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Batum : "Aller au bout"

ParAFP

Publié 27/08/2009 à 12:15 GMT+2

De retour en équipe de France après son aller-retour forcé à Portland, Nicolas Batum appelle à jouer "80 minutes à fond" lors des deux matches face à la Belgique, à commencer par l'aller jeudi à Anvers. L'ailier des Blazers, qui veut arriver lancé sur l'Euro 2009, revient sur ses débuts remarqués.

Eurosport

Crédit: Eurosport

NICOLAS BATUM, il y a deux semaines, vous avez quitté l'équipe de France pour Portland. Comment s'est passé la suite ?
N.B. : C'était un voyage express on va dire. J'ai décollé le samedi matin à 07h00 de Pau. Je suis arrivé à Portland, j'ai passé deux, trois tests, ils ont regardé le DVD du match (France-Italie) et m'ont dit : "c'est bon, si tu veux, tu peux repartir demain".
En tout, vous avez passé combien de temps à Portland ?
N.B. : 21 heures ! J'ai plus de temps dans l'avion que sur place. J'étais surpris car j'étais parti en me disant que je n'allais revenir que l'année prochaine. Je m'étais préparé à ce que ce soit un aller sans retour.
Un grand soulagement donc ?
N.B. : Bien-sûr ! Je me suis dit: maintenant c'est bon. Je vais aller au bout, je vais aller au Championnat d'Europe et on va y faire quelque chose.
Dans quelles conditions avez-vous retrouvé le groupe samedi à Pau ?
N.B. : Frais et reposé. Les deux premiers jours après mon retour j'étais un peu perdu, décalé après neuf heures de décalage horaire dans un sens, puis dans l'autre. Lundi matin ma mère est venue me chercher à l'aéroport et je suis rentré directement chez moi. Ensuite, je me suis entraîné deux fois avec la N3 de Pont-L'Evêque avant de partir à Pau.
Vous avez été brillant lors de France-Italie. C'était aussi pour convaincre les dirigeants de Portland de vous relâcher ?
N.B. : Je savais que j'allais amener la vidéo et que cela n'allait pas jouer pour moi si je faisais un mauvais match. Alors oui, j'y ai pensé. J'ai essayé d'être présent partout pour leur montrer que je n'avais pas mal. Ca a marché.
En fait, vous n'avez réussi que de gros matches avec les Bleus jusque-là ?
N.B. : La première mi-temps du match contre la Hongrie n'a pas été terrible. Mais c'est vrai ça se passe bien. Je savais que je pouvais apporter à cette équipe là. Mais je ne pensais pas avoir un impact comme ça d'entrée. Je veux continuer, être une arme supplémentaire.
Avez-vous suivi la défaite de vos coéquipiers en Finlande ?
N.B. : J'étais devant ma télé. C'était marrant d'ailleurs. Je connaissais tous les systèmes, les joueurs. Il y a eu un phénomène de décompression. On n'était pas concentrés à 100%. Heureusement cela n'a pas eu d'incidence pour la suite. Mais il ne faut pas répéter un match comme ça.
Un bon avertissement avant de jouer la Belgique en somme ?
N.B. : Oui car la Belgique sait jouer au basket, il y aura un gros public, une salle assez chaude. Il faudra faire attention.
D'autant que la France a souvent du mal avec les supposées petites équipes...
N.B. : C'est un problème de motivation mais il faut savoir ce qu'on veut. Là on joue une qualification pour le championnat d'Europe avant tout. On s'en fout de l'adversaire. On a 80 minutes pour aller à l'Euro, il faut les jouer à fond. Essayer de faire un écart dès demain et confirmer ensuite à Pau (au retour dimanche). Pour montrer aussi qu'à l'Euro on sera prêts et qu'on y va pas pour rigoler.
Que représenterait pour vous une participation à l'Euro ?
N.B. : Ce serait énorme. Il y a de grosses équipes comme la Lituanie, la Grèce, l'Espagne. Ca change des jeunes. Ce n'est pas le même niveau. On rencontre de vrais joueurs. C'est important pour moi de faire ce Championnat d'Europe.
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