Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Du roi Gobert au Prince Ntilikina, des Français en ordre dispersé

Antoine Pimmel

Mis à jour 14/10/2017 à 12:07 GMT+2

NBA - Il y aura encore onze basketteurs français éparpillés aux quatre coins des Etats-Unis cette saison. Avec des attentes bien différentes pour chacun d'entre eux.

Rudy Gobert et Frank Ntilikina - NBA 2017

Crédit: Getty Images

Ceux qui sont attendus

Les Français ne sont pas seulement en NBA pour faire de la figuration. Certains des membres du contingent hexagonal ont un vrai rôle majeur au sein de leur formation. Comme Rudy Gobert au Jazz par exemple. Avec les départs de Gordon Hayward (Boston Celtics) et de George Hill (Sacramento Kings) cet été, le jeune pivot tricolore a été propulsé au rang de patron de la franchise mormone. Pas seulement sur le terrain, où il reste le point d’ancrage en défense. Mais aussi dans le vestiaire. Une évolution qui s’inscrit dans la continuité de sa progression en NBA. Il doit donner de la voix, passer un palier offensivement, mentalement… une nouvelle mission censée lui ouvrir les portes d’une première cape au All-Star Game.
Evan Fournier n’a pas exactement le même statut mais il s’en rapproche. Lui aussi a progressé chaque saison depuis son arrivée en NBA en 2012 et il pointait à plus de 17 pions par match l’an dernier. Sans vrai autre grand attaquant, le Magic aura bien besoin que son arrière français soit efficace au scoring pour se frayer (enfin) une place parmi les huit meilleures équipes à l’Est.
picture

Rudy Gobert et Evan Fournier (France) face à la Grèce

Crédit: AFP

Ceux qui reviennent de blessures

Une catégorie rajoutée à la hâte après le coup dur encaissé par Nicolas Batum pendant les rencontres de préparation pour la saison. L’ailier s’est déchiré le ligament du coude. Il sera absent six à huit semaines et c’est déjà presque un soulagement après qu’une rumeur a annoncé son indisponibilité pour toute la saison.
Batum rejoint donc Tony Parker à l’infirmerie. Le quadruple champion NBA s’était, lui, blessé aux quadriceps pendant les derniers playoffs. Il devrait faire son retour à peu près au même moment que son compatriote, entre novembre et décembre. Même s’ils n’ont pas le même poste sur le terrain, tous les deux sont des personnages-clés dans le succès de leur équipe respective (les Hornets pour Batum et les Spurs pour Parker). Leur saison sera donc évidemment quelque peu tronquée par ces blessures. Ils vont manquer des matches et auront ensuite besoin d’une période d’adaptation nécessaire pour retrouver le rythme de la compétition. En revanche, on devrait les retrouver au sommet de leur art au moment des playoffs si qualification il y a.
picture

Nicolas Batum - Tony Parker - NBA

Crédit: Getty Images

Ceux qui doivent confirmer

Arriver en NBA est une première étape. Mais se faire une place au sein d’une rotation est une tâche encore difficile. Joffrey Lauvergne en sait quelque chose. L’intérieur français a déjà pas mal bourlingué. Débarqué à Denver en 2015, il a porté les couleurs des Nuggets puis des Bulls et du Thunder avant d’atterrir aux Spurs cet été ! Le joueur de 26 ans veut maintenant faire son trou et se stabiliser. A San Antonio, il est dans l’organisation idéale pour mettre en avant ses qualités sur le terrain.
Timothé Luwawu-Cabarrot sort, lui, d’une première saison encourageante avec les Sixers. Il était même titulaire à partir de la fin février. L’arrivée de J.J. Redick devrait le rétrograder sur le banc. Mais à lui de prouver qu’il peut bel et bien s’intégrer au projet d’avenir de Philadelphie. C’est tout l’enjeu de sa saison.
picture

Timothe Luwawu-Cabarrot face à LeBron James -2017

Crédit: Getty Images

Ceux qui vont découvrir

Le clan des Français de la NBA accueille deux petits nouveaux cette année. Tout d'abord, Guerschon Yabusele a été pioché par les Boston Celtics (16e choix) en 2016 mais il a fait ses gammes en Chine pendant un an. Le voilà maintenant membre d’une formation ambitieuse armée pour aller très loin en playoffs. Un sacré challenge !
Il est pour l’instant cantonné au bout du banc mais ses points forts (rebonds, défense près du cercle, puissance) couvrent justement les lacunes des Celtics. De quoi lui offrir d’éventuelles opportunités.
picture

Guerschon Yabusele - Boston Celtics draft 2016

Crédit: Getty Images

Du temps de jeu, Frank Ntilikina en aura. Peut-être même un paquet. Contrairement à Boston, New York n’a pas vraiment d’ambition cette saison. L’heure est à la reconstruction. Le Français le plus haut drafté de l’histoire (8e choix en 2017) va donc pouvoir en profiter pour se mettre en valeur.
Il est très jeune et il va évidemment avoir besoin de temps pour s’adapter aux exigences physiques et tactiques de la ligue. Mais il est déjà adulé par son coach, Jeff Hornacek. Le “French Prince” (comme le surnomme ses coéquipiers) peut vraiment être la belle surprise de l’année du côté des tricolores.
picture

Frank Ntilikina lors de la draft NBA 2017

Crédit: Getty Images

Ceux pour qui ce sera plus difficile

Le clan des trois pivots : Alexis Ajinça, Ian Mahinmi et Joakim Noah. Le premier a le malheur d’être barré par deux All-Stars (DeMarcus Cousins et Anthony Davis) aux New Orleans Pelicans. Difficile de s’illustrer sans jouer. Ajinça a du talent, c’est indéniable, mais le timing est mauvais : il n’est ni au bon endroit ni au bon moment. Néanmoins, il pourrait avoir sa chance si l’un des deux mammouths venait à être transféré en cours de saison.
Ian Mahinmi et Joakim Noah ont tous les deux des gros contrats qui les rendent plus ou moins intransférables. Ils ont aussi le même statut : celui d’intérieur remplaçant. Pour eux, la saison s’annonce déjà beaucoup plus longue.
picture

Joakim Noah - New York Knicks

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité