Fourcade ambitieux

S.F. : "Je ne suis pas déçu de ma course, j'ai fait ce que j'avais à faire, je n'ai rien à regretter. C'est sûr, la déception de ne pas être sur la boîte est grande, car il y a deux ans, j'étais 8e sur ce 20 km, l'an dernier 4e et là, j'aurais bien voulu confirmer ma progression. Aujourd'hui, Fak était meilleur que moi. Ce n'est pas non plus un inconnu, il est de la génération de mon frère, Martin, qui le connaît de ses années juniors. Aujourd'hui, il tire un 19 (sur 20), cela n'a pas dû lui arriver souvent, c'est bien pour lui et pour la Croatie, mais que cela soit lui ou un autre, cela ne change rien pour moi".

S.F. : "Ces 9 dixièmes, le les ai bien perdus quelque part. Peut-être sur le troisième tir (où il a changé le réglage de sa visée plusieurs fois pour tenir compte du vent), peut-être quand j'étais coincé par tel coureur, mais avec des si, on pourrait refaire le monde. 9 dixièmes sur une course de 55 minutes, cela peut paraître que dalle, mais c'est beaucoup. Je ne veux, de toute façon, pas rentrer dans ce jeu, je veux aller de l'avant".

S.F. : "Mon objectif reste inchangé, je veux une médaille en individuel, il me reste pour cela la mass-start samedi, et une par équipes soit avec le relais mixte (jeudi), soit avec le relais masculin (dimanche). Lors de la cérémonie protocolaire du 20 km (à laquelle participent les huit premiers de chaque course), j'ai tenu à regarder ceux qui étaient sur le podium droit dans les yeux pour leur montrer que je serai là. J'en ai marre des places d'honneur".