Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Tant de morts pour rien", les Français de la NBA sous le choc

ParAFP

Mis à jour 14/11/2015 à 11:18 GMT+1

NBA - Les basketteurs français engagés en NBA cette nuit ont exprimé leur tristesse et leur incompréhension après les attentats intervenus à Paris ce vendredi.

Pau Gasol et Joakim Noah, sous le maillot des Chicago Bulls - 2015

Crédit: AFP

La distance n'y a rien fait, les Français de NBA ont été touchés par les attentats meurtriers de Paris survenus quelques heures avant leurs matchs de la nuit. Nicolas Batum, Joakim Noah et Alexis Ajinca ont joué avec leur équipe respective l'esprit accaparé par cette tragédie. Batum et Noah étaient adversaires lors du match entre Charlotte et Chicago. Choqués par les attentats qui ont fait au moins 120 morts à Paris, ils ont échangé quelques mots et des nouvelles rassurantes de leur famille respective lors de l'échauffement.
"Je regardais le match France-Allemagne sur internet, j'ai entendu les explosions, je ne pouvais pas croire ce qu'il se passait", a expliqué Batum, qui a rejoint Charlotte cet été. "Tous les membres de ma famille et mes proches vont bien, mais je suis triste, tant de morts causés par des imbéciles, je ne comprends pas pour quoi ils font cela", a poursuivi l'international français, auteur de 28 points cette nuit.

"Nous les Français, nous sommes forts"

"C'est difficile à comprendre quand on voit le bilan: avant le match, on parlait de 40 morts, on en est maintenant à 120, mais nous, les Français, nous sommes forts, nous allons rester forts et ils ne nous auront pas", a lancé Batum, membre de l'équipe de France médaillée de bronze de l'Euro 2015 organisé en France. "Ce qui s'est passé à Paris est très triste", a de son côté souligné Noah. "Tant de morts pour rien, c'est incompréhensible", a déclaré le pivot franco-américain des Chicago Bulls.
"J'ai appelé ma famille juste avant le match pour être sur qu'ils allaient tous bien", a-t-il Noah, en précisant que son père, Yannick, capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, était au Cameroun. Originaire de la région parisienne, Ajinca n'a eu des nouvelles de sa famille qu'après le match La Nouvelle-Orléans, à Toronto. "Presque toute ma famille vit à Paris, pendant le match, j'essayais de ne pas y penser, mais j'y ai pensé constamment", a-t-il admis. "Ce monde est fou, on se croit en sécurité, vous êtes dans la rue et soudain, des types se mettent à tirer."
Son entraîneur Alvin Gentry a remarqué la fébrilité de son joueur avant la rencontre et lui a demandé s'il se sentait capable de jouer. "Beaucoup de choses se passaient dans sa tête, mais il a fait du bon boulot (10 points et 9 rebonds en 24 minutes, NDLR). Mais ce match, ce n'est pas la vie. C'est absolument tragique ce qu'il s'est passé là-bas", a conclu l'entraîneur des Pelicans.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité