NBA - Ces records-là, Westbrook et les autres ne sont pas près de les faire tomber
Mis à jour 10/04/2017 à 15:49 GMT+2
Russell Westbrook (Oklahoma City) a réussi dimanche son 42e triple-double en saison régulière. Un record absolu. Le meneur a fait tomber une marque historique puisqu’elle tenait depuis 1962. Amis nostalgiques, rassurez-vous, quelques autres records NBA ont encore de beaux jours devant eux.
Russell Westbrook l’a fait. Et en beauté. Dimanche soir, le meneur d’Oklahoma City - déjà assuré de terminer la saison régulière en triple double - s’est offert un record historique : à Denver, il a signé son 42e triple double en compilant 50 points, 16 rebonds et 10 passes (plus le panier de la gagne). Le numéro 0 réussit une saison stratosphérique qui lui permet de rêver au titre de MVP, comme James Harden qui mène de main de maitre les Houston Rockets.
Ce que Russell Westbrook a réussi cette saison : imiter à la perfection - et même dépasser - Oscar Robertson, personne ne l’imaginait il y a encore peu de temps. Et pourtant, le formidable athlète qu’est "Russ West" l’a réussi, profitant à plein de l’évolution d’une NBA dont le tempo n’a jamais été aussi rapide depuis d’un quart de siècle.
Si Russell Westbrook, comme Stephen Curry la saison dernière, a contribué à repousser les limites du possible, certaines marques paraissent encore inaccessibles. Les voici.
100. Les cent unités sur un match de Wilt Chamberlain paraissent toujours à l’abri. Même si Devin Booker (Phoenix) a réussi une pointe à 70 points dans un contexte particulier et loin de l’ultra-compétitivité, le légendaire pivot a de la marge, quand on sait que le seul homme à s’être "approché" de lui s’appelle Kobe Bryant et qu’il avait "échoué" à 19 unités face à Toronto en 2006. Sauf cataclysme, "Wilt the Stilt" a encore de beaux jours devant lui. Sa moyenne de points à 50,4 unités (1961/1962) aussi.
55. Toujours Wilt Chamberlain. Mais cette fois-ci, les rebonds. Là, c’est un gouffre : 55 rebonds avec Philadelphie face aux Celtics en 1960, personne n’ira le chercher avant bien longtemps. Même le grand Dennis Rodman n’a jamais fait mieux "que" 34 prises, avec les Bad Boys de Detroit en 1992 (contre Indiana).
30. On en parle moins que les 100 points de Chamberlain mais les 30 passes décisives réussies par Scott Skiles (Orlando) en 1990 face à Denver (155-116), à une époque où le tempo était au moins aussi rapide que de nos jours, paraissent difficiles à aller chercher. Sur les vingt dernières années, Ramon Sessions - lorsqu’il évoluait à Milwaukee - a réussi un match à 24 passes (vs Chicago en 2008). A part ça ? Personne n’est allé plus haut.
14,54. Comme la moyenne de passes décisives délivrées par John Stockton à Karl Malone et ses copains d’Utah en 1989-1990. Mis à part Stockton lui-même, personne n’a chatouillé cette marque. Et pour cause, aucun meneur, de Nash à Rondo, en passant par Paul, n’a distillé 12 passes par match en saison régulière depuis Stockton, sacré meilleur passeur de la Ligue à 9 reprises.
17. Elmore Smith, vous connaissez ? Non ? Et pourtant, c’est l’homme qui a réussi le plus de contres en un match NBA. En 1973, il avait "bâché" 17 fois les Blazers. Ok, certains comme Manute Bol ou Shaquille O’Neal ont mordu les mollets de Smith avec une pointe à 15 contres. Mais, c’était il y a bien longtemps. Aujourd’hui, avec la disparition du pivot classique, qui aime en découdre dans la peinture, au profit des grands qui se plantent au périmètre pour shooter à trois points, il n’y a plus grand monde pour faire la loi. Rudy Gobert est un cas à part… Depuis dix ans, seuls Javale McGee (période Washington) et Hassan Whiteside (Miami) ont atteint la barre des 12 contres. Loin du compte.
48,5. Comme le nombre de minutes jouées en moyenne par Wilt Chamberlain lors de la saison 1961/1962. Sachant qu’un match dure 48 minutes, il ne vous aura pas échappé que le grand échassier des San Francisco Warriors a joué jusqu’à plus soif et a disputé quelques prolongations… Au total, Chamberlain a disputé 3882 minutes sur 3890 possibles. A l’heure où les stars ont bien du mal à disputer les 82 matches de saison régulière, ce record est inaccessible.
1192. Il y a quelques jours, Tristan Thompson a dû, la mort dans l’âme, faire l’impasse sur un match des Cleveland Cavaliers. La faute à un pouce récalcitrant. L’intérieur n’avait pas raté un seul des 447 rendez-vous précédents. C’était déjà exceptionnel. Mais tellement loin d’AC Green. L’ancien intérieur des Lakers puis des Suns notamment a disputé 1192 matches de suite. Entre 1986 et le jour de sa retraite, en 2001, il n’a pas manqué une seule rencontre. Au total, il n’aura zappé que trois matches de saison régulière.
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