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Sans le soutien de la ville de Paris, le Paris-Levallois repartira en Pro A avec un budget limité

ParAFP

Publié 07/06/2016 à 22:40 GMT+2

PRO A - Malgré la fin du partenariat de la ville de Paris, le club du Paris-Levallois repartira la saison prochaine en Pro A, avec un budget amoindri.

Eric Dawson (Paris-Levallois)

Crédit: Panoramic

Le Paris-Levallois, privé de subvention par la mairie de Paris, s'engagera dans la saison 2016-2017 de ProA avec des moyens limités, n'ayant pas trouvé de solution pour compenser cette perte, a annoncé le club mardi.
"Suite à un dernier entretien ce matin (mardi, NDLR) avec les représentants de la mairie de Paris et malgré les efforts entrepris depuis 15 jours pour bâtir un nouveau club autour de la subvention de la mairie de Paris, il s'est avéré impossible, dans le laps de temps imparti de réunir les fonds et les partenaires nécessaires pour présenter un budget compétitif auprès de la DNCG pour le 17 juin", a expliqué Solly Azar, le président du conseil de surveillance du club, dans un communiqué.
La Ville de Paris a voté le 17 mai la fin de sa subvention au club de basket pour manque de résultats mais aussi pour dénoncer le président du directoire Jean-Pierre Aubry, proche de Patrick Balkany et mis en examen, une situation incompatible avec l'"exigence éthique parisienne".

1 million d'euros perdu et non compensé

Ce financement annuel représentait un million d'euros (800.000 euros de subvention et 200.000 d'achats de billets), soit quasiment un quart du budget total du club, qui a terminé la saison à la 14e place (sur 18).
"Nous repartirons dans la même configuration que l'an dernier et la même organisation (conseil de surveillance et directoire) mais avec un partenaire en moins que nous nous efforcerons de remplacer au mieux et pour le bien des 1.000 membres du Paris-Levallois", a souligné Solly Azar.
Le Paris-Levallois est né 2007 du mariage entre le Paris Basket Racing (où Tony Parker a joué à ses débuts) et le Levallois Sporting Club.
"Je ne désespère pas qu'un jour nous arriverons à faire cohabiter tous les amoureux de notre sport olympique afin de mettre en place ce grand club qui doit exister dans la capitale auprès du football, du handball et du volley", a conclu Solly Azar.
Une manière de dire que le projet de constituer un club omnisport dans la capitale, vieux serpent de mer, pourrait être réactivé.
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