Pro A - Play-offs (Demi-finale, match 1) : Nancy imite Dijon et récupère déjà l'avantage du terrain

Ces play-offs de Pro A ne sont plus à une sensation près. A l’instar de Dijon à Limoges lundi (70-71), Nancy a idéalement entamé sa série des demi-finales de Pro A en s’imposant sur le parquet de Strasbourg mardi (87-89). Marcus Banks a joué un rôle décisif dans le succès du SLUC, en inscrivant huit points dans les deux dernières minutes de la rencontre pour permettre à son équipe de réaliser le coup parfait face à la SIG.

Avec cette défaite d’entrée, malgré le match stratosphérique de Jérémy Leloup (26pts, 5pds), les hommes de Vincent Collet seront sous pression jeudi, pour un deuxième match qui se jouera à nouveau dans leur antre du Rhénus. Dans cette série au meilleur des cinq manches, les Alsaciens n’auront pas le droit à l’erreur s’ils veulent conserver un espoir de disputer leur deuxième finale de championnat consécutive.

Devant une SIG diminuée à l’intérieur par la blessure de Romain Duport, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit et dont le joker Oderah Anosike n’était pas encore qualifié, les Nancéiens ont réussi un départ canon. Ils ont rapidement mené 11-2 et ont viré en tête à l’issue du premier quart-temps, malgré la belle réaction strasbourgeoise (21-22). Mais les coéquipiers de David Andersen (17pts, 5rbds) ont poursuivi sur leur lancée pour prendre les devants à la pause (45-41). Ils paraissaient alors avoir pris le contrôle des événements et pensaient avoir fait le plus dur en s’emparant de l’avantage au score.

Sauf que le match a été emporté par un vent de folie dans les deux dernières périodes. Pour leur cinquième confrontation de la saison toutes compétitions confondues (deux victoires partout jusque-là), les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Encore à égalité après trois quart-temps (63-63), elles ont attendu le money-time pour se départager.

A ce jeu-là, le SLUC a eu le dernier mot, grâce notamment à une efficacité monstrueuse de loin (16/24 à 3-pts). Clevin Hannah (14pts), Paul Harris (15pts), Austin Nichols (14pts) : ils y sont tous allés de leurs tirs primés avant que Banks ne prenne le relais en toute fin de rencontre pour clore les débats. Côté strasbourgeois, Antoine Diot (10pts, 5pds) a longtemps maintenu les siens en vie. Mais Bootsy Thornton puis Louis Campbell ont tous deux manqué l’occasion d’emmener, a minima, le match en prolongation. Au lieu de cela, Strasbourg se trouve déjà dos au mur. Avec une obligation de victoire dans deux jours, pour ne pas entrevoir une sortie précoce dans ces play-offs.