Sans briller, Parker entre dans l'histoire de la NBA avec Duncan et Ginobili

Une victoire à la saveur si particulière pour les San Antonio Spurs. Ils ont décroché dimanche sur le parquet des Boston Celtics leur premier succès (95-87) à l'extérier de la saison 2015-16. Mais ce qui pourrait apparaitre comme un résultat anodin sur la durée d'une saison de 82 matches ne l'est pas pour le trio que forment Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili. Leur triplette est devenue celle ayant signé le plus grand nombre de succès ensemble dans l'histoire de la NBA (541). Elle dépasse ainsi le trident Larry Bird-Kevin McHale-Robert Parish, qui a fait le bonheur de Boston au carrefour des années 80.

La contribution de Parker a pourtant été relativement modeste avec six points, quatre rebonds et une seule passe, alors que Boris Diaw a été précieux dans son rôle de remplaçant avec dix points et quatre passes décisives en 24 minutes. Mais le grand bonhomme de la rencontre a été Lamarcus Aldridge.

L'ancien joueur des Portland Trail Blazers a fini la rencontre avec un double-double, avec 24 points et 14 rebonds, sans oublier cinq passes décisives. Son entente avec Kawhi Leonard (19 pts, 5 rebonds) a de nouveau fait des dégâts. Les Celtics ont toujours couru après le score après avoir concédé un cinglant 23-13 à l'issue de la première période. Les Spurs, éliminés dès le premier tour des play-offs 2015, ont remporté deux de leurs trois premiers matches.

A Charlotte, Nicolas Batum attend toujours son premier succès après trois matches : les Hornets se sont inclinés face aux Atlanta Hawks (94-92). Batum, arrivé cet été en provenance de Portland, a pourtant frôlé le double-double (16 pts, 8 passes, 5 rebonds).