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Pro A, bagarre Paris-Levallois - Gravelines : suspensions fermes pour six joueurs

ParAFP

Mis à jour 27/12/2013 à 18:53 GMT+1

La commission de discipline de la LNB n'a pas été tendre avec les bagarreurs de Paris-Levallois - Gravelines, le 14 décembre. Jawad Williams (PL) a notamment été exclu jusqu'au 30 mars. Les joueurs de Gravelines frappés de sanctions "iniques" selon le club vont faire appel.

BASKET 2013 Paris-Levallois - Jawad Williams

Crédit: Panoramic

La commission de discipline de la Ligue nationale a annoncé vendredi avoir suspendu six joueurs pour plusieurs matches, après la bagarre survenue le 14 décembre lors d'une rencontre de Pro A entre Paris-Levallois et Gravelines. Jawad Williams (P-L) a écopé de la plus lourde sanction, avec une exclusion des parquets jusqu'au 30 mars toutes compétitions confondues. Les autres joueurs punis de suspension ferme sont, côté Paris-Levallois Daniel Ewing (6), et côté Gravelines Cyril Akpomedah (6), Yannick Bokolo (4 matches dont 2 ferme), Yakhouba Diawara (3 dont 1) et John Holland (2 dont 1). Ces sanctions ont été prises "après un visionnage de l'ensemble des images de la bagarre et auditions des dirigeants, ainsi que des joueurs convoqués ou de leurs représentants", a indiqué la NB dans un communiqué.
Les joueurs peuvent faire appel auprès de la chambre d'appel de la Fédération française mais la procédure ne sera pas suspensive, a-t-elle précisé. Les joueurs de Gravelines frappés de sanctions "iniques" selon le club pour leur implication dans la bagarre du 14 décembre en ProA contre Paris-Levallois vont d'ailleurs faire appel, a annoncé le club vendredi. "Les joueurs concernés vont d'ores et déjà faire appel de ces sanctions, que nous jugeons iniques. Le club soutiendra complétement leur démarche", indique le BCM Gravelines-Dunkerque dans un communiqué. "Suite à ce verdict parfaitement injuste, le BCM Gravelines-Dunkerque va désormais utiliser tous les recours possibles pour faire valoir le droit et rétablir la vérité", selon le communiqué du club.
Les débordements de ce style sont rarissimes sur les parquets. La rixe, très impressionnante, avait donc provoqué une avalanche de réactions, protestations et autres actes de contrition. Le premier à réagir a été le président du BCM Gravelines Christian Devos, surpris par la sévérité de la sanction à l'encontre d'Akpomedah. "Tant sur le plan humain que professionnel, c'est très dur, surtout quand on connaît l'homme. Je ne suis pas sûr qu'il méritait une telle sévérité, a-t-il déclaré à l'AFP. Il y a peut-être eu un mauvais geste mais tout cela ne lui ressemble pas". Le club devait se réunir dans l'après-midi pour discuter d'un possible appel. Mais il s'est réjoui que Bokolo, qui avait déjà purgé deux matches, soit qualifié pour jouer contre le Havre dès vendredi soir. Les dirigeants du P-L n'étaient pour leur part pas immédiatement joignables vendredi.
Les 8 dernières secondes en suspens
L'échauffourée avait éclaté après une altercation opposant l'arrière du P-L Daniel Ewing à son homologue Yannick Bokolo. La suite avait dégénéré et plusieurs joueurs avaient échangé des coups. L'Américain Jawad Williams, notamment, avait enserré par le cou John Holland, un joueur de Gravelines, pendant une dizaine de secondes. Après ce pugilat condamné par la LNB, la plupart des protagonistes avaient présenté des excuses via Twitter. Les deux clubs ont eux aussi déploré la bagarre, mais se sont rejeté la responsabilité par communiqués interposés. Quatre autres joueurs de P-L ont écopé de deux matches avec sursis (Louis Labeyrie, Aloysius Anagonye, Giovan Oniangue, Landing Sane) tandis qu'Elton Brown bénéficiait d'un non-lieu. A Gravelines, les joueurs sanctionnés de matches avec sursis sont Marcus Lewis (3), Paul-Lou Duwiquet et Séraphin Saumont (2). Jonathan Rousselle et Ousmane Camara ont été blanchis.
La rencontre avait été arrêtée à 7 secondes 9/10e de la fin, et son résultat -le Paris-Levallois menait 86 à 78- n'a pas été homologué. La LNB a d'ores et déjà décidé que les 8 dernières secondes devaient être disputées avant le 11 janvier. Le règlement stipule que tout match entamé doit aller à son terme. Il reprendra sur le score en vigueur au moment de l'interruption. Mais Gravelines s'est réservé là aussi le droit de faire appel. Le club nordiste voudrait soit voir le résultat homologué, pour ne pas avoir à se déplacer pour huit secondes, soit rejouer le match entier. Quant à la date butoir du 11 janvier, elle a été fixée pour permettre d'enregistrer tous les résultats des matches aller avant le tirage au sort, cinq jours plus tard, de la "Leader's cup", compétition qui réunit les 8 premiers de la phase aller.
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BASKET 2013 Paris-Levallois - Gravelines (bagarre générale)

Crédit: Panoramic

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