"Un endroit rassurant"

M.G. : Quand on m'a proposé cette idée, j'ai tout de suite dit oui. Depuis ma blessure à Seattle, j'ai un peu trimé pour revenir. A Cholet, j'ai trouvé un endroit rassurant. Je retrouve le même président (Patrick Chiron), le même manager (Thierry Chevrier) et le même coach (Erman Kunter) que lorsque je suis parti. Je sais où j'arrive.

M.G. : Mentalement, je suis prêt. Je n'attends même que ça, rejouer. Je suis à fond. Mais physiquement, ce serait mentir de dire que je suis au top. Sans jouer depuis presque un an, je ne peux pas savoir où j'en suis. Je ne peux pas dire que je vais faire des merveilles. J'ai besoin de retrouver du rythme, donc les conditions vont être idéales. Et surtout c'est ce que j'aime: faire des déplacements, passer des moments avec les potes à l'aéroport, dans le bus. Ce mode de vie ressemblera à celui que j'ai connu aux États-Unis, et ça me plaît. Avec les supporters en plus: là-bas, ils ne font pas les déplacements. Si on se retrouve à Bercy (en finale du Championnat), je sais qu'ils seront avec nous. C'est un plus qu'on a en France.

M.G. : Aucun risque de ce côté. En signant ici, je sais que j'arrive dans un groupe en forme, qui a réalisé un bon début de Championnat, et qui a un vécu. Ce n'est donc pas à l'équipe de s'adapter à moi. Mais bien à moi de me fondre dans ce collectif.