Fultz, Ball, Tatum, Jackson et Fox : qui sont les cinq stars de la draft 2017 ?

1,93 m / meneur de jeu / comparaison NBA : James Harden et D’Angelo Russell

Le joueur incontournable de cette classe de draft. Il suffit de constater l’état euphorique des supporteurs des Philadelphie Sixers depuis que la franchise a récupéré le premier choix pour comprendre les attentes et les espoirs suscités par Markelle Fultz. Le meneur n’a pas beaucoup fait gagner l’université de Washington pour son unique saison en NCAA mais il a compilé des statistiques affolantes : 23 pts, 47% aux tirs, 41% à trois-points mais aussi presque 6 rebonds et 6 passes.

Le joueur de 19 ans a tous les atouts pour s’affirmer un jour comme le meilleur meneur de la NBA. Son profil colle d’ailleurs parfaitement aux nouvelles exigences de la ligue. Il est long mais il est aussi puissant. Il est très efficace sur le pick-and-roll mais il est aussi capable d’évoluer sans la balle car bon shooteur. C’est un redoutable scoreur mais c’est aussi un bon passeur. Son potentiel athlétique est intrigant. En résumé, il n’a pas vraiment de lacunes mais plutôt beaucoup de points forts qui font de lui la vraie superstar de cette cuvée.

1,98 m / meneur de jeu / comparaison NBA : Jason Kidd

Les différentes sorties controversées de son papa exubérant, le désormais célèbre LaVar Ball, ont quelque peu fait oublier à quel point son fils aîné, Lonzo, est fort. Dès sa première année à UCLA, le jeune homme originaire de Los Angeles a complètement métamorphosé un programme à la dérive. Il a fait des Bruins un candidat au sacre NCAA (ils ont finalement été éliminés en huitième de finales du tournoi).

Parce que Ball est un meneur à la vision hors normes. C’est un créateur génial et un pur leader. Son sens de la passe est d’ailleurs contagieux. Avec lui à la mène, c’est l’assurance d’un collectif altruiste qui fonctionne. Il est aussi un bon shooteur malgré une mécanique de tir affreuse. Certains scouts et dirigeants se demandent d’ailleurs si sa gestuelle peu orthodoxe ne va pas l’empêcher de s’affirmer pleinement comme une star en NBA. Mais son style de jeu de moins en moins répandu lui permet de sortir du lot.

2,03 m / ailier / comparaison NBA : Paul Pierce

Attention, gros scoreur ! La star de Duke est une machine à marquer. Il tournait à presque 17 points par match lors de ses quelques mois passés sous les commandes du célèbre Mike Krzyzewski. Sans être un sniper d’élite ou un dunkeur spectaculaire, le joueur de 19 ans est en mesure de marquer dans plusieurs positions et situations différentes. Il est aussi à même de se créer son propre tir, une caractéristique indispensable pour s’affirmer comme un atout majeur en NBA.

Ailier à l’université, il est probable qu’il soit décalé au poste quatre en NBA. Sa taille et son manque d’adresse à très longue distance sont d’autres freins éventuels mais Tatum a tout de même les atouts pour faire, dans le pire des cas, une solide carrière dans la ligue la plus relevée du monde.

2,03 m / ailier / comparaison NBA : Jimmy Butler

Les comparaisons avec Jimmy Butler sont celles qui reviennent le plus fréquemment par les observateurs au sujet de l’ailier de Kansas. Mais elles sont peut-être un peu faussées, à l’image de tous les autres rapprochements entre les meilleurs prospects universitaires et les stars NBA actuelles. Car Jackson est loin d’avoir le rayonnement défensif du patron des Chicago Bulls par exemple.

En revanche, ses qualités athlétiques, notamment sa capacité à dunker par-dessus tout le monde, font saliver les dirigeants de la ligue. Le joueur de 21 ans peut rapidement développer la panoplie d’un joueur complet. Surtout en attaque mais aussi éventuellement en défense.

1,93 m / meneur de jeu / comparaison NBA : John Wall

S’il n’a pas la même popularité que Markelle Fultz ou Lonzo Ball, le meneur passé par Kentucky se considère lui comme le meilleur joueur de la draft à son poste. Et même comme le meilleur joueur tout court. Un avis partagé par John Wall, autre star à la mène passé par les Wildcats.

Il est d’ailleurs souvent comparé à son glorieux aîné. Comme lui, il a cette capacité à secouer les défenses, à finir près du cercle et surtout à mettre ses partenaires sur orbite. Fox est très rapide, explosif et il fait preuve d’une créativité très intéressante. Mais en revanche, et comme Wall avant lui, son adresse pose problème. Il n’est clairement pas un bon shooteur. C’est une lacune trop importante pour se hisser sur le podium de la draft à une époque où le tir à trois-points a pris autant d’importance en NBA.