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Au Garden, une autre soirée (et saison) à oublier pour les New York Knicks de Carmelo Anthony

Maxime Dupuis

Mis à jour 24/02/2017 à 20:04 GMT+1

NBA - Lundi au Madison Square Garden, les New York Knicks se sont inclinés de vingt-sept points face aux Toronto Raptors (95-122). Les playoffs ne sont même plus un mirage pour Carmelo Anthony et ses coéquipiers. Encore une saison pour rien. Ou pas grand chose.

Carmelo Anthony face à Toronto

Crédit: AFP

Lundi soir, Carmelo Anthony "fêtait" le cinquième anniversaire de son arrivée - tant souhaitée et réclamée - aux Knicks. Malheureusement pour lui, la soirée n'a pas été beaucoup plus heureuse que les précédentes et lui a rappelé, si tant est que ce fut utile, combien il était loin du Graal. Combien New York était loin du compte. Au Garden, les Knicks ont pris une raclée face à Toronto, l'autre terreur de la conférence Est (95-122).
Ce 34e revers, le deuxième plus important de la saison (NY avait perdu de 28 unités face aux Clippers le 22 janvier, ndlr), n'a pas mis fin aux espoirs new-yorkais. Cela fait déjà longtemps que les Knicks, 13es à l'Est, ont pris conscience que les playoffs se dérouleraient sans eux, cette fois encore. Malgré Kristaps Porzingis, seule satisfaction de l'exercice, la franchise n'avance guère. Et Kurt Rambis, nommé début février en lieu et place de Derek Fisher, n'a pas les armes pour stopper la descente aux enfers des Knicks.

Fredette, drôle de consolante

Face aux Toronto Raptors, les Knicks ont tenu un quart-temps et demi. Et se sont complètement délités face à l'exemplaire franchise de l'Ontario. Au grand dam du Madison Square Garden, qui faisait salle comble pour la 226e fois de suite et a commencé à se vider à moins de cinq minutes du terme, s'offrant un rare plaisir - le plus bruyant du soir - quand Jimmer Fredette a inscrit ses trois premiers points sous les couleurs des Knicks. On se console comme on peut.
"Dans ce genre de matches, il faut cinq gars pour stopper l'équipe d'en face. Pas seulement les deux concernés par le pick-and-roll", a déploré Kurt Rambis après la lourde défaite. L'ancien joueur de Lakers, 1 victoire et 3 défaites depuis qu'il a pris les rênes, n'était sans doute pas le plus déçu par cette énième soirée noire des Knicks. Carmelo Anthony, bon pro et casquette rouge vissée sur le crâne, a fait le job devant les médias. Il a néanmoins eu du mal à cacher son amertume.
Un sacré challenge de rester fort et positif
Depuis son arrivée, l'ailier (23 points, 11 rebonds et 5 passes face à Toronto) a vu défiler quatre entraîneurs et quelques 70 coéquipiers. "C'est beaucoup, reconnaît-il, sourire pincé. Je n'ai pas le contrôle là-dessus. C'est un sacré challenge de rester fort et positif à travers tout ça. J'essaie de faire de mon mieux. Il faut continuer à travailler et rester positif", répète-t-il mécaniquement.
Porzingis, lui, y parvient. Bien aidé par l'optimisme de ses 20 ans. "Toute équipe passe par ces moments difficiles, même les futurs champions, explique le Letton, plié sur sa chaise dans le vestiaire. C'est un apprentissage, pour moi et pour l'équipe. Ça fait partie du 'voyage'. Il faut apprendre de cette situation."
Les Knicks restent sur douze défaites en quatorze matches. Ils pouvaient se targuer d'un bilan à l'équilibre il y a un peu plus d'un mois (22-22). "C'est très décevant, on avait bien démarré la saison et on jouait bien, regrette le rookie de 2,21m. En être là, c'est dur. Il faut continuer à travailler pour grandir, individuellement et en équipe, et nous deviendrons une équipe qui gagne dans le futur." Reste à savoir si Melo aura la patience d'attendre.
Maxime Dupuis, à New York
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