Mavericks, Timberwolves, Wizards : les 3 déceptions du début de saison NBA

Une fin de cycle, une progression stoppée et une autre qui prend du retard. Les histoires sont différentes, mais Dallas, Washington et Minnesota n’imaginaient sûrement pas leur début de saison de cette manière.

En cumulé, ces équipes n’ont gagné que 4 de leurs 19 rencontres.

Des trois groupes, c’est celui des Timberwolves qui a le plus de marge. Avec Karl-Anthony Towns et Andrew Wiggins, il y a du potentiel. L’arrivée de Tom Thibodeau a fait naître pas mal d’espoirs pour une franchise qui avait terminé 2015-16 sur 5 victoires en 6 matchs.

Le souci, c’est qu’il va falloir encore un peu de temps. Les playoffs ? Certains, moi y compris, y croyaient rapidement. Finalement, l’année prochaine semble être un objectif plus raisonnable.

Les Wolves font encore des erreurs de jeunesse. Ballons perdus, fautes, trous d’air dans le troisième quart-temps, difficulté à conclure… La déception est relative, car tout ça peut se corriger. Il va juste falloir être patient.

La mayonnaise peut encore prendre d’ici avril. Mais pour le moment, il semble qu’il faut encore leur laisser du temps.

Après deux participations consécutives en demi-finale de la conférence Est, les Wizards semblaient promis à un bel avenir. Raté. Pas de playoffs l’an dernier, un coach viré, et un départ tout sauf rassurant.

Beaucoup de ballons perdus (15,8/match), peu de passes décisives (18,2, 28e), et une adresse de loin en berne (29,4%, 27e).

La fragilité chronique de Bradley Beal et John Wall n’aide pas, et on peut franchement commencer à se demander où va cette franchise ? Le talent est là, mais quelque chose coince. Les rumeurs d’une entente pas franchement cordiale entre les deux jeunes arrières n’annonce pas grand chose de bon non plus.

C’est frustrant, parce qu’on avait commencé à y croire.

Là, il n’y a pas grand chose à leur reprocher. Chaque année, Mark Cuban fait de son mieux pour entourer Dirk Nowitzki. Et si Harrison Barnes se défend plutôt bien, avec deux matchs de suite à plus de 30 points, l’effectif est tout simplement trop court pour lutter dans une conférence Ouest toujours aussi relevée.

Le plus inquiétant, c’est que le corps de l’Allemand commence à donner des signes de fatigue. Il est actuellement à l’infirmerie à cause d’une douleur au tendon d’Achille. Rien de honteux à 38 ans.

Dallas, ce n’est pas tant une déception que la fin d’une histoire. Il fallait que ça finisse par arriver. Il restera toujours le souvenir du titre de 2011. C’était beau, mais ce sont malheureusement des jours bien plus compliqués qui s’annoncent.