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14 ans après, Limoges rattrape son glorieux passé

Laurent Vergne

Mis à jour 27/05/2014 à 22:11 GMT+2

Net vainqueur de Dijon (80-64) dans le 5e et dernier match de cette superbe demi-finale, Limoges va à nouveau jouer pour le titre. Une première depuis 2000.

Pro A Limoges

Crédit: Panoramic

C'était au printemps 2000. Une autre époque. Celle des Yann Bonato, Marcus Brown et Fred Weis. Limoges apposait une dernière fois son nom au sommet du basket français en décrochant son neuvième et dernier titre de champion de France, face à Villeurbanne. Dans la foulée, le club, au bord de la faillite, allait payer ses errements et connaitre les affres de la relégation administrative, descendant même jusqu'au troisième échelon. 14 ans après, revoilà donc le CSP en finale, à une marche du titre. Mardi, dans une ambiance indescriptible qui n'appartient qu'à Beaublanc, les Limougeauds ont validé leur billet en écartant Dijon (80-64) dans le 5e et dernier match.
Les Dijonnais, héroïques tout au long de la série, n'ont jamais été en mesure de réussir un ultime exploit mardi. Pris à la gorge par un CSP vexé d'avoir été bousculé lors du match 4 en Bourgogne, les joueurs de Jean-Louis Borg ont vécu un premier quart-temps cauchemardesque (32-11 avec un incroyable 17-0 infligé par les Limousins) qu'ils ont traîné comme un boulet. Porté par sa réussite extérieure (11 sur 22 à trois points sur la rencontre, 1 sur 7 seulement pour Dijon), Limoges a fait exactement ce qu'il fallait : mettre le feu d'emblée pour embraser Beaublanc.

La JDA a payé son banc famélique

La JDA, qui espérait rester le plus longtemps possible dans le match pour faire douter son adversaire, en a été pour ses frais. De fait, ce cinquième duel aura été le seul à ne pas connaitre de réel suspense, quand toutes les autres rencontres s'étaient jouées dans les deux dernières minutes. A la pause, le CSP comptait encore 20 longueurs d'avance (49-29) et si l'équipe de Jean-Marc Dupraz a perdu de sa fluidité offensive par la suite, Dijon n'est jamais vraiment revenu au contact. Alex Acker (17 points) et Noel Boungou Colo (16) ont comme souvent joué les détonateurs au plan offensif, mais c'est encore une fois en s'appuyant sur la qualité de ses rotations que Limoges a fait la différence. Assez logiquement, la JDA a fini par payer son banc famélique.
Dans les dernières minutes, la communion entre Beaublanc et son équipe a été totale, malgré la blessure d'Adrien Moerman, seule grain de sable de cette soirée parfaite. Joueurs et staff ont pris leur temps pour fêter cette accession à la finale avec un public avide de revivre le grand frisson du passé. En finale, face à Strasbourg ou Nancy, le CSP aura sa chance. Malgré ses sautes d'humeur collectives, il possède peu de failles et la multiplicité de ses armes offensives le rend parfois presque injouable. Comme dans ce premier quart-temps de feu. Le plus inoubliable sans doute du club depuis 14 ans...
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