison régulière. Avec 23,1 points de moyenne, il a battu son record en carrière. Il a aussi égalé ses meilleures performances sur les passes (4,1/match) et les interceptions (1,9).

Après une saison 2014-15 quasiment blanche, il n’a pas tardé à remettre les pendules à l’heure, avec six sorties à au moins 30 points… rien qu’en décembre !

Mais c’est en playoffs que l’histoire s’écrit en NBA. Et il fallait cette belle série contre Toronto pour valider le retour de l’ailier à un statut de superstar. Le meilleur joueur sur le parquet, c’était bien lui. George est de retour dans l’élite, avec les Curry, James, Durant, Westbrook, Leonard et autres franchise players.

Les jambes sont bien de retour, à l’image de ce 360 passé en plein match 7.

Personne n’attendait quoi que ce soit des Pacers cette saison. Roy Hibbert et Lance Stephenson sont partis, et ils ont de toute façon perdu leur basket. Les finales de conférence consécutives de 2013 et 2014 semblaient bien éloignées.

Ce qui est encourageant au terme de cette campagne, c’est donc que George a porté un groupe principalement composé de joueurs moyens vers les playoffs. On ne trouve pas de titulaires totalement indiscutables à ses côtés.

Les Pacers ont une superstar, un jeune intérieur prometteur (Myles Turner), des dirigeants intelligents et de l’argent pour recruter. Le seul impératif : re-signer Frank Vogel, l’excellent coach défensif qui arrive en fin de contrat.

Le seule chose que peut faire cette équipe, c’est aller de l’avant, avec Paul George en leader. Ca aussi, c’est une bonne nouvelle.